47è journée internationale de l’alphabétisation : La Côte d’Ivoire veut passer de 51 à 35% d’analphabètes

La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde, a célébré la 47è journée internationale de l’alphabétisation, le samedi 08 septembre 2012. Placé sous l’égide de la sous l’égide de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), cette célébration avait pour thème «L’alphabétisation, facteur de paix et de réconciliation ». La ministre Kandia Camara a, lors de sa déclaration annoncé, que l’alphabétisation constitue un puissant accélérateur de développement dans la mesure où elle autonomise les populations, en les rendant plus aptes à opérer des choix éclairés et lucides, dans tous les processus sociaux. Pour ce faire, « Notre pays s’inscrit dans cette dynamique des nations du monde et rappelle à la communauté nationale l’intérêt que revêt l’alphabétisation dans le processus de consolidation de la cohésion ». Et a rappelé l’engagement de l’Etat de Côte d’Ivoire face à la question préoccupante de l’analphabétisme. Cette problématique fait l’objet d’une attention d’autant plus grande qu’elle constitue un véritable frein au développement des capacités de production de biens et de valeurs. Avant d’ajouter que la Côte d’Ivoire, « sous la houlette du Président de la république Alassane Ouattara, ambitionne de s’inscrire au nombre des nations émergentes d’ici à l’an 2020. Elle se doit donc dans cette vision, de relever le défi d’une lutte efficace contre l’analphabétisme, en réduisant effectivement le taux de 51% d’analphabètes dans notre pays à 35% en 2020 », a-t-elle dit. Pour la ministre, l’alphabétisation « se révèle donc comme une condition nécessaire pour une participation plus active des populations aux processus démocratiques, de réconciliation et de paix » a-telle soutenu. D’autant qu’elle réduit les inégalités entre les individus et favorise la promotion d’un développement durable. Et, peut, selon elle, efficacement faciliter la cohésion sociale dès lors qu’elle offre l’opportunité à tous les acteurs sociaux de pouvoir interagir et de développer des thématiques susceptibles de féconder la tolérance et la complémentarité des différences.
M.P. K