La presse a relayé l’affaire qui oppose le ministre d’Etat Mabri Toikeusse et son épouse Kourouma Laetitia. Une affaire qui couvait depuis cinq ans et qui vient à explosion avec une expulsion de l’ex épouse et ses cinq enfants de la maison qu’ils occupaient. Que pensent certains Ivoiriens de cette affaire ? Notre panel.
Kouamé Bénédicte, étudiante : ‘’La presse a eu raison de parler de cette affaire’’
« Pour moi c’est un scandale et c’est déshonorant que cela vienne d’un ministre. Si cela avait été un homme pas célèbre, j’aurais considéré ça comme une affaire privée parce que dans tous les couples, il y a des hauts et des bas. On aurait donc considéré cela comme un acte banal. Mais en tant que membre du gouvernement, je suis plus ou moins déçue. Je me dis qu’il aurait pu trouver une solution autre que celle de faire expulser sa femme. Et puis pour que cela ne se répète plus je souhaiterais que le gouvernement s’en saisisse pour faire un peu plus de lumière là-dessus surtout que dans le gouvernement il y a un ministère en charge des droits de la femme, pour voir ce qui s’est passé exactement et dans quelle mesure il serait fautif et pas prendre des sanctions ! Ça devrait servir d’exemple pour que plus jamais une femme ne soit bafouée. Parce que c’est le cas ici avec une femme qui lui a donné cinq enfants. Pour les sanctions je laisse le soin au ministère de la Femme de s’en charger. A partir de tout ce que j’apprends, je pense que la presse a eu raison de parler de cette affaire sinon comment on l’aurait su?»
Mlle Kra Constance, étudiante en histoire ‘’La presse aurait dû passer dessus’’
«Je trouve que c’est une affaire privée. Mais à partir du moment où c’est un homme politique, il aurait pu régler le problème en famille avant que l’affaire n’éclate. Les deux parties pouvaient toujours trouver un terrain d’entente. Il n’est donc pas bon d’exposer la vie de toute une famille. La presse aurait dû passer dessus comme un fait divers et ne pas étaler ça au grand jour en faisant ses grands titres avec cette affaire. C’est vrai qu’on connaît l’affaire Trieweiler en France mais celle de Mabri n’a pas la même dimension. Elle devait être l’affaire des journaux people qui aiment les scandales et non être traitée par les journaux politiques. Je comprends que pour l’homme politique qu’il est, son action n’est pas bonne mais ce n’est par pour autant qu’il fallait l’amplifier. Finalement c’est devenu une affaire d’état. Si le gouvernement peut intervenir pour un dénouement, ce serait bien. En tant que femme, je souhaite que l’aboutissement soit en faveur de la femme parce qu’elle a cinq enfants et c’est son image qui est aussi ternie. Le ministre aussi, à mon avis est en train de foutre sa carrière politique en l’air. C’est à croire qu’on ne peut pas lui confier de grandes responsabilités. Parce que ce que l’opinion retient c’est que le ministre Mabri ne peut pas prétendre diriger tout un pays s’il ne peut pas gérer les problèmes de son foyer»
Gnakalé Bernardin, ingénieur informaticien ‘’C’est une affaire privée mais tout dépend de celui qui apprécie’’
«C’est une affaire qui relève du privé. C’est vrai qu’il est ministre d’état mais c’est une affaire qui concerne sa vie privée. Mais tout dépend de celui qui apprécie. De manière objective, je pense que c’est une affaire privée. Il appartient selon moi, aux autorités d’apprécier. C’est de leur responsabilité. On ne peut pas se mettre à la place des autorités. Sinon si on considère son statut, il n’y aura plus de limite. J’insiste pour dire que c’est une affaire privée. Peut-être évoquera-t-on la morale. Mais ce n’est pas lié au fait qu’il soit ministre. La morale est la même aussi bien pour les personnes publiques que les personnes privées. Si comme vous le dites, il a signé une charte d’éthique, il a l’obligation de s’y soumettre mais moi je ne sais pas ce que dit la charte concernant une telle affaire.»
