Même en deuil, elles sont engagées. Les familles biologique et politique de Robert Guéi se sont retrouvées vendredi dans son village, à Kabakouma. Elles ont y commémoré le 10ème anniversaire de la mort de l’ancien chef de l’Etat. Occasion mise à profit par son héritier politique, Albert Toikeusse Mabri, pour réaffirmer leur désir d’être éclairés sur l’assassinat de leur mentor.
«Nous nous retrouvons ici au moment où les choses évoluent en ce qui concerne l’enquête visant à faire la lumière sur l’assassinat du père-fondateur de notre parti. Je voudrais vous rassurer de notre engagement à pousser les choses jusqu’au bout. Et à notre prochaine visite, nous viendrons vous dire comment Robert Guéi a été tué et par qui», a confié le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci). Il a rappelé qu’en octobre 2009, lors des obsèques du général, la famille éplorée avait pardonné l’assassinat de son fils. Mais, qu’elle tient à savoir la vérité sur sa tragique disparition le 19 septembre 2002. «Le président Alassane Ouattara, lors de la campagne électorale, en novembre 2010, s’était engagé à faire en sorte que la vérité éclate sur les circonstances du décès de celui qu’il a toujours considéré comme son frère. Aujourd’hui, c’est ce qui est en train d’être fait», a rappelé le numéro un de l’Updci. Il a, par ailleurs, assuré la famille du défunt qu’elle trouvera toujours auprès de l’Udpci une oreille attentive. Prospère Gonéty, président du comité d’organisation de la commémoration, s’est dit assuré quant à l’aboutissement de l’enquête. «Nous faisons confiance à notre justice. Car avec l’enquête qui vient de s’ouvrir, des langues ont déjà commencé à se délier», a-t-il révélé. Le président de la mutuelle du village a indiqué que Kabakouma a décidé de sécher ses larmes et de faire de cette journée des retrouvailles pour penser à son développement. La cérémonie d’hommage a été précédée d’un recueillement sur le caveau du président Guéï.
Kindo Ousseny à Man
«Nous nous retrouvons ici au moment où les choses évoluent en ce qui concerne l’enquête visant à faire la lumière sur l’assassinat du père-fondateur de notre parti. Je voudrais vous rassurer de notre engagement à pousser les choses jusqu’au bout. Et à notre prochaine visite, nous viendrons vous dire comment Robert Guéi a été tué et par qui», a confié le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci). Il a rappelé qu’en octobre 2009, lors des obsèques du général, la famille éplorée avait pardonné l’assassinat de son fils. Mais, qu’elle tient à savoir la vérité sur sa tragique disparition le 19 septembre 2002. «Le président Alassane Ouattara, lors de la campagne électorale, en novembre 2010, s’était engagé à faire en sorte que la vérité éclate sur les circonstances du décès de celui qu’il a toujours considéré comme son frère. Aujourd’hui, c’est ce qui est en train d’être fait», a rappelé le numéro un de l’Updci. Il a, par ailleurs, assuré la famille du défunt qu’elle trouvera toujours auprès de l’Udpci une oreille attentive. Prospère Gonéty, président du comité d’organisation de la commémoration, s’est dit assuré quant à l’aboutissement de l’enquête. «Nous faisons confiance à notre justice. Car avec l’enquête qui vient de s’ouvrir, des langues ont déjà commencé à se délier», a-t-il révélé. Le président de la mutuelle du village a indiqué que Kabakouma a décidé de sécher ses larmes et de faire de cette journée des retrouvailles pour penser à son développement. La cérémonie d’hommage a été précédée d’un recueillement sur le caveau du président Guéï.
Kindo Ousseny à Man