«Je confirme ma détermination à continuer le combat. Le texte voté aux Seychelles me vise certes, mais il ne me concerne pas. Je suis membre du comité exécutif depuis 2007. Rien ne m’empêche d’être candidat. Dès l’ouverture officielle des candidatures, je déposerai mes dossiers…» a indiqué, le mercredi 12 septembre 2012, à la presse nationale, Jacques Anouma, candidat déclaré à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf). L’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) tenait, à travers cette intervention, faire la lumière sur l’Assemblée générale extraordinaire de la Caf qui s’est tenue le 03 septembre dernier à Mahé Island aux Seychelles. «Il y a des gens qui tendent à faire croire à l’opinion qu’aux Seychelles, j’ai obtenu six voix contre 44 pour Hayatou. Ce n’est pas vrai, ce n’est pas juste», a-t-il souligné, avant d’expliquer qu’aux Seychelles, il ne s’agissait pas d’un vote qui opposait Jacques Anouma à Hayatou. «Ce n’était pas un vote entre Hayatou et moi. Il s’agissait d’une proposition faite par une fédération. Et au bout des discussions, six fédérations ont estimé que la proposition n’était pas bonne pour le football africain, parce qu’elle était exclusive des acteurs clé du football sur le continent. Et il y a 44 autres pays à qui on a dit que cette loi n’entrera en vigueur qu’en 2017 qui ont estimé qu’il fallait la voter. Qu’on ne fasse donc pas croire aux Ivoiriens que je ne vaux que six voix, je vaux bien plus que ça…», a clarifié Jacques Anouma. Dans le même élan, il a indiqué que si sa candidature est acceptée, il peut gagner comme il peut perdre. « Mais nous allons nous donner les moyens de gagner, parce qu’à la vérité, nous pouvons gagner si nous allons en campagne» a-t-il ajouté. Mais bien avant ces précisions, l’ancien président de la Fif a dit toute la joie qui est la sienne après la victoire des Eléphants face aux Lions de la Terranga. «Je suis fier du résultat des Eléphants, comme tous les Ivoiriens. Je voudrais donc profiter de cette rencontre pour appeler le peuple de Côte d’Ivoire à se mobiliser derrière notre équipe nationale pour le dernier match. C’est vrai que nous avons un pied en Afrique du Sud, mais il faut restés concentrés pour les dernières 90 minutes», a-t-il dit, soulignant que c’est seulement après ce dernier match qu’il va reprendre le combat pour la présidence de la Caf. Jacques Anouma a saisi cette occasion pour féliciter la Fif qui a voté contre la proposition d’amendement des conditions d’éligibilité à la Caf, le 03 septembre dernier aux Seychelles. «La Fif a dit non à une loi qui prive l’écrasante majorité des dirigeants des fédérations nationales africaines du droit de postuler à une responsabilité à laquelle ils peuvent logiquement aspirer. Je voulais l’en féliciter» a-t-il conclu non sans avoir demandé aux Ivoiriens de rester sereins.
COULIBALY Vamara
COULIBALY Vamara
