Suite aux attaques perpétrées contre les positions des Frci dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 septembre dernier, le président de la République, Alassane Ouattara a ordonné la fermeture des frontières terrestre, maritime et aérienne avec le Ghana voisin jusqu'à nouvel ordre. Et ce ''pour des raisons sécuritaires'', précise la déclaration lue à la télévision nationale par le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi. Ces mesures dites sécuritaires ne sont malheureusement pas sans conséquence pour les échanges commerciaux entre les deux pays. Les activités économiques et commerciales que favorisaient le voisinage avec le Ghana, ont pris un coup. Le trafic tant au niveau du transport (personnes et marchandises) que du commerce transfrontalier, sont mis en veilleuse. Les commerçants qui en ont les moyens, sont obligés de remonter par le Burkina Faso avant d'atteindre le Ghana et vice versa. Les pays de la sous-région tels que le Togo, le Bénin et même le Nigeria risquent eux aussi de ressentir durement les effets pervers de cette mesure de fermeture des frontières ivoiro-ghanéennes, si d'aventure elle perdurait. Déjà, les opérateurs économiques ghanéens venus participer à l'exposition solo de produits ghanéens qui se déroule en ce moment en Côte d'Ivoire, s'interrogent sur leur sort, si les frontières restent fermées jusqu'à la fin de ce mois de septembre, date de leur retour dans leur pays.
Franck SOUHONE
Franck SOUHONE