ABIDJAN -- Les militaires ivoiriens faisant l'objet d'un absentéisme notoire sont menacés de radiation, a appris Xinhua dimanche de source proche du ministère en charge de la Défense.
Une opération de paiement des soldats en espèces dans un guichet public ouvert dans les casernes a été ainsi instituée afin que chaque soldat vienne se présenter pour entrer en possession de son salaire après avoir émargé.
Cette opération appelée dans le langage ivoirien "paiement main en main" diffère du système habituel de paiement par virement bancaire.
Selon les autorités militaires, elle constitue un moyen d'identifier les militaires présents à leur poste, et une méthode pour connaître les soldats "déserteurs".
"Les soldats qui ne viennent pas, qui ne sont pas à leur poste seront radiés", a prévenu le ministre de la Défense Paul Koffi Koffi.
Pour celui-ci, des informations non encore vérifiées font état de ce que des soldats exilés viennent percevoir toutes les fins du mois leur solde et repartent dans leur lieu d'exil.
"Nous sommes en train de vérifier cette information", a noté M. Koffi Koffi.
Concernant la situation sécuritaire, le ministre a fait état du renforcement du dispositif sécuritaire après les attaques, avec l'accentuation des contrôles aux check-points.
"Nous avons instruit nos hommes pour adopter de meilleures pratiques au cours de ces contrôles", a-t-il assuré.
La situation sécuritaire en Côte d'Ivoire est marquée par une résurgence de la violence, après une courte période d'accalmie.
Depuis le mois d'août, plusieurs attaques meurtrières ont été perpétrées par des hommes armés contre les positions de l'armée ivoirienne à Abidjan et à l'intérieur du pays.
Une opération de paiement des soldats en espèces dans un guichet public ouvert dans les casernes a été ainsi instituée afin que chaque soldat vienne se présenter pour entrer en possession de son salaire après avoir émargé.
Cette opération appelée dans le langage ivoirien "paiement main en main" diffère du système habituel de paiement par virement bancaire.
Selon les autorités militaires, elle constitue un moyen d'identifier les militaires présents à leur poste, et une méthode pour connaître les soldats "déserteurs".
"Les soldats qui ne viennent pas, qui ne sont pas à leur poste seront radiés", a prévenu le ministre de la Défense Paul Koffi Koffi.
Pour celui-ci, des informations non encore vérifiées font état de ce que des soldats exilés viennent percevoir toutes les fins du mois leur solde et repartent dans leur lieu d'exil.
"Nous sommes en train de vérifier cette information", a noté M. Koffi Koffi.
Concernant la situation sécuritaire, le ministre a fait état du renforcement du dispositif sécuritaire après les attaques, avec l'accentuation des contrôles aux check-points.
"Nous avons instruit nos hommes pour adopter de meilleures pratiques au cours de ces contrôles", a-t-il assuré.
La situation sécuritaire en Côte d'Ivoire est marquée par une résurgence de la violence, après une courte période d'accalmie.
Depuis le mois d'août, plusieurs attaques meurtrières ont été perpétrées par des hommes armés contre les positions de l'armée ivoirienne à Abidjan et à l'intérieur du pays.