Yamoussoukro est depuis quelque temps soumise à des rafles qui causent quelques désagréments aux noctambules.
Les noceurs de la capitale politique vivent au ralenti. C’est encore pire pour les vagabonds, ‘’bakromanes’’ (sans domiciles fixes) et autres ivrognes sillonnant les maquis et les bars à longueur de nuit. A partir de 22h, les rues, d’habitude bruyantes deviennent incroyablement vides. A part quelques chauffeurs courageux, difficile de trouver un taxi-ville. Les motocyclistes d’habitude très nombreux et irrévérencieux sont rares. C’est le résultat des rafles menées par les forces de l’ordre pour lutter contre le banditisme grandissant, et surtout pour prévenir tout risque de déstabilisation à partir de Yamoussoukro. Aussi parcourent-ils régulièrement tous les quartiers de la ville, et même les villages environnants, de 22h à 6h du matin. « Ce sont des patrouilles mixtes composées d’éléments de la police, de la gendarmerie, des Frci, de la douane et des eaux et forêts », précise un officier de police. Il explique que cela a commencé il y a au moins deux mois. Avant minuit, précise-t-il, des patrouilles pédestres visitent les lieux potentiellement dangereux comme la gare routière, les rues où sont concentrés des maquis, sans oublier les quartiers périphériques. « Mais à partir de minuit, nous procédons à des rafles systématiques » ajoute-t-il. On peut observer les raflés chaque matin dans les différents postes de police. Après vérification d’identité, ceux à qui rien n’est reproché sont relaxés. Pour les autres, des enquêtes plus approfondies sont souvent nécessaires et peuvent déboucher sur l’arrestation de gangsters recherchés. Toutefois, avoue-t-il, modeste, pour le moment, personne n’a, à sa connaissance, été interpellé pour atteinte à la sûreté de l’Etat au cours de ces patrouilles. Ce qui, bien entendu, n’entame en rien leur vigilance… Les taxis, les maquis, et autres débits de boissons, et les professionnelles du sexe voient leurs revenus diminuer. «On va faire comment ? C’est pour notre sécurité et dans mon quartier, même si on ne chauffe plus la nuit comme d’habitude, on dort plus tranquillement», se réjouit Viviane. Elle vit à Kokrenou-Sopim, un quartier périphérique sous éclairé et habituellement victime des cambrioleurs.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Les noceurs de la capitale politique vivent au ralenti. C’est encore pire pour les vagabonds, ‘’bakromanes’’ (sans domiciles fixes) et autres ivrognes sillonnant les maquis et les bars à longueur de nuit. A partir de 22h, les rues, d’habitude bruyantes deviennent incroyablement vides. A part quelques chauffeurs courageux, difficile de trouver un taxi-ville. Les motocyclistes d’habitude très nombreux et irrévérencieux sont rares. C’est le résultat des rafles menées par les forces de l’ordre pour lutter contre le banditisme grandissant, et surtout pour prévenir tout risque de déstabilisation à partir de Yamoussoukro. Aussi parcourent-ils régulièrement tous les quartiers de la ville, et même les villages environnants, de 22h à 6h du matin. « Ce sont des patrouilles mixtes composées d’éléments de la police, de la gendarmerie, des Frci, de la douane et des eaux et forêts », précise un officier de police. Il explique que cela a commencé il y a au moins deux mois. Avant minuit, précise-t-il, des patrouilles pédestres visitent les lieux potentiellement dangereux comme la gare routière, les rues où sont concentrés des maquis, sans oublier les quartiers périphériques. « Mais à partir de minuit, nous procédons à des rafles systématiques » ajoute-t-il. On peut observer les raflés chaque matin dans les différents postes de police. Après vérification d’identité, ceux à qui rien n’est reproché sont relaxés. Pour les autres, des enquêtes plus approfondies sont souvent nécessaires et peuvent déboucher sur l’arrestation de gangsters recherchés. Toutefois, avoue-t-il, modeste, pour le moment, personne n’a, à sa connaissance, été interpellé pour atteinte à la sûreté de l’Etat au cours de ces patrouilles. Ce qui, bien entendu, n’entame en rien leur vigilance… Les taxis, les maquis, et autres débits de boissons, et les professionnelles du sexe voient leurs revenus diminuer. «On va faire comment ? C’est pour notre sécurité et dans mon quartier, même si on ne chauffe plus la nuit comme d’habitude, on dort plus tranquillement», se réjouit Viviane. Elle vit à Kokrenou-Sopim, un quartier périphérique sous éclairé et habituellement victime des cambrioleurs.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro