«D’abord, il faut regretter le fait qu’il y a encore des Ivoiriens qui pensent que le pouvoir peut s’acquérir par les armes. Il faut donc commencer par condamner ces attaques de manière ferme. Par ailleurs, nous savons que la plupart des attaques sont lancées à partir du Ghana. Il est important de prendre toutes les mesures, même si cela a des conséquences fâcheuses et parfois désastreuses pour l’économie. Cela est d’autant plus important que c’est à l’Etat qu’il appartient de veiller sur la sécurité des personnes et des biens. Alors, si le passage obligé pour atteindre cet objectif, c’est la fermeture des frontières, le Pit n’y voit pas d’objection. Bien au contraire, cela montre que l’Etat est en éveil, qu’il a pris les choses en main. La mesure de fermeture me rassure parce que moi je suis originaire d’une zone frontalière avec le Ghana. Je puis vous dire qu’il y a beaucoup de mouvements dans ces zones qui effraient. Je n’ai pas envie de voir mes parents habiter une zone qui va peu à peu échapper au contrôle de l’Etat».
Coulisses Publié le lundi 24 septembre 2012 | Nord-Sud