Le président sortant de la Confédération africaine de football (Caf), Issa Hayatou, candidat à
sa propre succession, a réalisé le coup de force parfait, hier lundi 3 septembre 2012. Il a réussi à écarter l’Ivoirien Jacques Anouma de la course à la présidence de la Caf. En effet, les présidents des fédérations, sous la menace d’Hayatou, ont dit oui, à une écrasante majorité, aux amendements de l’Algérien Raouraoua (Fédération algérienne), soumis au vote hier, aux Seychelles. L’assemblée générale extraordinaire de la Caf indique que pour être candidat à la présidence de la Confédération, il faut être membre coopté du comité exécutif. A l’issue du vote, ce sont 44 fédérations qui ont donné leur accord à cet amendement, 10 contre et deux abstentions. Le Sénégal, le Mali, le Burundi, le Liberia, le Niger et la Côte d’Ivoire sont restés opposés à cette décision. Au cours de la séance du comité exécutif de vendredi dernier, une source indique que le président Hayatou, dans un excès de colère mal contenu, a clairement lancé au visage de Jacques Anouma avoir fait cette proposition pour écarter tout membre du comité exécutif non coopté. Cette adoption du texte fait désormais du Camerounais, le candidat unique à sa propre succession. Après 24 ans de règne, Hayatou va encore passer quatre années à la tête de l’institution. Cependant, les soutiens d’Anouma ont menacé de saisir le Tribunal arbitral du sport (Tas) pour espérer casser ce projet jugé discriminatoire et taillé sur mesure. Il faut souligner que les présidents des fédérations qui dénonçaient le mode opératoire, le vote à main levée, ont fini par plier. Car les déclarations du président de la Fifa, Sepp Blatter ont fait balancer les choses en faveur d’Hayatou. Blatter, ayant pris fait et cause pour Hayatou a déclaré que ces nouveaux textes venaient pour la promotion du football africain. Ce soutien de poids et de dernière minute a certainement fait craquer beaucoup.
Alexis Adélé
sa propre succession, a réalisé le coup de force parfait, hier lundi 3 septembre 2012. Il a réussi à écarter l’Ivoirien Jacques Anouma de la course à la présidence de la Caf. En effet, les présidents des fédérations, sous la menace d’Hayatou, ont dit oui, à une écrasante majorité, aux amendements de l’Algérien Raouraoua (Fédération algérienne), soumis au vote hier, aux Seychelles. L’assemblée générale extraordinaire de la Caf indique que pour être candidat à la présidence de la Confédération, il faut être membre coopté du comité exécutif. A l’issue du vote, ce sont 44 fédérations qui ont donné leur accord à cet amendement, 10 contre et deux abstentions. Le Sénégal, le Mali, le Burundi, le Liberia, le Niger et la Côte d’Ivoire sont restés opposés à cette décision. Au cours de la séance du comité exécutif de vendredi dernier, une source indique que le président Hayatou, dans un excès de colère mal contenu, a clairement lancé au visage de Jacques Anouma avoir fait cette proposition pour écarter tout membre du comité exécutif non coopté. Cette adoption du texte fait désormais du Camerounais, le candidat unique à sa propre succession. Après 24 ans de règne, Hayatou va encore passer quatre années à la tête de l’institution. Cependant, les soutiens d’Anouma ont menacé de saisir le Tribunal arbitral du sport (Tas) pour espérer casser ce projet jugé discriminatoire et taillé sur mesure. Il faut souligner que les présidents des fédérations qui dénonçaient le mode opératoire, le vote à main levée, ont fini par plier. Car les déclarations du président de la Fifa, Sepp Blatter ont fait balancer les choses en faveur d’Hayatou. Blatter, ayant pris fait et cause pour Hayatou a déclaré que ces nouveaux textes venaient pour la promotion du football africain. Ce soutien de poids et de dernière minute a certainement fait craquer beaucoup.
Alexis Adélé