14e édition de la nuit des Ebony : Le rendez-vous est pris pour le 30 novembre 2012

La 14e édition de la nuit de la communication se tiendra le 30 novembre 2012, avec pour parrain, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. L’information a été donnée hier, à la Maison de la presse, au cours d’un point de presse animé, par le président de l’Unjci Traoré Moussa. A l’en croire, en prélude à cette soirée d’excellence, pendant laquelle les journalistes méritants seront primés, une cérémonie officielle de lancement de ladite nuit se fera le 28 septembre prochain, dans les jardins de la Maison de la presse, sise au Plateau.

Saisissant l’occasion, le conférencier a confié que le tournoi de la confraternité, qui normalement a lieu une à deux semaines avant la nuit des Ebony, se déroulera du 20 au 24 novembre 2012. Et de préciser que ce tournoi, contrairement aux années précédentes, n’aura pas lieu au stade de la Haute Fréquence de la Rti. Au dire de l’orateur, les responsables de la maison «bleue» ont évoqué un problème de sécurité. Par ailleurs, Moussa Traoré, au cours de ce point de presse, a fait le bilan de la médiation engagée par l’Unjci entre le Cnp et le JV11. Bilan qu’il juge satisfaisant eu égard à l’accord obtenu. «L’accord stipule que les journaux du JV11 sont désormais autorisés à publier les photos des membres du gouvernement Aké N’Gbo, sans toutefois omettre de marquer le préfixe ‘’ex’’ avant la fonction des différentes personnalités ayant participé à ce gouvernement», a-t-il souligné. Puis, il a révélé que dans les jours à venir, une délégation de l’Unjci se rendra au Togo et au Ghana pour rencontrer les journalistes exilés, qui d’ailleurs, selon Moussa Traoré, ont exprimé le désir de rentrer au bercail. Toutefois, le président de l’Unjci a précisé que ces derniers ont mis en avant trois préalables que sont : le problème sécuritaire, financier, et celui de leur réintégration dans leurs entreprises respectives. Sur ces points, Moussa Traoré dit avoir rassuré les concernés. Aussi a-t-il rappelé que les médiations entreprises pour le retour de ces journalistes portent progressivement leurs fruits. Puisque certains d’entre eux, notamment Amos Beonao, Dominique Talmas Tayoro, sont depuis peu en Côte d’Ivoire.


Marlène Sih Kah