Après Dabou, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur s’est rendu à Noé dans le département d’Aboisso, le 31 août 2012. Il s’est agi pour lui de requinquer le moral des troupes des FRCI basées à la frontière ivoiro-ghanéenne.
A Aboisso comme à Noé, le ministre Hamed Bakayoko, qui a fait une escale à Krindjabo pour présenter ses civilités à sa majesté Nanan Amon N’douffou, a livré un message identique aux FRCI. Après la revue des troupes en stationnement à la frontière de Noé, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur s’est rendu dans le camp des FRCI pour une séance de travail, d’information et de sensibilisation face à la situation qui prévaut après les récentes attaques enregistrées ce mois d’août. « Mettez fin aux projets malsains des déstabilisateurs de la Côte d’Ivoire. Vous avez les encouragements du Président de la République, son excellence Alassane Ouattara », a-t-il lancé à l’endroit des soldats. Bien avant, à l’amphithéâtre de l’INFAS de la ville d’Aboisso, le sécurocrate du Gouvernement n’a pas fait de cadeau aux déstabilisateurs de la Côte d’Ivoire. « Les palabres des élections sont derrière nous. Quand c’est fini, comme aux jeux olympiques, c’est fini. On ne peut pas trainer les palabres des élections pendant 5 ans. C’est ainsi que tous les pays du monde fonctionnent. Malheureusement dans notre pays, il y en a qui veulent qu’on traine indéfiniment le contentieux électoral. Beaucoup de partisans de Laurent Gbagbo estiment que ce n’est pas encore fini et demandent un match retour. Qu’ils sachent qu’ils ne peuvent pas changer l’ordre des choses. Je suis à Aboisso après Dabou. Ce n’est pas par choix politique c’est parce que Aboisso est dans leur cible. Je suis venu vous sensibiliser afin qu’à votre tour vous sensibilisiez vos enfants », a souligné Hamed Bakayoko à l’endroit des populations. Poursuivant son propos, il s’est voulu ferme avec les sympathisants et militants de Laurent Gbagbo. « Ils tentent mais ils ne réussiront jamais. Le doyen Bléhoué Aka est dans la salle mais pourquoi Sansan Kouao et Assoa Adou se cachent-ils ? », s’est-il interrogé. S’agissant de la sécurité à Aboisso et à Noé, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur a indiqué être résolu à donner les moyens qu’il faut aux FRCI pour parer à toute d’attaque d’où qu’elle vient. «Comme ils disent qu’ils sont au sérieux. Nous sommes aussi au sérieux. Nous n’auront aucun état d’âme face aux déstabilisateurs de la Côte d’Ivoire. Je suis venu vous dire d’être vigilants», a-t-il enjoint aux FRCI. Toutefois, avant de quitter la capitale du Sanwi, Hamed Bakayoko a mis en garde les FRCI contre les excès de zèle : « Je demande aux FRCI que cette situation ne doit pas être l’occasion de bavures ni de perquisitions dans les domiciles ». Condamnant le récent meurtre du commissaire Amané Alain du 29ème arrondissement par des éléments des FRCI, le ministre Hamed Bakayoko a fait savoir que les auteurs qui ont été identifiés et arrêtés, répondront de leurs actes devant le tribunal militaire.
Dosso Villard, envoyé Spécial
A Aboisso comme à Noé, le ministre Hamed Bakayoko, qui a fait une escale à Krindjabo pour présenter ses civilités à sa majesté Nanan Amon N’douffou, a livré un message identique aux FRCI. Après la revue des troupes en stationnement à la frontière de Noé, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur s’est rendu dans le camp des FRCI pour une séance de travail, d’information et de sensibilisation face à la situation qui prévaut après les récentes attaques enregistrées ce mois d’août. « Mettez fin aux projets malsains des déstabilisateurs de la Côte d’Ivoire. Vous avez les encouragements du Président de la République, son excellence Alassane Ouattara », a-t-il lancé à l’endroit des soldats. Bien avant, à l’amphithéâtre de l’INFAS de la ville d’Aboisso, le sécurocrate du Gouvernement n’a pas fait de cadeau aux déstabilisateurs de la Côte d’Ivoire. « Les palabres des élections sont derrière nous. Quand c’est fini, comme aux jeux olympiques, c’est fini. On ne peut pas trainer les palabres des élections pendant 5 ans. C’est ainsi que tous les pays du monde fonctionnent. Malheureusement dans notre pays, il y en a qui veulent qu’on traine indéfiniment le contentieux électoral. Beaucoup de partisans de Laurent Gbagbo estiment que ce n’est pas encore fini et demandent un match retour. Qu’ils sachent qu’ils ne peuvent pas changer l’ordre des choses. Je suis à Aboisso après Dabou. Ce n’est pas par choix politique c’est parce que Aboisso est dans leur cible. Je suis venu vous sensibiliser afin qu’à votre tour vous sensibilisiez vos enfants », a souligné Hamed Bakayoko à l’endroit des populations. Poursuivant son propos, il s’est voulu ferme avec les sympathisants et militants de Laurent Gbagbo. « Ils tentent mais ils ne réussiront jamais. Le doyen Bléhoué Aka est dans la salle mais pourquoi Sansan Kouao et Assoa Adou se cachent-ils ? », s’est-il interrogé. S’agissant de la sécurité à Aboisso et à Noé, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur a indiqué être résolu à donner les moyens qu’il faut aux FRCI pour parer à toute d’attaque d’où qu’elle vient. «Comme ils disent qu’ils sont au sérieux. Nous sommes aussi au sérieux. Nous n’auront aucun état d’âme face aux déstabilisateurs de la Côte d’Ivoire. Je suis venu vous dire d’être vigilants», a-t-il enjoint aux FRCI. Toutefois, avant de quitter la capitale du Sanwi, Hamed Bakayoko a mis en garde les FRCI contre les excès de zèle : « Je demande aux FRCI que cette situation ne doit pas être l’occasion de bavures ni de perquisitions dans les domiciles ». Condamnant le récent meurtre du commissaire Amané Alain du 29ème arrondissement par des éléments des FRCI, le ministre Hamed Bakayoko a fait savoir que les auteurs qui ont été identifiés et arrêtés, répondront de leurs actes devant le tribunal militaire.
Dosso Villard, envoyé Spécial