Le Président de la République, Alassane Ouattara se rendra ce matin à Bouaflé, pour une double cérémonie. La première a trait au lancement des travaux de construction d’un nouveau pont sur le fleuve Marahoué. Quant à la seconde cérémonie, elle sera consacrée à un appel du chef de l’Etat au peuple Yowlè à s’approprier le processus de réconciliation en cours.
Bouaflé, ville distante de 302 kilomètres d’Abidjan, aura dans les 14 mois à venir un nouveau pont, en remplacement du premier, vieux de 56 ans (1956-2012). Celui-ci, en raison de son mauvais état, ne répond plus aux normes. Pis, il constitue une source de nombreux accidents de circulation. La fluidité du trafic n’est plus assurée de façon convenable en raison du volume du trafic sans cesse en croissance. Toute chose qui entraîne de longues files d’attente des véhicules et de nombreux accidents en ces lieux. Dans le souci de rendre cet axe plus fluide, surtout pour épargner des vies humaines d’éventuels accidents mortels, il a été décidé de construire un nouveau pont moderne sur le fleuve la Marahoué. En tant qu’outil de développement, ce projet cadre avec la vision du Président de la République consistant à mettre les infrastructures au devant de ses actions et dont la finalité est d’arriver à faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020. C’est donc pour apporter son cachet à la réalisation de cet ambitieux projet qu’il a décidé lui-même, de faire le déplacement sur Bouaflé afin de procéder au lancement officiel des travaux qui devront s’étendre sur 14 mois. Mais au-delà de l’action de développement qui sera immortalisée ce matin à travers la pose de la première pierre du nouveau pont de la Marahoué, le chef de l’Etat en profitera pour rendre hommage au peuple Yowlè dont un des fils occupe le portefeuille ministériel en charge de l’Economie et des Finances. Ce sera aussi l’occasion, a-t-on appris, pour le Président de la République, d’inviter tout le peuple de la Marahoué à saisir son appel à la réconciliation. Surtout que c’est le processus dont l’aboutissement permettra d’enclencher et de mettre en œuvre tout le programme de développement qu’il entend apporter aux Ivoiriens et à l’ensemble de tous ceux qui habitent la Côte d’Ivoire.
Mobilisation pour l’accueil du chef de l’Etat
Pour cette première visite officielle dans la région, tout le monde se mobilise. Jusqu’à hier soir, toutes les couches socio-économiques étaient à la tâche. L’on a pu voir hommes, femmes, enfants, autorités coutumières et administratives s’y impliquer. «Le Président doit arriver demain (NDLR : aujourd’hui samedi 22 septembre 2012), nous travaillons pour lui réserver un bon accueil», confie Koffi Jacques, un ouvrier rencontré sur le site devant abriter la cérémonie de ce matin. De l’avis de certains habitants, la venue du chef de l’Etat traduit le symbole de reconnaissance d’une grande personnalité envers son peuple. Et pour lui renvoyer l’ascenseur, le chef de l’Etat sera célébré ce matin, a confié hier, le député Goli Bi. Pour s’assurer de l’organisation parfaite, le ministre Patrick Achi était sur le site de la cérémonie hier soir.
Honoré Kouassi
Bouaflé, ville distante de 302 kilomètres d’Abidjan, aura dans les 14 mois à venir un nouveau pont, en remplacement du premier, vieux de 56 ans (1956-2012). Celui-ci, en raison de son mauvais état, ne répond plus aux normes. Pis, il constitue une source de nombreux accidents de circulation. La fluidité du trafic n’est plus assurée de façon convenable en raison du volume du trafic sans cesse en croissance. Toute chose qui entraîne de longues files d’attente des véhicules et de nombreux accidents en ces lieux. Dans le souci de rendre cet axe plus fluide, surtout pour épargner des vies humaines d’éventuels accidents mortels, il a été décidé de construire un nouveau pont moderne sur le fleuve la Marahoué. En tant qu’outil de développement, ce projet cadre avec la vision du Président de la République consistant à mettre les infrastructures au devant de ses actions et dont la finalité est d’arriver à faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020. C’est donc pour apporter son cachet à la réalisation de cet ambitieux projet qu’il a décidé lui-même, de faire le déplacement sur Bouaflé afin de procéder au lancement officiel des travaux qui devront s’étendre sur 14 mois. Mais au-delà de l’action de développement qui sera immortalisée ce matin à travers la pose de la première pierre du nouveau pont de la Marahoué, le chef de l’Etat en profitera pour rendre hommage au peuple Yowlè dont un des fils occupe le portefeuille ministériel en charge de l’Economie et des Finances. Ce sera aussi l’occasion, a-t-on appris, pour le Président de la République, d’inviter tout le peuple de la Marahoué à saisir son appel à la réconciliation. Surtout que c’est le processus dont l’aboutissement permettra d’enclencher et de mettre en œuvre tout le programme de développement qu’il entend apporter aux Ivoiriens et à l’ensemble de tous ceux qui habitent la Côte d’Ivoire.
Mobilisation pour l’accueil du chef de l’Etat
Pour cette première visite officielle dans la région, tout le monde se mobilise. Jusqu’à hier soir, toutes les couches socio-économiques étaient à la tâche. L’on a pu voir hommes, femmes, enfants, autorités coutumières et administratives s’y impliquer. «Le Président doit arriver demain (NDLR : aujourd’hui samedi 22 septembre 2012), nous travaillons pour lui réserver un bon accueil», confie Koffi Jacques, un ouvrier rencontré sur le site devant abriter la cérémonie de ce matin. De l’avis de certains habitants, la venue du chef de l’Etat traduit le symbole de reconnaissance d’une grande personnalité envers son peuple. Et pour lui renvoyer l’ascenseur, le chef de l’Etat sera célébré ce matin, a confié hier, le député Goli Bi. Pour s’assurer de l’organisation parfaite, le ministre Patrick Achi était sur le site de la cérémonie hier soir.
Honoré Kouassi
