Les chauffeurs de taxis intercommunaux tiennent le bon bout. Après plusieurs rencontres avec le ministère des Transports, «le gouvernement a accepté que les wôrô-wôrô reprennent leurs activités». Ces propos sont du secrétaire général du syndicat autonome des chauffeurs et propriétaires de taxis intercommunaux de Côte d’Ivoire (Satici), Pascal Hien. Hier, à l’occasion d’une réunion avec ses adhérents, à Cocody, il a rassuré ceux-ci et leur a demandé un peu de patience. «La reprise est une question de quelques jours. L’Etat s’est rendu compte de notre poids et est disposé à nous trouver un statut afin que nous travaillons dans la légalité», a affirmé le Sg. Dans une salle de l’Hôtel de ville, archi comble, Pascal Hien, a indiqué que le ministère des Transports n’a pas fermé la porte à toute négociation et a demandé que les acteurs des taxis banalisés leur fassent des propositions. «C’est ce que nous avons fait. Les agents sont en train de les étudier. Attendons», a-t-il répété sans cesse. Quant à Doukouré Yssouf, de la fédération des syndicats de chauffeurs de taxis (Fisca), il a ajouté qu’une pétition de 1500 personnes a permis de montrer aux autorités que les populations réclament les wôrô-wôrô. Prenant la parole, le Sg de l’Union des fédérations et syndicats de chauffeurs de Cocody (Ufesco), Jacob Koffi, a interpellé ses pairs afin qu’ils songent à renouveler leur parc automobile et à épouser l’ère du temps qui commande que le secteur des transports soit modernisé.
Ahua K.
Ahua K.