En prélude à la table ronde de mobilisation de ressources devant permettre la mise en place du Pnia (Programme national d’investissement agricole), le ministère de l`Agriculture a organisé, hier mercredi 29 août 2012, un petit-déjeuner d`échanges. Ce fut une occasion pour M. Noum Coulibaly, directeur général de la Planification au ministère de l’Agriculture d’expliquer les enjeux rattachés au Pnia.
Le montant à mobiliser pour la relance du secteur agricole en Côte d’Ivoire à travers le Pnia (Programme national d’investissement agricole) est de l’ordre 2000,818 milliards de FCFA. La contribution des partenaires techniques et financiers s’avère nécessaire pour sa mise en œuvre. ‘’La Côte d’Ivoire ne pouvant assurer le financement à elle seule, a besoin de l’appui des partenaires techniques et financiers’’, a expliqué Coulibaly Nouhoun (directeur général de la Planification). Selon le directeur général de la Planification de Coulibaly Sangafowa, ministre de l’Agriculture, la table ronde est une démarche capitale pour les autorités ivoiriennes pour se faire une idée claire des besoins en matière d’investissement dans les secteurs dits prioritaires susceptibles booster le secteur agricole et par ricocher, attirer la croissance. L’objectif est de parvenir à élaborer un document-cadre de coopération pays. Ce que la Côte d’Ivoire devra présenter le 24 septembre 2012 à l’Assemblée générale des Nations-Unies. Raison pour laquelle pour Coulibaly Nouhoun, la table ronde constitue une étape importante de ce processus qui se conduira en collaboration avec l’Union européenne dans le cadre de l’Initiative G8 sur la sécurité alimentaire et la nutrition. En effet, l’enjeu recherché, à travers la mise en place et la réalisation du Pnia, c’est non seulement de relancer le secteur agricole de façon générale, mais de parer à toute éventualité d’insécurité alimentaire. Selon des études menées dans le secteur, aux dires de Coulibaly Nouhoun, le verger ivoirien est vieillissant, les terres s’appauvrissent davantage, l’exode rural s’intensifie, ce qui est inquiétant pour l’économie et source de menaces pour les pouvoirs publics. Selon les mêmes études, cette situation tire sa source du manque d’investissement. Toute chose qui est de nature à créer une situation de crise alimentaire à long terme si l’on n’y prend garde. Pour la représentante de la FAO en Côte d’Ivoire, Marie-Noëlle Koyara, seuls de nouveaux investissements peuvent endiguer ce mal et mettre les populations à l’abri, les Ivoiriens de tout effet de surprise, et partant tous les pays de la Sous-région. «La relance du secteur agricole ne servira pas qu’aux Ivoiriens, mais à l’ensemble des pays qui entourent la Côte d’Ivoire», dira-t-elle. Ainsi donc, la table-ronde vise à présenter le document cadre de coopération pays à tous les partenaires au développement avant la présentation à l’Assemblée générale des Nations unies ; présenter les projets issus du Pnia/Pid sous forme de fiches filières et fiches projets pour amener le secteur privé à s’engager auprès du Gouvernement pour accélérer la relance ; recueillir les intentions de financement de la part des partenaires techniques et financiers, les partenaires du secteur privé et les pays investisseurs.
Honoré Kouassi
Le montant à mobiliser pour la relance du secteur agricole en Côte d’Ivoire à travers le Pnia (Programme national d’investissement agricole) est de l’ordre 2000,818 milliards de FCFA. La contribution des partenaires techniques et financiers s’avère nécessaire pour sa mise en œuvre. ‘’La Côte d’Ivoire ne pouvant assurer le financement à elle seule, a besoin de l’appui des partenaires techniques et financiers’’, a expliqué Coulibaly Nouhoun (directeur général de la Planification). Selon le directeur général de la Planification de Coulibaly Sangafowa, ministre de l’Agriculture, la table ronde est une démarche capitale pour les autorités ivoiriennes pour se faire une idée claire des besoins en matière d’investissement dans les secteurs dits prioritaires susceptibles booster le secteur agricole et par ricocher, attirer la croissance. L’objectif est de parvenir à élaborer un document-cadre de coopération pays. Ce que la Côte d’Ivoire devra présenter le 24 septembre 2012 à l’Assemblée générale des Nations-Unies. Raison pour laquelle pour Coulibaly Nouhoun, la table ronde constitue une étape importante de ce processus qui se conduira en collaboration avec l’Union européenne dans le cadre de l’Initiative G8 sur la sécurité alimentaire et la nutrition. En effet, l’enjeu recherché, à travers la mise en place et la réalisation du Pnia, c’est non seulement de relancer le secteur agricole de façon générale, mais de parer à toute éventualité d’insécurité alimentaire. Selon des études menées dans le secteur, aux dires de Coulibaly Nouhoun, le verger ivoirien est vieillissant, les terres s’appauvrissent davantage, l’exode rural s’intensifie, ce qui est inquiétant pour l’économie et source de menaces pour les pouvoirs publics. Selon les mêmes études, cette situation tire sa source du manque d’investissement. Toute chose qui est de nature à créer une situation de crise alimentaire à long terme si l’on n’y prend garde. Pour la représentante de la FAO en Côte d’Ivoire, Marie-Noëlle Koyara, seuls de nouveaux investissements peuvent endiguer ce mal et mettre les populations à l’abri, les Ivoiriens de tout effet de surprise, et partant tous les pays de la Sous-région. «La relance du secteur agricole ne servira pas qu’aux Ivoiriens, mais à l’ensemble des pays qui entourent la Côte d’Ivoire», dira-t-elle. Ainsi donc, la table-ronde vise à présenter le document cadre de coopération pays à tous les partenaires au développement avant la présentation à l’Assemblée générale des Nations unies ; présenter les projets issus du Pnia/Pid sous forme de fiches filières et fiches projets pour amener le secteur privé à s’engager auprès du Gouvernement pour accélérer la relance ; recueillir les intentions de financement de la part des partenaires techniques et financiers, les partenaires du secteur privé et les pays investisseurs.
Honoré Kouassi