Elle n’est sans doute pas renversante mais, l’information donnée, samedi par Hamed Bakayoko, au sujet de Charles Blé Goudé, n’est pas moins une révélation. Elle confirme, en effet, ce qui se disait sur la courbette que feraient nuitamment des caciques du clan Gbagbo auprès du régime en place. Au nombre de ces indécrottables du défunt pouvoir frontiste, Charles Blé Goudé. Il jouerait ainsi sur trois tableaux. Le jour, il se pose en homme de paix, appelant le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny, à discuter avec lui. La nuit, selon des sources militaires, il serait aux côtés des déstabilisateurs. Dans le même temps, il téléphone à Hamed Bakayoko. De quoi parle-t-il avec le ministre de l’Intérieur ? En fin politicien, celui-ci n’a rien voulu dévoiler. Mais, tous devinent. Que peut demander Blé Goudé à Hamed Bakayoko si ce n’est l’abandon des charges qui pèsent sur lui ? L’ancien leader des ‘’jeunes patriotes’’, quoiqu’on dise, vit difficilement sa situation d’exilé pas forcément aisée. Vraisemblablement, il voudrait que le ministre Bakayoko intercède pour lui auprès du président Ouattara. Surtout que ses camarades déstabilisateurs commencent sérieusement, à être coincés, comme c’est le cas pour Justin Katinan Koné. Et que les soldats chargés de faire le boulot, sont mis en déroute. Le premier tableau sur lequel il jouait aussi, ne servirait à rien, si les arrières ne sont pas assurés. Celui qui peut les garantir, s’appelle Alassane Ouattara. Et, un de ses bons ‘’petits’’, se nomme Hamed Bakayoko. Charles Blé Goudé le sait.
Les partisans de Laurent Gbagbo qui continuent aveuglement une pseudo-lutte pour le retour de leur mentor, devraient donc déposer les armes.
M. Dossa
Les partisans de Laurent Gbagbo qui continuent aveuglement une pseudo-lutte pour le retour de leur mentor, devraient donc déposer les armes.
M. Dossa