Après la crise postélectorale, les investissements chinois en Côte d’Ivoire devraient atteindre les 1.000 milliards de Fcfa et s’étendre au secteur énergétique.
Les ambitions du chef de l’Etat de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 ne sont certainement pas des promesses en l’air. Les ingrédients pour y arriver se réunissent peu à peu. Les investisseurs et autres partenaires au développement continuent d’affluer. C’est le cas de la Chine qui, depuis la fin de la crise postélectorale, s’est engagée à accompagner la Côte d’Ivoire sur plusieurs projets d’envergure. À travers sa banque de financement, Eximbank de Chine, le pays de Hu Jin Tao entend injecter au moins 800 milliards de Fcfa pour le développement du partenaire ivoirien. Le 13 septembre, le directeur du département des prêts de l’institution financière a échangé avec le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara, à son cabinet. Les échanges ont porté sur la construction du barrage de Soubré, chiffrée à 375 milliards de Fcfa et le renforcement du réseau électrique ivoirien dont les besoins sont estimés à environ 400 milliards de Fcfa. Pour ces deux projets qui avoisinent les 800 milliards de Fcfa, Wang Fade a donné des garanties et a rassuré le ministre Toungara de la bonne évolution du dossier. Eximbank n’est pas à son premier coup. Elle a été d’un grand apport dans le démarrage des travaux de l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam. La réalisation de cet ouvrage de 62 milliards de Fcfa sera possible grâce à un prêt de 85% de la “Eximbank Chine“ et la Cmec (China Machinery Engineering Corporation) qui supporte 52,7 milliards de Fcfa contre 9,3 milliards de Fcfa pour l’Etat ivoirien.
Plusieurs domaines en prospection
L’Ambassadeur de la Chine en Côte d’Ivoire a souligné que c’est le début d’une grande collaboration entre les deux pays. Quant à l’autoroute, elle comprend une section urbaine longue de 8,5 Km, en 2 fois 3 voies, du carrefour Akwaba au corridor de Gonzagueville et une section interurbaine longue de 19,9 Km en 2 fois 3 voies du corridor de Gonzagueville au Pont de Moossou. Quelques jours après, la Chine était encore au côté du chef de l’Etat pour le lancement des travaux d’alimentation de la ville d’Abidjan en eau potable à partir de Bonoua. Un projet qui va permettre d’alimenter plusieurs communes du district d’Abidjan. Pour ce projet d’une valeur de 90 milliards de Fcfa, Eximbank va financer la première phase à hauteur de 50 milliards de Fcfa. La deuxième phase, qui démarre l'année prochaine, sera issue du Contrat de désendettement et de développement (C2D) de la France. Un engagement salué par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Au-delà des secteurs miniers et des infrastructures routières, les compatriotes de Hu Jin Tao prospectent dans d’autres secteurs. C’est ce qui justifie la visite, les 8 et 11 août, d’une délégation d’hommes d’affaires chinois. Ils étaient plus de 100 opérateurs économiques exerçant dans divers secteurs notamment les mines, l’agriculture et la télécommunication. La délégation conduite par Tang Gianguo a émis le souhait de constituer une plateforme d’échanges avec les opérateurs économiques ivoiriens. Cette visite a été l’occasion pour plusieurs ministères d’exposer les besoins de financement de leurs départements. Mamadou Sangafowa de l’Agriculture a présenté son Programme national d’investissement agricole (Pnia) d’un montant de 2.000 milliards de Fcfa pendant que Koné Bruno des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, a souhaité développer une industrie des TIC.
Ben Ayoub
Les ambitions du chef de l’Etat de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 ne sont certainement pas des promesses en l’air. Les ingrédients pour y arriver se réunissent peu à peu. Les investisseurs et autres partenaires au développement continuent d’affluer. C’est le cas de la Chine qui, depuis la fin de la crise postélectorale, s’est engagée à accompagner la Côte d’Ivoire sur plusieurs projets d’envergure. À travers sa banque de financement, Eximbank de Chine, le pays de Hu Jin Tao entend injecter au moins 800 milliards de Fcfa pour le développement du partenaire ivoirien. Le 13 septembre, le directeur du département des prêts de l’institution financière a échangé avec le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara, à son cabinet. Les échanges ont porté sur la construction du barrage de Soubré, chiffrée à 375 milliards de Fcfa et le renforcement du réseau électrique ivoirien dont les besoins sont estimés à environ 400 milliards de Fcfa. Pour ces deux projets qui avoisinent les 800 milliards de Fcfa, Wang Fade a donné des garanties et a rassuré le ministre Toungara de la bonne évolution du dossier. Eximbank n’est pas à son premier coup. Elle a été d’un grand apport dans le démarrage des travaux de l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam. La réalisation de cet ouvrage de 62 milliards de Fcfa sera possible grâce à un prêt de 85% de la “Eximbank Chine“ et la Cmec (China Machinery Engineering Corporation) qui supporte 52,7 milliards de Fcfa contre 9,3 milliards de Fcfa pour l’Etat ivoirien.
Plusieurs domaines en prospection
L’Ambassadeur de la Chine en Côte d’Ivoire a souligné que c’est le début d’une grande collaboration entre les deux pays. Quant à l’autoroute, elle comprend une section urbaine longue de 8,5 Km, en 2 fois 3 voies, du carrefour Akwaba au corridor de Gonzagueville et une section interurbaine longue de 19,9 Km en 2 fois 3 voies du corridor de Gonzagueville au Pont de Moossou. Quelques jours après, la Chine était encore au côté du chef de l’Etat pour le lancement des travaux d’alimentation de la ville d’Abidjan en eau potable à partir de Bonoua. Un projet qui va permettre d’alimenter plusieurs communes du district d’Abidjan. Pour ce projet d’une valeur de 90 milliards de Fcfa, Eximbank va financer la première phase à hauteur de 50 milliards de Fcfa. La deuxième phase, qui démarre l'année prochaine, sera issue du Contrat de désendettement et de développement (C2D) de la France. Un engagement salué par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Au-delà des secteurs miniers et des infrastructures routières, les compatriotes de Hu Jin Tao prospectent dans d’autres secteurs. C’est ce qui justifie la visite, les 8 et 11 août, d’une délégation d’hommes d’affaires chinois. Ils étaient plus de 100 opérateurs économiques exerçant dans divers secteurs notamment les mines, l’agriculture et la télécommunication. La délégation conduite par Tang Gianguo a émis le souhait de constituer une plateforme d’échanges avec les opérateurs économiques ivoiriens. Cette visite a été l’occasion pour plusieurs ministères d’exposer les besoins de financement de leurs départements. Mamadou Sangafowa de l’Agriculture a présenté son Programme national d’investissement agricole (Pnia) d’un montant de 2.000 milliards de Fcfa pendant que Koné Bruno des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, a souhaité développer une industrie des TIC.
Ben Ayoub
