La ville de Maféré, située à une trentaine de kilomètres d’Aboisso, vit le martyre en ce moment. Jadis paisible, cette petite commune a perdu la joie de vivre à cause des attaques de domiciles perpétrées par un dangereux gang. Plus personne ne se sent désormais en sécurité dans la petite ville. J K, habitant de Maféré, nous situe sur l’ampleur du phénomène. «Cela fait environ trois semaines qu’ici à Maféré, il ne se passe une seule nuit sans qu’il y ait des attaques à main armée. Ils ont un arsenal composé de fusils, de machettes. La première attaque a eu lieu chez le président de la Jpdci. Ensuite, ils ont visité un infirmier de l’hôpital par trois fois. Puis, c’est au domicile du vieux Traoré, militant du Rdr qu’ils ont opéré. Il aurait passé au moins deux heures d’horloge en train de piller la maison. La dernière attaque a visé une dame qui travaille à la mairie. Heureusement que la Gendarmerie est arrivée et les bandits ont pris la fuite. Il y a un malfrat qui a été abattu. Tout le monde le connaissait ici à Maféré. On le prenait pour un fou. Or la nuit, il était un dangereux gangster», explique-t-il. Pour lui, ces attaques à répétition seraient dues au fait que «Maféré est un carrefour. Aussi, est-il difficile de surveiller les nombreuses entrées et sorties de la ville. La population connaît également un accroissement extraordinaire, ce qui peut expliquer cette insécurité». Toutefois, J. K trouve «bizarre qu’au moment où la traite des produits de rente battait son plein, on ne connaissait pas ce genre de problème». Les bandits sont pourchassés à Abidjan, donc ils trouvent refuge dans les petites villes, se convainc-t-il. Tout en rejetant l’hypothèse que ces braquages de domicile soient le fait d’exilés ivoiriens au Ghana. «Je ne pense pas que ce sont des exilés au Ghana qui font ces vols-là. Parce que, d’ici la frontière ghanéenne, nous sommes à 80 ou 90 km au moins.» J. K espère que ces malfrats seront arrêtés. «Puisqu’on ne les a pas encore arrêtés, on ne peut pas savoir si des complices, qui résident à Maféré, font partie du groupe. Mais apparemment, ils ont quelqu’un au sein de la population qui les renseigne. Puisqu’il paraît qu’ils égrènent les biens de leurs victimes pour montrer qu’ils les connaissent bien.» Selon lui, il est désormais question de dormir comme un crocodile à Maféré. Avec un œil ouvert. «On dort la peur au ventre. Avant ces attaques, je me réveillais à 5 heures du matin. Mais maintenant, je suis obligé de me réveiller plusieurs fois pour voir s’il n’y a pas quelque chose de suspect. Ce qui fait que c’est à partir de 4 heures ou 5 heures du matin que je commence à dormir. Cela fait qu’on ne peut plus se réveiller tôt. Avant, jusqu’ à 2 heures ou 3 heures du matin, il y avait des gens au dehors. Dans les rues, des femmes continuaient de faire le commerce. Mais maintenant, à partir de 20 heures, en tout cas, chacun est chez soi», déplore –t-il.
