Les forces loyalistes basées à Yamoussoukro ont mis la main sur des militaires et des civils qui s’apprêtaient, concomitamment à la dernière attaque de l’escadron de gendarmerie de Yopougon, à créer la chienlit dans la capitale politique.
L’affaire des treize suspectés de nationalité nigériane interpellés lundi dernier à Yamoussoukro n’est que la face visible d’un iceberg qui a suscité des vives émotions hier dans la capitale politique ivoirienne. Même si rien ne lie pour le moment les deux affaires, il est aisé de comprendre l’interpellation des voyageurs suspects en raison du coup que les forces de l’ordre venaient discrètement de déjouer.
Selon des sources dignes de foi, des soldats de connivence avec ceux qui ont attaqué l’escadron de la gendarmerie nationale de Yopougon-Toits Rougse le 21 décembre dernier, devraient en faire de même à Yamoussoukro à la même date. L’écoute des messages et appels téléphoniques des assaillants a mis la puce à l’oreille des forces légalistes de Yamoussoukro, permettant ainsi de tuer le funeste projet dans l’œuf. Les investigations de la police et de la gendarmerie ont permis l’interpellation, dans un premier temps, de deux militaires et d’un civil, vraisemblablement les coordonnateurs de l’opération qui ont été entendus par la police et rapidement transférés à la Direction de la surveillance du territoire (Dst). Comme ils se sont mis à table, quelques-uns de leurs complices locaux ont été mis aux arrêts le 23 décembre dernier. Il s’agit, aux dires de nos sources, d’un agent des Eaux et forêts et d’un autre militaire. Ils ont rejoint le premier groupe déjà envoyés à la Dst à Abidjan, une structure mieux équipée pour ce genre d’enquête. Les autres personnes citées sont activement recherchées. «Aucun doute que nous allons les pêcher un à un», fait remarquer un de nos informateurs.
Les assaillants avaient pour mission d’attaquer la ville de Yamoussoukro en ses points stratégiques. Notamment, le camp de la Garde républicaine, la légion de la gendarmerie nationale et les deux brigades, en plus des commissariats de police. On peut l’affirmer, rien n’est laissé au hasard dans le plan de sécurisation de la capitale politique. Police, gendarmerie nationale et Forces républicaines de Côte d’Ivoire veillent au grain de jour comme de nuit, en patrouilles pédestres ou motorisées pour que les Yamoussoukrofouè passent les fêtes dans la quiétude. « Ils savent qu’ils ne peuvent pas prendre la ville, mais leur intention est d’y installer la chienlit de sorte à faire peur aux investisseurs, en donnant du pays une image d’insécurité généralisée », explique un gradé des Forces républicaines de Côte d’Ivoire basées à Yamoussoukro. «Il faut que cessent ces tentatives de déstabilisation.
Les assaillants doivent réaliser que le pays ne peut plus se permettre ces assassinats gratuits qui nous mettent au ban de la communauté internationale. Vivement, qu’ils saisissent la main tendue du président de la République», conseille pour sa part un homme politique proche du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) à Yamoussoukro.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
L’affaire des treize suspectés de nationalité nigériane interpellés lundi dernier à Yamoussoukro n’est que la face visible d’un iceberg qui a suscité des vives émotions hier dans la capitale politique ivoirienne. Même si rien ne lie pour le moment les deux affaires, il est aisé de comprendre l’interpellation des voyageurs suspects en raison du coup que les forces de l’ordre venaient discrètement de déjouer.
Selon des sources dignes de foi, des soldats de connivence avec ceux qui ont attaqué l’escadron de la gendarmerie nationale de Yopougon-Toits Rougse le 21 décembre dernier, devraient en faire de même à Yamoussoukro à la même date. L’écoute des messages et appels téléphoniques des assaillants a mis la puce à l’oreille des forces légalistes de Yamoussoukro, permettant ainsi de tuer le funeste projet dans l’œuf. Les investigations de la police et de la gendarmerie ont permis l’interpellation, dans un premier temps, de deux militaires et d’un civil, vraisemblablement les coordonnateurs de l’opération qui ont été entendus par la police et rapidement transférés à la Direction de la surveillance du territoire (Dst). Comme ils se sont mis à table, quelques-uns de leurs complices locaux ont été mis aux arrêts le 23 décembre dernier. Il s’agit, aux dires de nos sources, d’un agent des Eaux et forêts et d’un autre militaire. Ils ont rejoint le premier groupe déjà envoyés à la Dst à Abidjan, une structure mieux équipée pour ce genre d’enquête. Les autres personnes citées sont activement recherchées. «Aucun doute que nous allons les pêcher un à un», fait remarquer un de nos informateurs.
Les assaillants avaient pour mission d’attaquer la ville de Yamoussoukro en ses points stratégiques. Notamment, le camp de la Garde républicaine, la légion de la gendarmerie nationale et les deux brigades, en plus des commissariats de police. On peut l’affirmer, rien n’est laissé au hasard dans le plan de sécurisation de la capitale politique. Police, gendarmerie nationale et Forces républicaines de Côte d’Ivoire veillent au grain de jour comme de nuit, en patrouilles pédestres ou motorisées pour que les Yamoussoukrofouè passent les fêtes dans la quiétude. « Ils savent qu’ils ne peuvent pas prendre la ville, mais leur intention est d’y installer la chienlit de sorte à faire peur aux investisseurs, en donnant du pays une image d’insécurité généralisée », explique un gradé des Forces républicaines de Côte d’Ivoire basées à Yamoussoukro. «Il faut que cessent ces tentatives de déstabilisation.
Les assaillants doivent réaliser que le pays ne peut plus se permettre ces assassinats gratuits qui nous mettent au ban de la communauté internationale. Vivement, qu’ils saisissent la main tendue du président de la République», conseille pour sa part un homme politique proche du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) à Yamoussoukro.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro