M. Joseph Léon Ebagnérin, président du conseil d’administration de la Cnps, 1er secrétaire général adjoint chargé de l’administration et porte-parole de l’union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci) a lancé hier, au centre des conférences du ministère des Affaires étrangères au Plateau, sa campagne pour le poste de secrétaire général de l’Ugtci qu’il brigue pour le 8ème congrès de cette centrale syndicale prévu les 6, 7 et 8 septembre prochains à Abidjan.
A cette occasion, le candidat Ebagnérin a invité les acteurs du monde du travail à un dialogue constant et à un partenariat des plus pro-actifs pour éviter une déflagration sociale. Mieux, pour la réussite du forum social débuté il y a quelques jours, il appartiendra aux travailleurs et au gouvernement de s’organiser dans une thématique de compromis équitables, a-t-il fait remarquer. « Il faut éviter que le front social s’allume, que tout le monde se trouve coincé. Désormais, nous nous voyons dans une position de pro-activité », a averti M. Joseph Ebagnérin. Selon lui, le syndicalisme de participation responsable que l’Ugtci arbore doit faire sa mue sur la base d’un dialogue permanent et persévérant. « Il nous faut aujourd’hui réorienter notre approche syndicale. Car les exigences de l’heure nous l’imposent(…)
La vision qui nous anime tient simplement de ce qu’à chaque époque, ses hommes et pour chacun, une heure » a indiqué le candidat Ebagnérin qui, s’il est élu le 8 septembre prochain à la tête de l’Ugtci, compte axer d’abord son mandat de cinq ans sur la réorganisation et la formation des animateurs de la centrale syndicale. Car après 50 ans d’existence, l’Ugtci a besoin d’un nouveau souffle pour répondre au mieux aux préoccupations des travailleurs. « Notre équipe s’engage à redonner à notre centrale syndicale, ses lettres de noblesse » a promis M. Joseph Ebagnérin. Lequel a inscrit au rang des priorités, entre autres, la reforme du code du travail, du statut général de la Fonction publique et de la convention collective interprofessionnelle, le relèvement du salaire minimum garanti, le déblocage des salaires, la concertation entre l’Etat et les autorités patronales et un partenariat avec les gestionnaires des ressources humaines pour le respect des lois et de la réglementation du travail. Les délégations des unions régionales des travailleurs de Bouaké et de Gagnoa, trois secrétaires généraux adjoints du comité directeur et 300 secrétaires généraux délégués sur 400 de l’Ugtci ont apporté leur soutien hier à la candidature de M. Joseph Ebagnérin. Outre celui-ci, Mme Coulibaly Marietou et M. Adé Mensah, secrétaire général sortant briguent également le poste de secrétaire général de la plus ancienne centrale syndicale ivoirienne (4 août 1962).
Didier Kéi
A cette occasion, le candidat Ebagnérin a invité les acteurs du monde du travail à un dialogue constant et à un partenariat des plus pro-actifs pour éviter une déflagration sociale. Mieux, pour la réussite du forum social débuté il y a quelques jours, il appartiendra aux travailleurs et au gouvernement de s’organiser dans une thématique de compromis équitables, a-t-il fait remarquer. « Il faut éviter que le front social s’allume, que tout le monde se trouve coincé. Désormais, nous nous voyons dans une position de pro-activité », a averti M. Joseph Ebagnérin. Selon lui, le syndicalisme de participation responsable que l’Ugtci arbore doit faire sa mue sur la base d’un dialogue permanent et persévérant. « Il nous faut aujourd’hui réorienter notre approche syndicale. Car les exigences de l’heure nous l’imposent(…)
La vision qui nous anime tient simplement de ce qu’à chaque époque, ses hommes et pour chacun, une heure » a indiqué le candidat Ebagnérin qui, s’il est élu le 8 septembre prochain à la tête de l’Ugtci, compte axer d’abord son mandat de cinq ans sur la réorganisation et la formation des animateurs de la centrale syndicale. Car après 50 ans d’existence, l’Ugtci a besoin d’un nouveau souffle pour répondre au mieux aux préoccupations des travailleurs. « Notre équipe s’engage à redonner à notre centrale syndicale, ses lettres de noblesse » a promis M. Joseph Ebagnérin. Lequel a inscrit au rang des priorités, entre autres, la reforme du code du travail, du statut général de la Fonction publique et de la convention collective interprofessionnelle, le relèvement du salaire minimum garanti, le déblocage des salaires, la concertation entre l’Etat et les autorités patronales et un partenariat avec les gestionnaires des ressources humaines pour le respect des lois et de la réglementation du travail. Les délégations des unions régionales des travailleurs de Bouaké et de Gagnoa, trois secrétaires généraux adjoints du comité directeur et 300 secrétaires généraux délégués sur 400 de l’Ugtci ont apporté leur soutien hier à la candidature de M. Joseph Ebagnérin. Outre celui-ci, Mme Coulibaly Marietou et M. Adé Mensah, secrétaire général sortant briguent également le poste de secrétaire général de la plus ancienne centrale syndicale ivoirienne (4 août 1962).
Didier Kéi