Djè Bi Eugène, chauffeur de taxi : ‘’C’est une atteinte à la vie privée de toute une famille’’
«A mon avis, cette affaire ne devrait pas être étalée dans la presse puisqu’il s’agit ici de l’épouse d’un ministre d’Etat. C’est une atteinte à la vie privée de toute une famille. C’est un ministre d’Etat et il n’est pas bien d’étaler sa femme et ses enfants dans la presse. Vous et moi connaissons les mentalités de la femme. On ne devrait donc pas s’appuyer sur ses premières déclarations pour publier l’affaire. Ça me fait penser à un problème qui devrait être réglé entre le ministre et sa femme. C’est dire qu’il ne devrait pas aller sur la place publique à traves les médias et même internet. Ce n’est pas bien. C’est une affaire privée, que le ministre devait gérer comme on le fait entre mari et femme même si l’affaire dure depuis cinq ans. J’ai d’ailleurs lu dans la presse que le ministre était en voyage quand la femme a été vidée de la maison. Il pouvait gérer ce problème à son retour. Je trouve donc dommage que cela ait été très tôt traité par la presse. Je trouve cela anormal»
Ahipoh Guédé Jean Luc, coiffeur ‘’Les deux personnes doivent savoir régler leur problème’’
«Je crois que si la femme a été expulsée, c’est parce qu’elle a fait quelque chose. Elle doit s’expliquer. De mon point de vue, l’affaire est privée mais les deux doivent savoir régler leur problème. Ce n’est pas bien que cette histoire soit dans la presse. Les deux peuvent régler leur problème en s’asseyant pour discuter»
Assi Cyrille, zootechnicien ‘’Cette affaire n’honore pas notre pays pour un ministre’’
« C’est une affaire privée qui ne concerne pas l’Etat. Au ministre de gérer son affaire puisque son mariage date de longtemps et avant qu’il ne soit nommé ministre. Le gouvernement n’a rien à y voir. C’est à lui de régler l’affaire. Et je pense qu’il en est capable parce que c’est lui l’homme. L’affaire peut le salir et il lui appartient de savoir la gérer. Je suis d’accord avec ceux qui pensent que ce problème peut porter un coup à sa carrière politique parce que c’est lui qui doit donner l’exemple. Un ministre ne doit pas se comporter de cette façon. Il doit surmonter ses problèmes et se mettre ensemble avec la femme qui doit aussi mettre un peu d’eau dans son vin. On ne peut pas laisser une femme avec cinq enfants. Et je trouve normal que la presse parle de cette affaire parce qu’il s’agit d’un ministre. Ça n’honore pas notre pays pour un ministre. »
Mathias Akou, sans emploi ‘’C’est une affaire privée. N’en parlons pas trop’’
«C’est une affaire privée. N’en parlons pas trop. C’est vrai que l’affaire est privée pour un personnage public mais il n’avait pas encore failli à ses responsabilités. Il pouvait se rattraper à tout moment. Pour moi, s’il a agi ainsi, il fallait aller en profondeur pour connaître les vrais contours de l’affaire et dire qui a tort et qui a raison. C’est dommage que la presse s’en est mêlée.»
