Le professeur Vacaba Touré s`exaspère des petits pas de Sidi Diallo, le président de la FIF, face à la candidature de Jacques Anouma, son prédécesseur. L`ex-directeur général de l`Ecole nationale supérieure (ENS) ne comprend pas l`opaque silence dans lequel s`enferme la maison de verre de Treichville au moment où des voix s`élèvent contre les modifications intervenues dans les conditions d`éligibilité à la CAF.
Ils auraient dû « prendre la tête d`un front de refus des magouilles de la direction de la CAF » au lieu de s`illustrer par « un navrant et incompréhensible calme plat ». Dans une tribune, la deuxième du genre qu`il a signée dans le quotidien `Le Nouveau Réveil` (cf n° 3192 du mardi 18 septembre 2012), professeur Vacaba Touré regrette le rendez-vous manqué de Sidi Diallo et ses collaborateurs face à l`imposture Hayatou. Alors que des présidents de fédération se sont levés contre l`amendement qui stipule que « tout candidat aux élections de la présidence de la CAF, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du Comité Exécutif de la CAF », la FIF et sont présidents sont restés de marbre. « Face à la levée de boucliers contre les modifications scélérates des textes de la CAF dans un but bassement électoraliste, on est saisi d`étonnement devant le grand silence assourdissant de la Fédération ivoirienne de football et de son président Sidi Diallo
Professeur Vacaba Touré n`a pas chaussé de gant pour mettre en cause l`intention qui se cache derrière l`amendement sur les conditions d`éligibilité tel que voté lors de la dernière Assemblée Générale de la CAF qui s`est tenue le 3 septembre dernier aux Seychelles et qui stipule que : Pour l`ex-directeur de l`ENS, cette disposition qui manque d`ouverture reste un véritable cul-de sac dans lequel le président de la CAF veut s`enfermer pour régner à la tête de l`institution. « L`introduction de l`amendement, surtout à 6 mois de l`élection du président de la CAF, les conditions restrictives qui ramènent le nombre de candidats possibles à un chiffre dérisoire, confortent l`idée d`une volonté d`hégémonie, l`obsession de créer coûte que coûte les conditions d`une candidature unique », écrit-il. Dénonçant comme bon nombre d`analystes, un recul démocratique avec ces nouveaux textes, Vacaba Touré s`insurge contre les idées passéistes de l`actuel président de la CAF. « Tout dans les nouveaux textes, met au grand jour, le caractère passéiste des idées de l`homme qui dirige aujourd`hui l`institution africaine », estime-t-il. « En manque d`imagination, il a recours à des mesures dilatoires pour se maintenir », ajoute-t-il. Mais pour lui, le fait que l`amendement ait pu passer au vote à main levée relève d`un véritable passage en force qui enlève tout crédit à la majorité dont le président de la CAF pourrait se targuer d`avoir. Si Hayatou avait réellement une majorité au sein de l`assemblée, soutient le professeur Touré, il n`aurait pas imposé le vote à main levée. Vacaba Touré s`offusque surtout que Sidi Diallo reste silencieux face à un tel recul démocratique alors qu`il est combattu par ses pairs sur le continent. « Face à à la levée de boucliers contre les modifications scélérates des textes de la CAF dans un but bassement électoraliste, on est saisi d`étonnement devant le grand silence assourdissant de la Fédération ivoirienne de football et de son président Sidi Diallo », souligne-t-il.
Ils auraient dû « prendre la tête d`un front de refus des magouilles de la direction de la CAF » au lieu de s`illustrer par « un navrant et incompréhensible calme plat ». Dans une tribune, la deuxième du genre qu`il a signée dans le quotidien `Le Nouveau Réveil` (cf n° 3192 du mardi 18 septembre 2012), professeur Vacaba Touré regrette le rendez-vous manqué de Sidi Diallo et ses collaborateurs face à l`imposture Hayatou. Alors que des présidents de fédération se sont levés contre l`amendement qui stipule que « tout candidat aux élections de la présidence de la CAF, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du Comité Exécutif de la CAF », la FIF et sont présidents sont restés de marbre. « Face à la levée de boucliers contre les modifications scélérates des textes de la CAF dans un but bassement électoraliste, on est saisi d`étonnement devant le grand silence assourdissant de la Fédération ivoirienne de football et de son président Sidi Diallo
Professeur Vacaba Touré n`a pas chaussé de gant pour mettre en cause l`intention qui se cache derrière l`amendement sur les conditions d`éligibilité tel que voté lors de la dernière Assemblée Générale de la CAF qui s`est tenue le 3 septembre dernier aux Seychelles et qui stipule que : Pour l`ex-directeur de l`ENS, cette disposition qui manque d`ouverture reste un véritable cul-de sac dans lequel le président de la CAF veut s`enfermer pour régner à la tête de l`institution. « L`introduction de l`amendement, surtout à 6 mois de l`élection du président de la CAF, les conditions restrictives qui ramènent le nombre de candidats possibles à un chiffre dérisoire, confortent l`idée d`une volonté d`hégémonie, l`obsession de créer coûte que coûte les conditions d`une candidature unique », écrit-il. Dénonçant comme bon nombre d`analystes, un recul démocratique avec ces nouveaux textes, Vacaba Touré s`insurge contre les idées passéistes de l`actuel président de la CAF. « Tout dans les nouveaux textes, met au grand jour, le caractère passéiste des idées de l`homme qui dirige aujourd`hui l`institution africaine », estime-t-il. « En manque d`imagination, il a recours à des mesures dilatoires pour se maintenir », ajoute-t-il. Mais pour lui, le fait que l`amendement ait pu passer au vote à main levée relève d`un véritable passage en force qui enlève tout crédit à la majorité dont le président de la CAF pourrait se targuer d`avoir. Si Hayatou avait réellement une majorité au sein de l`assemblée, soutient le professeur Touré, il n`aurait pas imposé le vote à main levée. Vacaba Touré s`offusque surtout que Sidi Diallo reste silencieux face à un tel recul démocratique alors qu`il est combattu par ses pairs sur le continent. « Face à à la levée de boucliers contre les modifications scélérates des textes de la CAF dans un but bassement électoraliste, on est saisi d`étonnement devant le grand silence assourdissant de la Fédération ivoirienne de football et de son président Sidi Diallo », souligne-t-il.