Les parents d’élèves qui trouvent que, depuis des années, ils sont mis à l’écart dans la gestion des établissements scolaires, souhaitent désormais occuper une place de choix au sein des Coges (Comité de gestion des établissements scolaires). Selon eux, les Coges sont gérés par des clubs d’amis d’enseignants, qui font de cette structure, leur patrimoine privé. Selon eux, les parents d’élèves qui sont les premiers éducateurs des enfants, veulent prendre une part active à tout ce qui touche à la vie des élèves. «Si la présence des Coges dans certains pays, a pour objectif d’écarter les parents d’élèves, il appartient alors aux parents qui sont les premiers encadreurs et éducateurs, de bouter hors de l’école, les Coges». Telle est la mise en garde formulée par M. Martin Itoua, président de la Fédération africaine des parents d’élèves (Fape). C’était le samedi 25 août dernier, au terme du 4e congrès ordinaire de la Fédération nationale des parents d’élèves et étudiants catholique de Côte d’Ivoire (Fenapc), qui a eu lieu à l’Inp-hb de Yamoussoukro. Autour du thème, «Dynamique partenariale ; la solution pour une meilleure éducation». Selon le premier responsable de la Fape, l’on assiste à une confusion, entre les Coges et les parents dans certains pays. Alors que, indique-t-il, les rôles sont bien différents les uns des autres. «Les parents sont des sociologues organisés à l’école. Ce sont des partenaires. Les Coges ont quant à eux, un caractère purement technique lié à des projets bien précis. Il faut en préciser les rôles et les responsabilités, pour ne pas mêler une structure technique, à une structure morale», a soutenu M. Itoua. Pour qui, sans les parents, il n’y a pas d’école, et vice versa. Au terme de congrès, M. Amichia Jean-Claude a été plébiscité par ses pairs, pour présider aux destinées de la Fenapec. Celui-ci assurait l’intérim du premier président décédé, il y a quelques années.
Fatime Souamée
Fatime Souamée