Mme N’guessan née Konan Laetitia, institutrice ‘’L’affaire ne concerne pas tout le pays’’
« Je pense que c’est une affaire privée. Mais le malheur de la dame c’est que son mari est un homme public. Et je demande au ministre d’être indulgent pour revoir sa position. Quand je dis que c’est une affaire privée, c’est que bien qu’étant ministre, l’affaire entre Mabri et son épouse ne concerne pas tout le pays. Elle se passe strictement entre lui et sa femme. Ce n’est pas le seul couple qui vit une telle affaire. Il n’est pas normal de l’étaler dans la presse. »
Blanga Jean Marc, entrepreneur ‘’Ce n’est plus une affaire privée parce qu’on parle ici de droit’’
« Ce n’est plus une affaire privée parce qu’on parle ici de droit. Il y a eu mariage entre les deux et ils ne sont pas encore divorcés. La dame doit faire appel pour rentrer dans ses droits et défendre aussi ceux des enfants qui sont encore mineurs, dit-on. Il ne faut pas que l’homme use de son pouvoir de ministre pour faire du mal à la dame. En Côte d’Ivoire et en Afrique c’est à force de considérer de tels agissements comme des affaires privées qu’on n’avance pas. Dans un Etat de droit, on fait appel au droit pour trancher. Si l’affaire est relayée par la presse, je crois que c’est le ministre lui-même qui l’a voulu, sinon il y a plusieurs affaires de cette nature qui passent sous silence parce qu’un mariage c’est entre deux personnes. Souventes fois quand ça ne va pas, les deux parties font appel à leurs avocats pour divorcer et ça s’arrête là. On n’a souvent pas besoin de faire du bruit autour. »
Mlle Traoré Loméko, caissière ‘’Il faut passer à autre chose’’
«A mon avis les deux, monsieur et madame Mabri doivent s’asseoir pour discuter parce que ce sont eux qui sont concernés. Il n’est pas normal que leur vie privée se retrouve dans la presse parce que nous prenons exemple sur eux. Ce n’est pas du tout bien. Les concernés doivent se parler en toute sincérité, sans faux fuyant. C’est à la femme de comprendre son homme et cela ne regarde pas la presse. Les journalistes doivent savoir ce qu’ils ont à écrire. La presse doit se mêler de ce qui la regarde. Ce n’est pas son rôle de s’ingérer dans une histoire de foyer. Les journalistes doivent comprendre que nous sommes en temps de crise et nous devons mettre balle à terre. Il faut donc passer à autre chose. Ce qui se passe entre Mabri et son épouse est une affaire privée. Peut-être que demain ils vont se remettre ensemble ! Qui sait ? ».
S. Débailly et R. Dibi
Kouamé Bénédicte, étudiante : ‘’La presse a eu raison de parler de cette affaire’’
« Pour moi c’est un scandale et c’est déshonorant que cela vienne d’un ministre. Si cela avait été un homme pas célèbre, j’aurais considéré ça comme une affaire privée parce que dans tous les couples, il y a des hauts et des bas. On aurait donc considéré cela comme un acte banal. Mais en tant que membre du gouvernement, je suis plus ou moins déçue. Je me dis qu’il aurait pu trouver une solution autre que celle de faire expulser sa femme. Et puis pour que cela ne se répète plus je souhaiterais que le gouvernement s’en saisisse pour faire un peu plus de lumière là-dessus surtout que dans le gouvernement il y a un ministère en charge des droits de la femme, pour voir ce qui s’est passé exactement et dans quelle mesure il serait fautif et pas prendre des sanctions ! Ça devrait servir d’exemple pour que plus jamais une femme ne soit bafouée. Parce que c’est le cas ici avec une femme qui lui a donné cinq enfants. Pour les sanctions je laisse le soin au ministère de la Femme de s’en charger. A partir de tout ce que j’apprends, je pense que la presse a eu raison de parler de cette affaire sinon comment on l’aurait su?»
