Après le refus de la liberté sous caution, c’est maintenant la demande d’extradition qui a été reportée au 13 Septembre. Qu’est-ce que cela implique pour l’ex Ministre du Budget de l’ex-régime Gbagbo.
L’affaire Katinan Koné continue de connaitre des rebondissements. C’est du moins ce qui ressort des derniers évènements. Après le refus de la liberté provisoire et de la libération sous caution du porte-parole de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, c’est l’audience de demande d’extradition qui a été reportée au 13 septembre prochain. Le juge Aboagye Tandoh dans son verdict a affirmé ce qui suit : « tout en refusant la mise en liberté sous caution, j`appelle le ministère public à accélérer la procédure d`extradition en transmettant les documents nécessaires d`ici au jeudi 13 septembre ». Ainsi donc une audience devra se tenir le même jour, selon le juge du Tribunal. De ce fait, le sort de Koné Katinan serait-il alors scellé à tout point de vue? Car à l’analyse, cette extradition bien que reportée, risque d’être exécuter par les autorités Ghanéennes, ce qui réjouira les autorités ivoiriennes qui ont entrepris par une bataille juridico diplomatique depuis son arrestation en Août dernier. Car, sur le plan politique, tout a déjà été joué. Puisque, la visite à Abidjan du Président ghanéen John Dramani Mahama avait pour l’objectif renforcer les relations bilatérales entre les deux pays sur le plan sécuritaire. A ce propos, il a réaffirmé que son pays comptait s’investir dans le renforcement de la sécurité et ne laisserait donc pas le Ghana être une « base arrière » pour déstabiliser la Côte d`Ivoire, cela fait implicitement référence aux partisans de l`ex-président Gbagbo. Cela a en outre créé des tensions entre Accra et Abidjan. Par ailleurs, le tête à tête entre les deux chefs d’Etats à livré divers secrets notamment des dossiers de plans de déstabilisation, présentés par le Ministre de l’Intérieur, Ahmed Bakayoko. Ceux-ci ont été préparés et installés par les pro-Gbagbo depuis le pays du Président Dramani Mahamani. De plus sur le plan juridique, La bataille semble déjà perdue ; car selon une information rélayée par le journal gouvernemental, « Fraternité Matin », « le bureau des réfugiés du Ghana affirme que l’ex ministre du Budget de Laurent Gbagbo n’a pas le statut de réfugié politique au Ghana. Elle précise plutôt que Koné Katinan a déposé une demande dans ce sens qui est en cours d’extradition » cite le quotidien. Rappelons que, Koné Katinan était visé par un mandat d`arrêt international, émis par Abidjan, pour "crimes économiques" en tant que ministre du Budget durant la crise née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir après sa défaite face Alassane Ouattara en décembre 2010. Cette situation fait référence aux attaques meurtrières contre l`armée ivoirienne début août où, le gouvernement du président Ouattara avait mis en cause des miliciens et militaires pro-Gbagbo qui bénéficieraient du soutien d`exilés au Ghana, des accusations que le parti de Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI) a toujours rejeté.
RUTH KAMONOU
L’affaire Katinan Koné continue de connaitre des rebondissements. C’est du moins ce qui ressort des derniers évènements. Après le refus de la liberté provisoire et de la libération sous caution du porte-parole de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, c’est l’audience de demande d’extradition qui a été reportée au 13 septembre prochain. Le juge Aboagye Tandoh dans son verdict a affirmé ce qui suit : « tout en refusant la mise en liberté sous caution, j`appelle le ministère public à accélérer la procédure d`extradition en transmettant les documents nécessaires d`ici au jeudi 13 septembre ». Ainsi donc une audience devra se tenir le même jour, selon le juge du Tribunal. De ce fait, le sort de Koné Katinan serait-il alors scellé à tout point de vue? Car à l’analyse, cette extradition bien que reportée, risque d’être exécuter par les autorités Ghanéennes, ce qui réjouira les autorités ivoiriennes qui ont entrepris par une bataille juridico diplomatique depuis son arrestation en Août dernier. Car, sur le plan politique, tout a déjà été joué. Puisque, la visite à Abidjan du Président ghanéen John Dramani Mahama avait pour l’objectif renforcer les relations bilatérales entre les deux pays sur le plan sécuritaire. A ce propos, il a réaffirmé que son pays comptait s’investir dans le renforcement de la sécurité et ne laisserait donc pas le Ghana être une « base arrière » pour déstabiliser la Côte d`Ivoire, cela fait implicitement référence aux partisans de l`ex-président Gbagbo. Cela a en outre créé des tensions entre Accra et Abidjan. Par ailleurs, le tête à tête entre les deux chefs d’Etats à livré divers secrets notamment des dossiers de plans de déstabilisation, présentés par le Ministre de l’Intérieur, Ahmed Bakayoko. Ceux-ci ont été préparés et installés par les pro-Gbagbo depuis le pays du Président Dramani Mahamani. De plus sur le plan juridique, La bataille semble déjà perdue ; car selon une information rélayée par le journal gouvernemental, « Fraternité Matin », « le bureau des réfugiés du Ghana affirme que l’ex ministre du Budget de Laurent Gbagbo n’a pas le statut de réfugié politique au Ghana. Elle précise plutôt que Koné Katinan a déposé une demande dans ce sens qui est en cours d’extradition » cite le quotidien. Rappelons que, Koné Katinan était visé par un mandat d`arrêt international, émis par Abidjan, pour "crimes économiques" en tant que ministre du Budget durant la crise née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir après sa défaite face Alassane Ouattara en décembre 2010. Cette situation fait référence aux attaques meurtrières contre l`armée ivoirienne début août où, le gouvernement du président Ouattara avait mis en cause des miliciens et militaires pro-Gbagbo qui bénéficieraient du soutien d`exilés au Ghana, des accusations que le parti de Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI) a toujours rejeté.
RUTH KAMONOU