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Politique Publié le mardi 8 janvier 2013 | Nord-Sud

Agban/Des officiers mis aux arrêts

© Nord-Sud Par DR
Police et Justice : De faux FRCI braqueurs mis aux arrêts
Trois officiers ont été cités par les assaillants dans l’attaque avortée de la caserne de gendarmerie d’Agban. Ils ont été mis aux arrêts et détenus à la maison d’arrêt militaire d’Abidjan (Mama).

Les enquêtes sur l’attaque de la caserne de gendarmerie d’Agban avancent. Plusieurs officiers de gendarmerie ont été entendus par les enquêteurs de la Brigade de recherche et de la Direction de la surveillance du territoire(Dst). Certains dont l’implication n’est pas avérée, ont été relaxés après leur audition. Par contre, un officier supérieur et deux officiers subalternes ont été mis aux arrêts. Il s’agit du colonel Adou Donga, ancien directeur de cabinet de l’ex-commandant supérieur de la gendarmerie (Edouard Kassaraté). Il avait été arrêté le 27 juillet 2011 pour «violation de consignes » et condamné à douze mois de prison ferme par le tribunal militaire d’Abidjan (Tma). Une fois sa peine purgée, il avait recouvré la liberté. En plus de cet officier, il y a le capitaine Akissi, instructeur à l’école de gendarmerie de Torogué (Daloa) et le lieutenant Bosco, commandant du bureau logistique. Ils sont dans les geôles de la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan (Mama).

Reconstitution des faits
Pour comprendre cette histoire, il faut remonter au dimanche 23 décembre 2012. Ce jour-là, une cinquantaine de jeunes gens qui se sont fait passer pour des fidèles qui venaient suivre la messe à l’église se sont retrouvés dans le camp. Le temple est situé derrière l’Unité d’intervention de la gendarmerie nationale(Uign). Le groupe de personnes mal intentionnées a été scindé en trois. Une quinzaine de personnes se trouvait à l’église faisant semblant de suivre le culte. Le second sous-groupe était massé à l’infirmerie sous la protection de l’adjudant Séka, en fuite (un message de recherche a été lancé pour le retrouver). Le troisième sous-groupe était à l’extérieur de la caserne où se trouvait un conducteur de char (pilote). Selon nos sources, ce dernier est en fonction au Groupe d’escadron blindé (Geb) d’Agban. Leur plan était tout simple. 14 h. C’est l’heure qui avait été indiquée pour lancer l’attaque.

L’attaque
Habillés en costumes, les assaillants se dirigent vers le piquet du Geb. Le piquet, c’est un groupe de gendarmes qui sont de garde pour des éventuelles interventions en ville et pour la sécurité de la caserne. Les agresseurs maitrisent ce groupe de gendarmes. Ils prennent en otage le chef des services généraux. Il est fauché puis ligotées. L’un des assaillants appelle en renfort leurs complices positionnés à l’extérieur du camp. Le chef des services généraux est sommé de montrer où se trouve les canons des chars. A la grande surprise des assaillants, un gendarme s’échappe et se rend au poste de police de ladite caserne situé à l’entrée principale. Il appelle du renfort. Le camp est aussitôt bouclé. Les assaillants sont maitrisés. Le ratissage permet d’appréhender le groupe d’individus présents à l’infirmerie. Sur place, la vingtaine d’assaillants est arrêtée. Ils sont aujourd’hui repartis dans la caserne d’Agban, de Koumassi et à la Mama. Depuis cet épisode, le commandant supérieur de la gendarmerie a interdit l’accès de la caserne à toute personne extérieure désireuse de suivre le culte. A l’intérieur du camp, de nouvelles dispositions ont été prises pour parer à d’autres attaques.

Bahi K.
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