Mlle Kra Constance, étudiante en histoire ‘’La presse aurait dû passer dessus’’
«Je trouve que c’est une affaire privée. Mais à partir du moment où c’est un homme politique, il aurait pu régler le problème en famille avant que l’affaire n’éclate. Les deux parties pouvaient toujours trouver un terrain d’entente. Il n’est donc pas bon d’exposer la vie de toute une famille. La presse aurait dû passer dessus comme un fait divers et ne pas étaler ça au grand jour en faisant ses grands titres avec cette affaire. C’est vrai qu’on connaît l’affaire Trieweiler en France mais celle de Mabri n’a pas la même dimension. Elle devait être l’affaire des journaux people qui aiment les scandales et non être traitée par les journaux politiques. Je comprends que pour l’homme politique qu’il est, son action n’est pas bonne mais ce n’est par pour autant qu’il fallait l’amplifier. Finalement c’est devenu une affaire d’état. Si le gouvernement peut intervenir pour un dénouement, ce serait bien. En tant que femme, je souhaite que l’aboutissement soit en faveur de la femme parce qu’elle a cinq enfants et c’est son image qui est aussi ternie. Le ministre aussi, à mon avis est en train de foutre sa carrière politique en l’air. C’est à croire qu’on ne peut pas lui confier de grandes responsabilités. Parce que ce que l’opinion retient c’est que le ministre Mabri ne peut pas prétendre diriger tout un pays s’il ne peut pas gérer les problèmes de son foyer»
Gnakalé Bernardin, ingénieur informaticien ‘’C’est une affaire privée mais tout dépend de celui qui apprécie’’
«C’est une affaire qui relève du privé. C’est vrai qu’il est ministre d’état mais c’est une affaire qui concerne sa vie privée. Mais tout dépend de celui qui apprécie. De manière objective, je pense que c’est une affaire privée. Il appartient selon moi, aux autorités d’apprécier. C’est de leur responsabilité. On ne peut pas se mettre à la place des autorités. Sinon si on considère son statut, il n’y aura plus de limite. J’insiste pour dire que c’est une affaire privée. Peut-être évoquera-t-on la morale. Mais ce n’est pas lié au fait qu’il soit ministre. La morale est la même aussi bien pour les personnes publiques que les personnes privées. Si comme vous le dites, il a signé une charte d’éthique, il a l’obligation de s’y soumettre mais moi je ne sais pas ce que dit la charte concernant une telle affaire.»
Djè Bi Eugène, chauffeur de taxi : ‘’C’est une atteinte à la vie privée de toute une famille’’
«A mon avis, cette affaire ne devrait pas être étalée dans la presse puisqu’il s’agit ici de l’épouse d’un ministre d’Etat. C’est une atteinte à la vie privée de toute une famille. C’est un ministre d’Etat et il n’est pas bien d’étaler sa femme et ses enfants dans la presse. Vous et moi connaissons les mentalités de la femme. On ne devrait donc pas s’appuyer sur ses premières déclarations pour publier l’affaire. Ça me fait penser à un problème qui devrait être réglé entre le ministre et sa femme. C’est dire qu’il ne devrait pas aller sur la place publique à traves les médias et même internet. Ce n’est pas bien. C’est une affaire privée, que le ministre devait gérer comme on le fait entre mari et femme même si l’affaire dure depuis cinq ans. J’ai d’ailleurs lu dans la presse que le ministre était en voyage quand la femme a été vidée de la maison. Il pouvait gérer ce problème à son retour. Je trouve donc dommage que cela ait été très tôt traité par la presse. Je trouve cela anormal»
Ahipoh Guédé Jean Luc, coiffeur ‘’Les deux personnes doivent savoir régler leur problème’’
«Je crois que si la femme a été expulsée, c’est parce qu’elle a fait quelque chose. Elle doit s’expliquer. De mon point de vue, l’affaire est privée mais les deux doivent savoir régler leur problème. Ce n’est pas bien que cette histoire soit dans la presse. Les deux peuvent régler leur problème en s’asseyant pour discuter»