De nombreuses victimes traumatisées
A. K. C, l’une des premières victimes, est le président de la Jpdci. Ce jeune, homme qui s’est bâti une maison et qui y vit avec sa famille, a vu son fils partir de la maison parce que complètement traumatisé. Il raconte sa mésaventure : «C’était le lundi 3 septembre dernier aux environs de 4 heures du matin. Je dormais paisiblement avec ma femme. Tout d’un coup, j’ai vu à mon chevet des jeunes gens armés qui m’ont réveillé. Ils étaient déjà dans ma chambre. Cela m’a tellement surpris. «Lève toi, lève toi !», m’ont-ils dit. Ma femme était la première à se réveiller. Les bandits ont demandé de l’argent. J’ai répondu que je n’ai pas d’argent. Ils ont dit : tu as un champ de palmiers, tu es toujours avec les personnalités, tu as acheté une nouvelle moto et tu dis que tu n’a pas l’argent ? Ils ont pris les 68 000 Fcfa que j’avais, les 300 000 Fcfa et un peu plus d’ailleurs de mon épouse qui devait aller payer du poisson à Adiaké. Ils m’ont lié les mains et je ne pouvais pas les identifier à cause de la lumière très flasheuse de leur torche. Après ce qu’ils ont eu, ils ont réclamé le coffre-fort. Je leur ai dit qu’il n’y en avait pas dans la modeste maison. J’étais obligé de leur présenter mon carnet de banque pour qu’il sache que je ne suis pas nanti. A un moment donné, ils ont décidé de violer ma femme. Ils ont fait appel au violeur. Après, ils ont laissé ma femme. Ils ont pris mon petit garçon de 9 ans qui est au Cm2 et ils ont décidé d’aller l’abattre. Ils lui ont porté un tee-shirt et après ils ont changé d’avis. Ils ont enfermé l’enfant et sa mère dans la chambre et ils ont décidé de me tuer. J’étais face au matelas et je me sentais condamné à mourir. Après quelques minutes, je n’entendais plus de bruit. Quand j’ai eu le courage de lever la tête, ils étaient partis». A.K.C ajoute que c’est par la fenêtre que les bandits ont d’abord essayé d’entrer. Peine perdue. Ils utilisé un gros bois alors pour défoncer les grilles du portail avant d’avoir accès à la maison. «Ceux qui étaient dans la chambre étaient au nombre de 4. Mais je ne sais pas s’il y en avait qui faisaient le guet dehors. Ils n’étaient ni encagoulés, ni habillés en treillis, souligne A. k. C. Qui affirme que désormais, il vit chez lui avec la peur au ventre. «Je m’en remets à Dieu. Ma femme est enceinte, elle est traumatisée. Mon fils tellement traumatisé a fui la cour. Il dit qu’il ne dort plus ici. Il s’est refugié chez une connaissance. Depuis lors, à partir de 21 heures, je m’enferme avec toute ma famille. Mais à vrai dire, on ne dort pas». Non loin de là, une autre fois, une autre maison a reçu la visite des malfrats. Après avoir enlevé trois vitres de la fenêtre, les bandits ont réussi à ouvrir la porte de la chambre. Le locataire absent, ils ont fouillé de fond en comble la maison. Mais, dit-on, ils n’ont pas vu les 15 000Fcfa du jeune locataire. L’argent, caché dans un cahier, n’a été vu par les visiteurs indélicats.
Prise d’otage
Le traumatisme des populations de Maféré s’est poursuivi par une prise d’otage par les bandits. Après les précédentes attaques, ils ont visité, à 2 heures du matin, le domicile B. A. J, employée à la mairie. Absente, parce qu’en congé, c’est la mère et les enfants de cette dame qui ont eu maille à partir avec les scélérats. La vielle femme, qui recevait encore la compassion des voisins, explique. «J’étais dans la chambre quand j’ai entendu un grand bruit. J’ai pensé que c’étaient des souris. Mais en fait, il n’y a pas de souris chez nous. Quelques instants après, un bruit de vitres cassées. Les bandits venaient de briser les vitres d’une fenêtre à l’aide d’un fer. Mon petit fils a attrapé le bras du bandit et il a voulu le couper avec sa machette. Mais la chemise qui était sur la corde derrière lui a bloqué la machette. Je venais constater les faits quand ma petite-fille s’est ruée sur son portable pour appeler un adjudant qui habite pas très loin de chez nous. Entre temps, ils ont réussi à casser la porte et ils sont entrés. Ils ont arraché le portable et ils ont mis la machette au cou de ma petite fille. Un pistolet était aussi braqué sur elle. Ils lui ont intimé de montrer l’argent de sa maman quand d’autres ramassaient dans les chambres, nos objets de valeur. Au même moment les bandits, qui étaient dehors, ont signalé l’arrivée d’un véhicule. C’était les gendarmes qui arrivaient. Les bandits ont donc pris ma petite-fille en otage. Elle se trouvait entre deux bandits qui tentaient de fuir. Les gendarmes ont crié : «Lâchez la fille ! Lâchez la fille !». Mais, ils ne se sont pas exécutés. Les gendarmes craignaient de tuer ma petite-fille s’ils tiraient. Les bandits sont allés jusque dans la broussaille avec elle. Ils l’ont balancée et ils se sont enfuis». T.A, habitant du même quartier a, lui aussi, été une victime. Dimanche 16 septembre dernier vers 3 heures du matin, il a reçu la visite des bandits. «On va dire au maire de retirer les lots non bâtis aux acquéreurs qui ne construisent pas», s’est insurgé T. A. Pour lui, les maisons isolées dans les broussailles sont un facteur d’insécurité. Il y a 30 ans que des personnes disposent de lots qu’ils n’ont jamais mis en valeur. Pire, ils ne viennent pas débroussailler leur lot, dénonce-t-il. Infirmier, M a été visité trois fois par les malfrats. «C’était dans la nuit du mardi 3 septembre. Ce jour-là, il pleuvait un peu. J’étais couché avec toute la famille. Du dehors, j’ai vu une torche à travers les vitres. J’ai appelé le commandant de brigade, ça ne passait pas. J’ai rampé et je suis venu chercher le second portable qui était au salon. Je l’ai appelé et je l’ai eu. Le commandant en 6 minutes était là. Mais les 6 minutes me paraissaient une éternité. De l’intérieur, je voyais un homme très gaillard qui chargeait un fusil. J’ai fait un scandale. J’ai commencé à taper les portes et les fenêtres. Je criais : « Au voleur ! Au secours, venez ». Le gaillard a pris peur et en s’enfuyant, ses munitions sont versées. La gendarmerie a fait des tirs de sommation. La gendarmerie est restée chez moi jusqu’au petit matin. La nuit du jeudi à vendredi, ils sont revenus. J’ai encore appelé la gendarmerie. Mais avant leur arrivée, j’ai encore fait de grands bruits. La gendarmerie est encore restée chez moi jusqu’au matin. La troisième fois en une semaine, c'est-à-dire dans la nuit de samedi à dimanche, ils étaient encore là. J’ai appelé encore la gendarmerie. Je ne dors plus, j’ai perdu 15 kg. Je ne vis plus une vie familiale. Certains de mes enfants sont traumatisés. Ils sont partis. Mon épouse et les plus petits ont eux aussi quitté la maison. Il ne reste plus que moi. Je m’en remets à Dieu. Qu’est-ce que j’ai, moi un infirmier, pour qu’ils s’acharnent sur moi de la sorte ? J’ai la peur au ventre quand il commence à faire nuit. Je ne sais pas à quelle sauce je serai mangé…» se lamente l’infortuné infirmier. Alors que notre équipe s’apprêtait à rendre visite à M. Traoré, une autre victime, l’on a appris que des coupeurs de route venaient d’abattre un acheteur de cacao à Kouamékro, un village, à quelques kilomètres de Maféré. Au même moment, il nous était signalé l’attaque de Noé. De peur de rester bloqué à Maféré, nous n’avons finalement pas réussi à rencontrer le vieux Traoré qui a également subi les méfaits des gangsters pendant des heures et des heures, nous a-t-on dit. Le problème d’insécurité reste entier à Maféré. Il faut faire quelque chose.
DIARRASSOUBA SORY
Envoyé spécial
De nombreuses victimes traumatisées
A. K. C, l’une des premières victimes, est le président de la Jpdci. Ce jeune, homme qui s’est bâti une maison et qui y vit avec sa famille, a vu son fils partir de la maison parce que complètement traumatisé. Il raconte sa mésaventure : «C’était le lundi 3 septembre dernier aux environs de 4 heures du matin. Je dormais paisiblement avec ma femme. Tout d’un coup, j’ai vu à mon chevet des jeunes gens armés qui m’ont réveillé. Ils étaient déjà dans ma chambre. Cela m’a tellement surpris. «Lève toi, lève toi !», m’ont-ils dit. Ma femme était la première à se réveiller. Les bandits ont demandé de l’argent. J’ai répondu que je n’ai pas d’argent. Ils ont dit : tu as un champ de palmiers, tu es toujours avec les personnalités, tu as acheté une nouvelle moto et tu dis que tu n’a pas l’argent ? Ils ont pris les 68 000 Fcfa que j’avais, les 300 000 Fcfa et un peu plus d’ailleurs de mon épouse qui devait aller payer du poisson à Adiaké. Ils m’ont lié les mains et je ne pouvais pas les identifier à cause de la lumière très flasheuse de leur torche. Après ce qu’ils ont eu, ils ont réclamé le coffre-fort. Je leur ai dit qu’il n’y en avait pas dans la modeste maison. J’étais obligé de leur présenter mon carnet de banque pour qu’il sache que je ne suis pas nanti. A un moment donné, ils ont décidé de violer ma femme. Ils ont fait appel au violeur. Après, ils ont laissé ma femme. Ils ont pris mon petit garçon de 9 ans qui est au Cm2 et ils ont décidé d’aller l’abattre. Ils lui ont porté un tee-shirt et après ils ont changé d’avis. Ils ont enfermé l’enfant et sa mère dans la chambre et ils ont décidé de me tuer. J’étais face au matelas et je me sentais condamné à mourir. Après quelques minutes, je n’entendais plus de bruit. Quand j’ai eu le courage de lever la tête, ils étaient partis». A.K.C ajoute que c’est par la fenêtre que les bandits ont d’abord essayé d’entrer. Peine perdue. Ils utilisé un gros bois alors pour défoncer les grilles du portail avant d’avoir accès à la maison. «Ceux qui étaient dans la chambre étaient au nombre de 4. Mais je ne sais pas s’il y en avait qui faisaient le guet dehors. Ils n’étaient ni encagoulés, ni habillés en treillis, souligne A. k. C. Qui affirme que désormais, il vit chez lui avec la peur au ventre. «Je m’en remets à Dieu. Ma femme est enceinte, elle est traumatisée. Mon fils tellement traumatisé a fui la cour. Il dit qu’il ne dort plus ici. Il s’est refugié chez une connaissance. Depuis lors, à partir de 21 heures, je m’enferme avec toute ma famille. Mais à vrai dire, on ne dort pas». Non loin de là, une autre fois, une autre maison a reçu la visite des malfrats. Après avoir enlevé trois vitres de la fenêtre, les bandits ont réussi à ouvrir la porte de la chambre. Le locataire absent, ils ont fouillé de fond en comble la maison. Mais, dit-on, ils n’ont pas vu les 15 000Fcfa du jeune locataire. L’argent, caché dans un cahier, n’a été vu par les visiteurs indélicats.
Prise d’otage
Le traumatisme des populations de Maféré s’est poursuivi par une prise d’otage par les bandits. Après les précédentes attaques, ils ont visité, à 2 heures du matin, le domicile B. A. J, employée à la mairie. Absente, parce qu’en congé, c’est la mère et les enfants de cette dame qui ont eu maille à partir avec les scélérats. La vielle femme, qui recevait encore la compassion des voisins, explique. «J’étais dans la chambre quand j’ai entendu un grand bruit. J’ai pensé que c’étaient des souris. Mais en fait, il n’y a pas de souris chez nous. Quelques instants après, un bruit de vitres cassées. Les bandits venaient de briser les vitres d’une fenêtre à l’aide d’un fer. Mon petit fils a attrapé le bras du bandit et il a voulu le couper avec sa machette. Mais la chemise qui était sur la corde derrière lui a bloqué la machette. Je venais constater les faits quand ma petite-fille s’est ruée sur son portable pour appeler un adjudant qui habite pas très loin de chez nous. Entre temps, ils ont réussi à casser la porte et ils sont entrés. Ils ont arraché le portable et ils ont mis la machette au cou de ma petite fille. Un pistolet était aussi braqué sur elle. Ils lui ont intimé de montrer l’argent de sa maman quand d’autres ramassaient dans les chambres, nos objets de valeur. Au même moment les bandits, qui étaient dehors, ont signalé l’arrivée d’un véhicule. C’était les gendarmes qui arrivaient. Les bandits ont donc pris ma petite-fille en otage. Elle se trouvait entre deux bandits qui tentaient de fuir. Les gendarmes ont crié : «Lâchez la fille ! Lâchez la fille !». Mais, ils ne se sont pas exécutés. Les gendarmes craignaient de tuer ma petite-fille s’ils tiraient. Les bandits sont allés jusque dans la broussaille avec elle. Ils l’ont balancée et ils se sont enfuis». T.A, habitant du même quartier a, lui aussi, été une victime. Dimanche 16 septembre dernier vers 3 heures du matin, il a reçu la visite des bandits. «On va dire au maire de retirer les lots non bâtis aux acquéreurs qui ne construisent pas», s’est insurgé T. A. Pour lui, les maisons isolées dans les broussailles sont un facteur d’insécurité. Il y a 30 ans que des personnes disposent de lots qu’ils n’ont jamais mis en valeur. Pire, ils ne viennent pas débroussailler leur lot, dénonce-t-il. Infirmier, M a été visité trois fois par les malfrats. «C’était dans la nuit du mardi 3 septembre. Ce jour-là, il pleuvait un peu. J’étais couché avec toute la famille. Du dehors, j’ai vu une torche à travers les vitres. J’ai appelé le commandant de brigade, ça ne passait pas. J’ai rampé et je suis venu chercher le second portable qui était au salon. Je l’ai appelé et je l’ai eu. Le commandant en 6 minutes était là. Mais les 6 minutes me paraissaient une éternité. De l’intérieur, je voyais un homme très gaillard qui chargeait un fusil. J’ai fait un scandale. J’ai commencé à taper les portes et les fenêtres. Je criais : « Au voleur ! Au secours, venez ». Le gaillard a pris peur et en s’enfuyant, ses munitions sont versées. La gendarmerie a fait des tirs de sommation. La gendarmerie est restée chez moi jusqu’au petit matin. La nuit du jeudi à vendredi, ils sont revenus. J’ai encore appelé la gendarmerie. Mais avant leur arrivée, j’ai encore fait de grands bruits. La gendarmerie est encore restée chez moi jusqu’au matin. La troisième fois en une semaine, c'est-à-dire dans la nuit de samedi à dimanche, ils étaient encore là. J’ai appelé encore la gendarmerie. Je ne dors plus, j’ai perdu 15 kg. Je ne vis plus une vie familiale. Certains de mes enfants sont traumatisés. Ils sont partis. Mon épouse et les plus petits ont eux aussi quitté la maison. Il ne reste plus que moi. Je m’en remets à Dieu. Qu’est-ce que j’ai, moi un infirmier, pour qu’ils s’acharnent sur moi de la sorte ? J’ai la peur au ventre quand il commence à faire nuit. Je ne sais pas à quelle sauce je serai mangé…» se lamente l’infortuné infirmier. Alors que notre équipe s’apprêtait à rendre visite à M. Traoré, une autre victime, l’on a appris que des coupeurs de route venaient d’abattre un acheteur de cacao à Kouamékro, un village, à quelques kilomètres de Maféré. Au même moment, il nous était signalé l’attaque de Noé. De peur de rester bloqué à Maféré, nous n’avons finalement pas réussi à rencontrer le vieux Traoré qui a également subi les méfaits des gangsters pendant des heures et des heures, nous a-t-on dit. Le problème d’insécurité reste entier à Maféré. Il faut faire quelque chose.
DIARRASSOUBA SORY
Envoyé spécial