L’Etat de Côte d’Ivoire doit-il ratifier la nouvelle Convention des Nations-Unies sur le contrat de transport international de marchandises effectué entièrement ou partiellement par mer et connue sous l’appellation de «Règles de Rotterdam» ? C’est, en tout cas, la problématique du séminaire régional qui se tient depuis hier, 24 septembre 2012, à Abidjan. Selon le président du Conseil d’administration de l’Office ivoirien des chargeurs (Oic), Fako Koné, cette convention est «un instrument international adopté par l’assemblée générale des Nations-Unies à New-York, le 11 décembre 2008 et officiellement ouvert à la signature à Rotterdam, le 23 septembre 2009. La moitié des signataires de cette convention est du continent africain». Quels enjeux et avantages recouvrent donc les Règles de Rotterdam pour un pays comme la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique ? En répondant à ces interrogations, le président du séminaire régional, Gaoussou Touré, ministre des Transports, s’est voulu clair : «La Côte d’Ivoire deviendra une grande puissance maritime à l’horizon 2020. Il y a un an, aucune structure n’acceptait d’organiser ce genre de conférence en Côte d’Ivoire. Tant d’experts venus du monde entier vont réfléchir sur le commerce maritime international dans notre pays», a dit le ministre Gaoussou. Qui indique déjà : «Nous avons de grandes attentes à ce séminaire, à savoir, nous imprégner des Règles de Rotterdam et les vulgariser en ayant vu les règles qui ne nous sont pas favorables (…) Il faut que ces règles soient bénéfiques à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique», a-t-il déclaré. Notons que le séminaire régional livrera ses conclusions aujourd’hui, quant à la réponse de l’interrogation : La Côte d’Ivoire doit-elle signer la Convention de Rotterdam ?
SYLVAIN TAKOUE
SYLVAIN TAKOUE