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Politique Publié le lundi 10 septembre 2012 | L’Inter

Menace de déstabilisation : Hamed Bakayoko et les jeunes patriotes dans un deal

© L’Inter Par DR
Décrispation: le ministre Hamed Bakayoko répond à l`invitation d`une coalition de jeunes patriotes
Samedi 8 septembre 2012. Abidjan, commune de Yopougon. Le ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur Hamed Bakayoko répond à l`invitation de la Coalition de la jeunesse patriotique pour la paix et la réconciliation
« Je ne suis pas venu vous arracher vos convictions; je veux respecter vos convictions. La liberté de penser est une des libertés fondamentales. Donc chacun de nous doit être libre de ses convictions, de son engagement ». C’est par ces mots - qui ont arraché des ovations à la foule - que le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, a entamé son propos samedi dernier au Baron Bar de Yopougon, devant des centaines de jeunes patriotes rassemblés au sein de la Coalition de la jeunesse patriotique pour la paix et la réconciliation (CJPPR). Parlant à ces jeunes qui ont réaffirmé leur attachement à l’ex-président Laurent Gbagbo, Hamed Bakayoko a dit de ne pas être venu les transformer en sympathisants d’un parti politique. « Je suis venu vous tendre la main. Je suis venu prolonger la main tendue du président de la République, pour voir, malgré les divergences, ce que nous pouvons faire ensemble pour avancer », a-t-il expliqué. Hamed Bakayoko a dit avoir compris la nécessité d’occuper sainement les jeunes, pour ne pas les laisser à la merci des fauteurs de troubles. « Je me dis que si on ne vous approche pas, on va vous laisser à la merci de gens qui font des jeunes en difficulté; des jeunes qui ont besoin de travailler et d’avenir, un fonds de commerce. Je ne veux plus qu’on prenne les jeunes en otage. Le jeune, on sait ce qu’il veut. Il se cherche, donc il veut travailler. C’est sa première conviction, c’est son premier parti politique », a dit Hamed Bakayoko. Qui a donc demandé aux jeunes de s’organiser autour du travail, loin des mobilisations de masse qui n’apportent aucun changement dans leur vie. Séance tenante, il a promis de trouver du travail à leur leader, Zady Djédjé, dès ce lundi 10 septembre 2012. Se tournant vers le maire de Yopougon, le Dr Yao Yao Bertin, assis à la table de séance, le ministre de l’Intérieur a promis aux jeunes patriotes de faire embaucher 10 d’entre eux à la mairie de Yopougon, au cours de la semaine du 10 au 15 septembre 2012. Il leur a aussi demandé d’établir une liste d’un millier de jeunes avec leurs qualifications. Liste qu’il entend confier au maire afin que ce dernier négocie des embauches avec toutes les entreprises exerçant dans sa commune. L’objectif étant de trouver de l’emploi à au moins 30% des personnes listées. « Donc, c’est un deal que je vous propose. Moi, je vous propose du travail. Mais je vous demande d’être vigilants pour protéger la paix. Parce que sans la paix, il n’y a pas de travail », a-t-il fait remarquer. Convaincu que « le pays va tourner en rond, si on ne fait rien pour les jeunes », Hamed Bakayoko a invité les partisans de Laurent Gbagbo à ne plus accepter d’être manipulés, à ne plus sacrifier leur vie « pour des gens qui ne sont pas là. Des gens qui ne sont pas à vos côtés et qui ne font rien de concret pour vous ». Dans son discours, le ministre d’Etat a dit être en contact avec le leader de la jeunesse patriotique en exil. « Blé Goudé m’appelle. Nous nous parlons au téléphone », a-t-il indiqué. Avant son intervention, le président de la CJPPR, Zady Djédjé, a traduit l’engagement de ses camarades à ?uvrer pour la paix et la réconciliation, comme en témoigne la caravane organisée en avril dernier. « Ceux qui rêvent de coup d’Etat doivent arrêter de rêver. La Côte d’Ivoire ne peut aller de guerre en guerre. Laurent Gbagbo m’a appris le dialogue, c’est pourquoi je veux dialoguer avec Hamed Bakayoko », a déclaré Zady Djédjé. Avant d’ajouter que la jeunesse patriotique accepte la main tendue du président Ouattara. Quant au maire Yao Yao Bertin, il a remercié le ministre de l’Intérieur qui a permis à la commune de Yopougon, de retrouver sa jeunesse qui avait trouvé refuge hors du pays, suite à la crise post-électorale.
H.O
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