Justin Katinan Koné sera situé sur son sort demain. Arrêté le 24 août dernier par les services de sécurité ghanéens à Accra, le porte-parole autoproclamé de Laurent Gbagbo comparaîtra ce vendredi devant la justice ghanéenne. Selon son avocat Me Patrick Sogbodjor, qui s’est confié, hier à l’Afp, à l’issue de cette audience il lui sera notifié les raisons de son arrestation.
A en croire l’avocat, cette comparution fait suite à la procédure d` « Habeas Corpus » qu’il a soumise auprès du service des droits de l`Homme de la Cour suprême pour demander aux autorités ghanéennes de justifier l`arrestation et la détention du porte-parole en exil de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. L’Habeas Corpus est une procédure en vertu de laquelle le détenu peut connaître les motifs de sa détention. « Le service des droits de l`Homme de la Cour suprême a demandé aux autorités ghanéennes de présenter M. Katinan devant ce service pour lui indiquer les raisons de son arrestation et de sa détention », a expliqué Me Sogbodjor qui écarte toute éventualité d’extradition de son client vers la Côte d’Ivoire, arguant son statut de réfugié politique. M. Katinan qui est en exil depuis la fin de la crise postélectorale ivoirienne de 2010, est visé par un mandat d`arrêt international émis par la justice ivoirienne pour « crimes économiques ». Si le Ghana décide de poursuivre M. Katinan, il lui sera difficile d’échapper à la mesure d’extradition vers Abidjan.
Ténin Bè Ousmane avec Afp
A en croire l’avocat, cette comparution fait suite à la procédure d` « Habeas Corpus » qu’il a soumise auprès du service des droits de l`Homme de la Cour suprême pour demander aux autorités ghanéennes de justifier l`arrestation et la détention du porte-parole en exil de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. L’Habeas Corpus est une procédure en vertu de laquelle le détenu peut connaître les motifs de sa détention. « Le service des droits de l`Homme de la Cour suprême a demandé aux autorités ghanéennes de présenter M. Katinan devant ce service pour lui indiquer les raisons de son arrestation et de sa détention », a expliqué Me Sogbodjor qui écarte toute éventualité d’extradition de son client vers la Côte d’Ivoire, arguant son statut de réfugié politique. M. Katinan qui est en exil depuis la fin de la crise postélectorale ivoirienne de 2010, est visé par un mandat d`arrêt international émis par la justice ivoirienne pour « crimes économiques ». Si le Ghana décide de poursuivre M. Katinan, il lui sera difficile d’échapper à la mesure d’extradition vers Abidjan.
Ténin Bè Ousmane avec Afp