Assi Cyrille, zootechnicien ‘’Cette affaire n’honore pas notre pays pour un ministre’’
« C’est une affaire privée qui ne concerne pas l’Etat. Au ministre de gérer son affaire puisque son mariage date de longtemps et avant qu’il ne soit nommé ministre. Le gouvernement n’a rien à y voir. C’est à lui de régler l’affaire. Et je pense qu’il en est capable parce que c’est lui l’homme. L’affaire peut le salir et il lui appartient de savoir la gérer. Je suis d’accord avec ceux qui pensent que ce problème peut porter un coup à sa carrière politique parce que c’est lui qui doit donner l’exemple. Un ministre ne doit pas se comporter de cette façon. Il doit surmonter ses problèmes et se mettre ensemble avec la femme qui doit aussi mettre un peu d’eau dans son vin. On ne peut pas laisser une femme avec cinq enfants. Et je trouve normal que la presse parle de cette affaire parce qu’il s’agit d’un ministre. Ça n’honore pas notre pays pour un ministre. »
Mathias Akou, sans emploi ‘’C’est une affaire privée. N’en parlons pas trop’’
«C’est une affaire privée. N’en parlons pas trop. C’est vrai que l’affaire est privée pour un personnage public mais il n’avait pas encore failli à ses responsabilités. Il pouvait se rattraper à tout moment. Pour moi, s’il a agi ainsi, il fallait aller en profondeur pour connaître les vrais contours de l’affaire et dire qui a tort et qui a raison. C’est dommage que la presse s’en est mêlée.»
Mme N’guessan née Konan Laetitia, institutrice ‘’L’affaire ne concerne pas tout le pays’’
« Je pense que c’est une affaire privée. Mais le malheur de la dame c’est que son mari est un homme public. Et je demande au ministre d’être indulgent pour revoir sa position. Quand je dis que c’est une affaire privée, c’est que bien qu’étant ministre, l’affaire entre Mabri et son épouse ne concerne pas tout le pays. Elle se passe strictement entre lui et sa femme. Ce n’est pas le seul couple qui vit une telle affaire. Il n’est pas normal de l’étaler dans la presse. »
Blanga Jean Marc, entrepreneur ‘’Ce n’est plus une affaire privée parce qu’on parle ici de droit’’
« Ce n’est plus une affaire privée parce qu’on parle ici de droit. Il y a eu mariage entre les deux et ils ne sont pas encore divorcés. La dame doit faire appel pour rentrer dans ses droits et défendre aussi ceux des enfants qui sont encore mineurs, dit-on. Il ne faut pas que l’homme use de son pouvoir de ministre pour faire du mal à la dame. En Côte d’Ivoire et en Afrique c’est à force de considérer de tels agissements comme des affaires privées qu’on n’avance pas. Dans un Etat de droit, on fait appel au droit pour trancher. Si l’affaire est relayée par la presse, je crois que c’est le ministre lui-même qui l’a voulu, sinon il y a plusieurs affaires de cette nature qui passent sous silence parce qu’un mariage c’est entre deux personnes. Souventes fois quand ça ne va pas, les deux parties font appel à leurs avocats pour divorcer et ça s’arrête là. On n’a souvent pas besoin de faire du bruit autour. »
Mlle Traoré Loméko, caissière ‘’Il faut passer à autre chose’’
«A mon avis les deux, monsieur et madame Mabri doivent s’asseoir pour discuter parce que ce sont eux qui sont concernés. Il n’est pas normal que leur vie privée se retrouve dans la presse parce que nous prenons exemple sur eux. Ce n’est pas du tout bien. Les concernés doivent se parler en toute sincérité, sans faux fuyant. C’est à la femme de comprendre son homme et cela ne regarde pas la presse. Les journalistes doivent savoir ce qu’ils ont à écrire. La presse doit se mêler de ce qui la regarde. Ce n’est pas son rôle de s’ingérer dans une histoire de foyer. Les journalistes doivent comprendre que nous sommes en temps de crise et nous devons mettre balle à terre. Il faut donc passer à autre chose. Ce qui se passe entre Mabri et son épouse est une affaire privée. Peut-être que demain ils vont se remettre ensemble ! Qui sait ? ».
S. Débailly et R. Dibi