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Économie Publié le mardi 25 septembre 2012 | Soir Info

Pour réclamer leur argent après la réhabilitation des commissariats : Des entrepreneurs ont manifesté, hier / La Police intervient et boucle tout

© Soir Info Par prisca
Marche de protestation des policiers à Abidjan: les ex-FDS dénoncent l`échec de leur projet immobilier
Mardi 5 juin 2012. Abidjan. Des policiers en civils ont participé à une marche de protestation sur le boulevard Valéry Giscard d`Estaing pour dénoncer l` échec de leur projet immobilier.
Des policiers munis de matraque d'un côté. Des manifestants avec des pancartes de l'autre. L'ambiance à l'espace situé entre la Cathédrale Saint Paul et le ministère de l'Intérieur au Plateau paraissait, pour le moins électrique au moment où nous y arrivions, le lundi 24 septembre 2012 en milieu de matinée. Des dizaines de manifestants, réunis au sein du collectif des entrepreneurs qui ont réhabilité les commissariats de Police en 2011, marchaient de la Cathédrale vers le ministère d'Etat, ministère de l'Intérieur quand ils ont été empêchés par des policiers d’atteindre leur but. Très en colère, ils se sont regroupés dans le parking, à côté de la clôture qui ceinture la citée administrative du Plateau, pour se faire entendre. « Le ministère de l'Intérieur nous avait demandé de réhabiliter les commissariats après la crise post-électorale en 2011. Et nous avons répondu à l'appel. Quand nous avons fini les travaux, ils ont estimé que nous avons fait de la surfacturation. Après l'audit fait par un cabinet que le ministère a choisi, nos factures qui étaient de 6 milliards de F cfa ont été ramenées à 3,5 milliards de FCfa », a indiqué à la presse Koné Adama, l 'un des meneurs de la marche. « Certains entrepreneurs ont même été jetés en prison pour, dit-on, surfacturation. Mais ce que nous ne comprenons pas, c'est que depuis le travail fait par le cabinet d'audit, nous ne sommes pas encore entrés en possession de notre argent. Pis, nous n'avons pas d'interlocuteurs. Cela fait 90 jours que nous avons déposé un courrier au ministère de l'Intérieur, mais nous n'avons pas encore eu de réponse », a-t-il déploré. « Nos enfants sont encore à la maison avec la rentrée qui est arrivée. Certains de nos parents doivent aller à la Mecque, mais nous n'avons pas de moyens. Nous n'arrivons pas à faire face à nos factures et à nos loyers. Nous avons déjà enregistré un mort parmi nous faute de moyens pour se soigner. C'est vraiment un cri du cœur que nous lançons », a dit Mme Touré. « Nous réclamions donc notre argent ce matin quand les policiers nous ont brutalisés », a-t-elle protesté. Et Dosso Daouda de marteler : « Tant qu'on ne nous donne pas notre argent, nous allons continuer de manifester ».

SYLLA A.
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