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Société Publié le jeudi 30 août 2012 | LG Infos

Interdiction des taxis communaux : La «guerre» entre les chauffeurs continue

© LG Infos Par Prisca
Transports urbains : après l`interdiction des Taxi banalisés, les Abidjanais ont du mal à se déplacer.
Lundi 27 Août 2012. Abidjan. Gare de St Jean Cocody. De longues files d`attente sont observées dans plusieurs gares , notamment celle de St Jean faute de véhicules disponibles.
A travers un arrêté pris, le samedi 21 août 2012, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, a interdit la circulation des taxis wôrô-wôrô. Ce, à la suite de la grève qu’observaient les propriétaires de taxis-compteurs. Brandissant ce document comme un soutien de la part des pouvoirs publics, les taxis-compteurs ne permettent plus à leurs «collègues» des véhicules banalisés, d’opérer un seul périmètre. Conséquence, la cohabitation devient de plus en plus tendue entre les frères «ennemis». La preuve, soixante douze heures après la mise en route de cet arrêté, ce sont plus de 200 véhicules banalisés qui ont été pris en partie par les chauffeurs et autres propriétaires de taxis-compteurs. «Nous continuerons de les poursuivre jusqu’à ce qu’ils cessent leurs activités. Parce que, ils nous gênent. Alors qu’ils ne payent rien à l’Etat de Côte d’Ivoire», lance Abou Dosso, membre du Groupement des propriétaires des taxis-compteurs de Côte d’Ivoire. Qui, se dit heureux de la décision prise par le ministre de l’Intérieur. De leur côté, les propriétaires des véhicules banalisés ne veulent pas se laisser faire. Ils retournent l’ascenseur à ceux qu’ils considèrent comme les «judas» du monde des transports. le mardi 28 août dernier, ceux-ci ont empêché les taxis-compteurs qui se muent en wôrô-wôrô de stationner dans certaines gares, notamment à Yopougon, Treichville et Marcory. Pour ces derniers, le gouvernement ne doit pas les mettre hors du circuit. Puisqu’ils font rentrer, selon eux, de l’argent dans les caisses de l’Etat. Ils en veulent pour preuve, les taxes communales. Qui, à leur tour, les reversent dans les Trésoreries de l’Etat. «Nous participons à notre modeste niveau au développement du transport. Nous faisons en sorte que les fonctionnaires et autres populations arrivent tôt sur leur lieu de travail ou à leur rendez-vous», indique Bolla Georges, un ancien cadre d’une banque de la place, aujourd’hui à la retraite devenu, par la force de la situation économique du pays, propriétaire de véhicule banalisé, assurant la ligne Riviera 2-Treichville. Pour lui, l’Etat a le devoir de revoir sa position. Parce que, cela ne va aucunement résoudre, non seulement le déficit du transport à Abidjan, mais il y aura toujours des palabres entre les conducteurs des taxis-compteurs et ceux des véhicules banalisés.

J.A
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