Jacques Anouma préparait les élections à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf) depuis 2002, suite à son avènement au poste de président de la Fédération ivoirienne de football. Mais les choses vont prendre un sérieux coup à partir de 2011.
Qui veut aller loin ménage sa monture. Cet adage, Jacques Anouma l'avait fait sien avec son équipe mise sur pied pour la conquête de la Caf. C'est en 2002 que l'ex-membre du comité directeur de l'Asec Mimosas, Jacques Anouma a mis en ordre de bataille ses "lieutenants" de façon méthodique et surtout sans publicité. Dans sa progression, Jacques Anouma devrait s'emparer de la présidence de l'Ufoa, une union qui regroupait en son sein 16 fédérations ouest-africaines. Ce qui a été fait à partir d'avril 2004. Mais le camp Hayatou qui était au courant de ses ambitions du moins légitimes, va créer la chienlit en installant un bicéphalisme à la tête de l'Ufoa, avec d'un côté Jacques Anouma et de l'autre le Nigérian Amos Adamu. Obligé de lâcher la présidence de l'Union des fédérations ouest africaines de football, Jacques Anouma va gravir un autre palier. En 2006, il est élu avec brio membre du comité exécutif de la Fifa au Caire malgré l'opposition du président de la Caf, Issa Hayatou qui avait pourtant donné des consignes de vote aux 53 délégués. "C'est en février 2009 que Jacques Anouma devrait affronter Issa Hayatou lors du congrès de Lagos au Nigéria. Mais nous avons estimé qu'il n'était pas suffisamment prêt. Nous avons décidé qu'il se présente en 2013. Parce que le président de la Caf avait promis se retirer après la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Anouma a montré sa bonne foi en laissant Hayatou être le seul candidat en 2009. De toutes les façons, nous avons un électorat crédible et sûr au cas où Hayatou faisait volte-face. Cependant, nous n'avons jamais pensé que notre champion allait être dépossédé de ses apparats de chef chez lui au pays. Cela a compliqué les choses", dira un des soutiens indéfectibles de Jacques Anouma et par ailleurs président de fédération dans la sous-région, joint hier mardi au téléphone. De l'avis de nombreux sportifs, Jacques Anouma a pris un sérieux coup au moral et a vu ses chances de contrôler la Caf s'amenuiser à la fin de la crise postélectorale et surtout des pressions subies pour qu'il lâche son fauteuil de président de la Fif, alors qu'il venait d'être fraîchement réélu membre au comité exécutif de la Fifa à Karthoum au Soudan (février 2011).
Qui veut aller loin ménage sa monture. Cet adage, Jacques Anouma l'avait fait sien avec son équipe mise sur pied pour la conquête de la Caf. C'est en 2002 que l'ex-membre du comité directeur de l'Asec Mimosas, Jacques Anouma a mis en ordre de bataille ses "lieutenants" de façon méthodique et surtout sans publicité. Dans sa progression, Jacques Anouma devrait s'emparer de la présidence de l'Ufoa, une union qui regroupait en son sein 16 fédérations ouest-africaines. Ce qui a été fait à partir d'avril 2004. Mais le camp Hayatou qui était au courant de ses ambitions du moins légitimes, va créer la chienlit en installant un bicéphalisme à la tête de l'Ufoa, avec d'un côté Jacques Anouma et de l'autre le Nigérian Amos Adamu. Obligé de lâcher la présidence de l'Union des fédérations ouest africaines de football, Jacques Anouma va gravir un autre palier. En 2006, il est élu avec brio membre du comité exécutif de la Fifa au Caire malgré l'opposition du président de la Caf, Issa Hayatou qui avait pourtant donné des consignes de vote aux 53 délégués. "C'est en février 2009 que Jacques Anouma devrait affronter Issa Hayatou lors du congrès de Lagos au Nigéria. Mais nous avons estimé qu'il n'était pas suffisamment prêt. Nous avons décidé qu'il se présente en 2013. Parce que le président de la Caf avait promis se retirer après la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Anouma a montré sa bonne foi en laissant Hayatou être le seul candidat en 2009. De toutes les façons, nous avons un électorat crédible et sûr au cas où Hayatou faisait volte-face. Cependant, nous n'avons jamais pensé que notre champion allait être dépossédé de ses apparats de chef chez lui au pays. Cela a compliqué les choses", dira un des soutiens indéfectibles de Jacques Anouma et par ailleurs président de fédération dans la sous-région, joint hier mardi au téléphone. De l'avis de nombreux sportifs, Jacques Anouma a pris un sérieux coup au moral et a vu ses chances de contrôler la Caf s'amenuiser à la fin de la crise postélectorale et surtout des pressions subies pour qu'il lâche son fauteuil de président de la Fif, alors qu'il venait d'être fraîchement réélu membre au comité exécutif de la Fifa à Karthoum au Soudan (février 2011).