L’attente devient longue. Jacques Anouma, candidat à la succession d’Issa Hayatou au poste de président de la CAF, ne voit toujours rien venir de la FIF au sujet de sa demande de parrainage de candidature. Un sésame qu’il pourrait aller chercher… au Burundi, au Niger, au Sénégal, au Mali ou encore au Liberia.
La volonté de l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) et de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA), Jacques Anouma, de briguer le poste de président de la Confédération africaine de football (CAF) le 10 mars 2013 au Maroc ne semble pas plaire à tout le monde. Après la houleuse Assemblée générale extraordinaire de la CAF, tenue le 3 septembre à Mahé (Seychelles), où le texte à palabres «tout candidat aux élections à la présidence de la CAF, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du comité exécutif de la CAF» est finalement passé comme lettre à la poste mais ne semble pas (contrairement aux apparences) contrarier ses plans, Jacques Anouma souhaite désormais régler une affaire ivoiro-ivoirienne. Introduite à la maison de verre depuis plusieurs semaines, sa demande de parrainage de candidature tarde à avoir une réponse. «J’attends que la FIF présente ma candidature même si les textes permettent qu’une autre fédération puisse porter ma candidature…», a-t-il confirmé dans une interview accordée à la télévision sénégalaise. Dans les coulisses, une médiation du ministre des Sports et loisirs serait attendue. La vérité est que les louvoiements de l’actuel patron de la FIF, Augustin Sidy Diallo, inquiètent. Le temps presse mais rien ne bouge. Pis, jusque-là, le comité exécutif de la FIF ne s’est toujours pas réuni pour plancher sur le dossier. Beaucoup de sportifs ont du mal à comprendre pareille attitude surtout après le feu vert donné par le chef de l’Etat pour un soutien sans failles au candidat Anouma. En attendant une réaction de la FIF, ce sont les pays qui ont dit non à Hayatou qui pourraient voler au secours de Jacques Anouma en parrainant sa candidature. Tata Avlessi, ex-président de la Fédération togolaise de football et proche de Jacques Anouma, est certain que le Burundi, le Niger, le Sénégal, le Mali ou encore le Libéria ne feraient aucune difficulté pour soutenir le candidat Anouma. Une chose est certaine, de bonnes sources, le président de la Cour constitutionnelle togolaise, Aboudou Assouma, effarouché par le «braquage électoral» que prépare le camp Hayatou, a clairement déjà indiqué qu’il est prêt à défendre Jacques Anouma au plan juridique.
Guy-Florentin Yameogo
La volonté de l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) et de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA), Jacques Anouma, de briguer le poste de président de la Confédération africaine de football (CAF) le 10 mars 2013 au Maroc ne semble pas plaire à tout le monde. Après la houleuse Assemblée générale extraordinaire de la CAF, tenue le 3 septembre à Mahé (Seychelles), où le texte à palabres «tout candidat aux élections à la présidence de la CAF, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du comité exécutif de la CAF» est finalement passé comme lettre à la poste mais ne semble pas (contrairement aux apparences) contrarier ses plans, Jacques Anouma souhaite désormais régler une affaire ivoiro-ivoirienne. Introduite à la maison de verre depuis plusieurs semaines, sa demande de parrainage de candidature tarde à avoir une réponse. «J’attends que la FIF présente ma candidature même si les textes permettent qu’une autre fédération puisse porter ma candidature…», a-t-il confirmé dans une interview accordée à la télévision sénégalaise. Dans les coulisses, une médiation du ministre des Sports et loisirs serait attendue. La vérité est que les louvoiements de l’actuel patron de la FIF, Augustin Sidy Diallo, inquiètent. Le temps presse mais rien ne bouge. Pis, jusque-là, le comité exécutif de la FIF ne s’est toujours pas réuni pour plancher sur le dossier. Beaucoup de sportifs ont du mal à comprendre pareille attitude surtout après le feu vert donné par le chef de l’Etat pour un soutien sans failles au candidat Anouma. En attendant une réaction de la FIF, ce sont les pays qui ont dit non à Hayatou qui pourraient voler au secours de Jacques Anouma en parrainant sa candidature. Tata Avlessi, ex-président de la Fédération togolaise de football et proche de Jacques Anouma, est certain que le Burundi, le Niger, le Sénégal, le Mali ou encore le Libéria ne feraient aucune difficulté pour soutenir le candidat Anouma. Une chose est certaine, de bonnes sources, le président de la Cour constitutionnelle togolaise, Aboudou Assouma, effarouché par le «braquage électoral» que prépare le camp Hayatou, a clairement déjà indiqué qu’il est prêt à défendre Jacques Anouma au plan juridique.
Guy-Florentin Yameogo