Le tribunal d’Abidjan a renvoyé jeudi au 21 janvier pour "défaut de formalité" le procès de l’assassinat du général Robert Guéï, ancien chef de l’Etat ivoirien (1999-2000), dans lequel sont accusés une vingtaine de personnes dont des ex-chefs militaires sous l’ère Laurent Gbagbo.
Ouvert à 10H30, heure locale par le président de la Cour, le juge Dembélé Tahirou, celui-ci a procédé à la vérification des identités des prévenus arrivés menottés en fil indienne au tribunal dont Anselme Séka Séka, ancien aide de camp de Simone Gbagbo et Bruno Dogbo Blé, commandant de la Garde républicaine sous Laurent Gbagbo.
En juin, Anselme Séka Séka, a été condamné dans un autre procès à "20 ans de prison fermes pour assassinat et tentative de destabilisation" et Bruno Dogbo Blé pour "le bombardement du marché d’Abobo", nord d’Abidjan.
Dans le box des accusés, avait déjà pris place l’ancien ministre de la Défense de M. Gbagbo, Moïse Lida Kouassi actuellement détenu au camp pénal de Bouaké (centre ivoirien) pour "tentative de coup d’Etat".
La lecture du Procès-verbal (PV) est faite peu après pour rappeler les faits qui sont reprochés aux accusés.
Le 19 septembre 2002, jour d’une tentative de coup d’Etat contre le pouvoir Gbagbo, le général Robert Guéî a été retrouvé assassiné à Cocody (est d’Abidjan) après avoir été enlevé à Cathédrale au Plateau, selon le procès verbal lu à l’audience.
En plus du général Guéï, son épouse Rose Doudou, son aide de camp Fabien Coulibaly et cinq autres militaires de sa garde rapprochée ont trouvé la mort.
Suite à la lecture du PV, le commissaire du gouvernement Ange Kessi et le conseil des accusés sont invités par à faire des "observations".
Aucune observation n’ayant été faite par le conseil des prévenus, le juge Tahirou décide du renvoi du procès.
"L’audience du procès de l’assassinat du Général Guéï est renvoyée au jeudi 21 janvier à l’Etat-major pour défaut de formalité", a déclaré le président du tribunal Dembélé Tahirou, mettant ainsi fin à l’ouverture de ce procès.
ATB
Ouvert à 10H30, heure locale par le président de la Cour, le juge Dembélé Tahirou, celui-ci a procédé à la vérification des identités des prévenus arrivés menottés en fil indienne au tribunal dont Anselme Séka Séka, ancien aide de camp de Simone Gbagbo et Bruno Dogbo Blé, commandant de la Garde républicaine sous Laurent Gbagbo.
En juin, Anselme Séka Séka, a été condamné dans un autre procès à "20 ans de prison fermes pour assassinat et tentative de destabilisation" et Bruno Dogbo Blé pour "le bombardement du marché d’Abobo", nord d’Abidjan.
Dans le box des accusés, avait déjà pris place l’ancien ministre de la Défense de M. Gbagbo, Moïse Lida Kouassi actuellement détenu au camp pénal de Bouaké (centre ivoirien) pour "tentative de coup d’Etat".
La lecture du Procès-verbal (PV) est faite peu après pour rappeler les faits qui sont reprochés aux accusés.
Le 19 septembre 2002, jour d’une tentative de coup d’Etat contre le pouvoir Gbagbo, le général Robert Guéî a été retrouvé assassiné à Cocody (est d’Abidjan) après avoir été enlevé à Cathédrale au Plateau, selon le procès verbal lu à l’audience.
En plus du général Guéï, son épouse Rose Doudou, son aide de camp Fabien Coulibaly et cinq autres militaires de sa garde rapprochée ont trouvé la mort.
Suite à la lecture du PV, le commissaire du gouvernement Ange Kessi et le conseil des accusés sont invités par à faire des "observations".
Aucune observation n’ayant été faite par le conseil des prévenus, le juge Tahirou décide du renvoi du procès.
"L’audience du procès de l’assassinat du Général Guéï est renvoyée au jeudi 21 janvier à l’Etat-major pour défaut de formalité", a déclaré le président du tribunal Dembélé Tahirou, mettant ainsi fin à l’ouverture de ce procès.
ATB