You’re Welcome. C`est ainsi que l’on vous accueille une fois dans la capitale ghanéenne. Cette capitale africaine avec ses charmes mais aussi ses déceptions. Accra c’est au moins une demi-journée de voyage à partir d’Abidjan. Le visiteur n’est pas tout de suite impressionné en entrant dans la capitale. Ce n’est pas par une voie triomphante qu’on y entre comme le rappelle Abidjan par l’autoroute du Nord ou Yamoussoukro. On aborde Accra par une route à deux voies, encombrée aux heures de pointe et à l’éclairage approximatif. Direction Kaneshie, l’équivalent de notre ‘’Adjamé’’. Les premières sensations vous envahissent avec les magasins aux architectures concurrentes. L’échangeur dont les travaux étaient en cours à notre passage en décembre 2011 est maintenant achevé. Oeuvre grandeur nature qui augure de l’ingéniosité et de l’esprit créatif ghanéen. Dans le taxi, défilent à mes yeux Accra Mall et Shoprite, grandes surfaces commerciales à l’image de Sococe II Plateaux, puis les restaurants chinois, des buildings et enfin East Legon, le quartier où nous passons notre séjour. C’est l’un des quartiers les plus huppés d’Accra avec ses villas légendaires. Une autre caractéristique du génie créateur ghanéen. L’espace aérien de East Legon est le couloir aérien pour l’atterrissage des avions à ``Kotoka international airport``, l’aéroport d`Accra. Inutile de préciser que le rythme est effréné pour un pays normal et stable. Le lundi dernier j’ai pu dénombrer cinq avions en l’espace de 30 minutes. Accra c’est malheureusement aussi le problème du ravitaillement en eau potable et en électricité. Les coupures sont si fréquentes que les habitants ont trouvé des solutions transitoires palliatives. Il y a ce qu’on appelle les «Tank». Ces gros fûts que chacun installe chez lui pour avoir de l’eau en permanence, fournie par des privés ou par le réseau public les rares fois où il est alimenté. Pour l’électricité, chacun s’est doté d’un groupe électrogène pour se prémunir des caprices de la fourniture publique. Au moment où nous arrivons, tout le Ghana vit au rythme de la campagne électorale pour la présidentielle de décembre prochain. Les premières affiches vous accueillent depuis la frontière. Plusieurs candidats parmi lesquels une dame sont dans la course, Konadu Rawlings, l’épouse de l’ancien président John Rawlings. Il y a cependant deux favoris, de l’avis de plusieurs Ghanéens: John Mahama Dramani du NDC ‘’National Democratic Congress’’ parti au pouvoir et Nanan Akufo Addo du NPP ‘’New Patriotic Party’’, parti de l’ancien président John Kuffuor. Ce dernier sort d’une opération et s’est dit prêt à soutenir et à faire campagne pour Addo. Le débat fait rage dans la presse locale. Ce sont plus de vingt titres qui sortent au quotidien sans compter les magazines sportifs et people. Le plus réputé est le quotidien gouvernemental Daily Graphic avec ses 80 pages dont plus de la moitié est consacrée à la publicité. Dans la publication du lundi, un poster du président candidat y était visible, à côté de quelques articles sur les activités des autres candidats. Les autres quotidiens sont comme dans la Sous-région, partagés entre l’opposition et le parti au pouvoir avec quelques journaux indépendants. On a pèle-mêle News One, The New Crusating Guide, Ghana Palaver, Today, Daily Democrat, The Heritage, The Moment, The New Ghanaian Voice, The Insight, The Sun, The Daily Searchlight, The Herald, The Catalyst, The Inquirer, The Chronicle, The Ghanaian Times, Public Agenda, The new Statesman, le Daily Guide…
Toujours
l’affaire Katinan
Le dernier journal, indépendant mais avec un penchant NPP a dans sa publication du lundi fait cas de l’affaire Katinan, sous le titre ‘’AG pleads for time on Gbagbo’s Boy’’ [le procureur général (Attorney General : AG) demande plus de temps pour le porte-parole de Gbagbo]. Selon le Daily Guide, le parquet ghanéen a demandé plus de temps pour analyser les documents en provenance de la Côte d’Ivoire car l’affaire implique deux pays différents avec deux langues différentes. Ce temps devrait permettre de préparer, de façon adéquate, le dossier de l’extradition. Et le journal de poursuivre que l’avocat de la défense, Me Patrick Sorgbodzor, a plaidé pour la mise en liberté provisoire de son client dont le passeport, dit-il, se trouve toujours aux mains du Bureau of National Investigations et qu’il ne peut de ce fait fuir s’il obtenait la liberté provisoire. Me Sorgbodzor dénonce une violation des droits de son client, a ajouté Daily Guide. Dans la chute de ce papier, on apprend que Justin Koné Katinan possède une carte de refugié reconnue par le HCR.
Toujours
l’affaire Katinan
Le dernier journal, indépendant mais avec un penchant NPP a dans sa publication du lundi fait cas de l’affaire Katinan, sous le titre ‘’AG pleads for time on Gbagbo’s Boy’’ [le procureur général (Attorney General : AG) demande plus de temps pour le porte-parole de Gbagbo]. Selon le Daily Guide, le parquet ghanéen a demandé plus de temps pour analyser les documents en provenance de la Côte d’Ivoire car l’affaire implique deux pays différents avec deux langues différentes. Ce temps devrait permettre de préparer, de façon adéquate, le dossier de l’extradition. Et le journal de poursuivre que l’avocat de la défense, Me Patrick Sorgbodzor, a plaidé pour la mise en liberté provisoire de son client dont le passeport, dit-il, se trouve toujours aux mains du Bureau of National Investigations et qu’il ne peut de ce fait fuir s’il obtenait la liberté provisoire. Me Sorgbodzor dénonce une violation des droits de son client, a ajouté Daily Guide. Dans la chute de ce papier, on apprend que Justin Koné Katinan possède une carte de refugié reconnue par le HCR.