Le passage de 2012 à 2013 a été émaillé de violences à Afféry, dans la région de la Mé. Informé de cette situation, le ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense y a effectué une visite en compagnie de son collègue Patrick Achi, le dimanche 6 janvier 2013.
Le calme est revenu à Afféry après les incidents survenus entre populations et FRCI, du lundi 31 décembre 2012 au jeudi 3 janvier 2013. Les rues étaient bondées, le marché a retrouvé son ambiance et les populations sont sorties pour écouter le ministre Paul Koffi Koffi, à qui un compte-rendu des événements a été fait par le président des jeunes, Adou Boni. Il a fait ressortir les griefs des populations contre les éléments du Bataillon de sécurisation de l’Est (BSE) qui se résument à la bastonnade dont elles font souvent l’objet, du racket… Le vase de la cohabitation avec les FRCI va déborder à partir du 31 décembre 2012 jusqu’au 3 janvier 2013, lorsqu’un élément a été dépossédé de son arme. Des tirs ont retenti, les barrages se sont multipliés avec leur corolaire d’exactions sur les populations. Le bilan, selon Adou Boni, est de 2 blessés par balle évacués à l’hôpital d’Akoupé, 60 blessés après des bastonnades. C’est pourquoi, les populations ont demandé le départ des FRCI qui doivent être remplacées par la police nationale, le commissariat étant inoccupé. En ces moments douloureux, le ministre Paul Koffi Koffi a trouvé les mots juste pour consoler les populations d’Afféry et leur donner des conseils. «Nous allons prendre nos responsabilités, mais il n’est pas questions que les militaires partent. Si nous faisons cela, nous démissionnons, parce que leur départ n’est pas à l’ordre du jour. L’autorité de l’Etat doit s’affirmer partout. Vous êtes dans une zone où pullulent des armes, c’est pourquoi nous avons envoyé nos hommes pour rechercher, collecter, retrouver les armes et ceux qui les portent (…) Nous avons connu des menaces, nos positions ont été attaquées et la dernière en date c’est celle du camp d’Agban (…) Si un élément est en faute nous le sanctionnons, mais cela ne doit pas rejaillir sur l’ensemble de nos institutions. L’Armée est une institution de la République, on ne peut pas imaginer un Etat de droit sans armée, sans gendarmerie, sans police (…) Il faut éviter de provoquer et humilier les militaires en arrachant leurs armes. Respectez les corps habillés, ce sont des symboles de la République», a insisté le ministre chargé de la Défense. Avec le corps préfectoral de la région de la Mé, les chefs traditionnels, les chefs religieux, les jeunes et les femmes d’Adzopé, Akoupé et Afféry, Paul Koffi Koffi a lancé un appel à une meilleure collaboration pour une harmonie entre les populations et les FRCI. «Il faut que les exilés rentrent prendre le train de la réconciliation», a indiqué Paul Koffi Koffi. «Avec ce qui s’est passé lors de la crise, il y a des sentiments d’inquiétude, de suspicion qui nécessitent que la confiance mutuelle renaisse à nouveau entre les populations et les personnes en charge de leur sécurité», a noté le ministre Patrick Achi, député d’Adzopé.
Olivier Dion, envoyé spécial
Le calme est revenu à Afféry après les incidents survenus entre populations et FRCI, du lundi 31 décembre 2012 au jeudi 3 janvier 2013. Les rues étaient bondées, le marché a retrouvé son ambiance et les populations sont sorties pour écouter le ministre Paul Koffi Koffi, à qui un compte-rendu des événements a été fait par le président des jeunes, Adou Boni. Il a fait ressortir les griefs des populations contre les éléments du Bataillon de sécurisation de l’Est (BSE) qui se résument à la bastonnade dont elles font souvent l’objet, du racket… Le vase de la cohabitation avec les FRCI va déborder à partir du 31 décembre 2012 jusqu’au 3 janvier 2013, lorsqu’un élément a été dépossédé de son arme. Des tirs ont retenti, les barrages se sont multipliés avec leur corolaire d’exactions sur les populations. Le bilan, selon Adou Boni, est de 2 blessés par balle évacués à l’hôpital d’Akoupé, 60 blessés après des bastonnades. C’est pourquoi, les populations ont demandé le départ des FRCI qui doivent être remplacées par la police nationale, le commissariat étant inoccupé. En ces moments douloureux, le ministre Paul Koffi Koffi a trouvé les mots juste pour consoler les populations d’Afféry et leur donner des conseils. «Nous allons prendre nos responsabilités, mais il n’est pas questions que les militaires partent. Si nous faisons cela, nous démissionnons, parce que leur départ n’est pas à l’ordre du jour. L’autorité de l’Etat doit s’affirmer partout. Vous êtes dans une zone où pullulent des armes, c’est pourquoi nous avons envoyé nos hommes pour rechercher, collecter, retrouver les armes et ceux qui les portent (…) Nous avons connu des menaces, nos positions ont été attaquées et la dernière en date c’est celle du camp d’Agban (…) Si un élément est en faute nous le sanctionnons, mais cela ne doit pas rejaillir sur l’ensemble de nos institutions. L’Armée est une institution de la République, on ne peut pas imaginer un Etat de droit sans armée, sans gendarmerie, sans police (…) Il faut éviter de provoquer et humilier les militaires en arrachant leurs armes. Respectez les corps habillés, ce sont des symboles de la République», a insisté le ministre chargé de la Défense. Avec le corps préfectoral de la région de la Mé, les chefs traditionnels, les chefs religieux, les jeunes et les femmes d’Adzopé, Akoupé et Afféry, Paul Koffi Koffi a lancé un appel à une meilleure collaboration pour une harmonie entre les populations et les FRCI. «Il faut que les exilés rentrent prendre le train de la réconciliation», a indiqué Paul Koffi Koffi. «Avec ce qui s’est passé lors de la crise, il y a des sentiments d’inquiétude, de suspicion qui nécessitent que la confiance mutuelle renaisse à nouveau entre les populations et les personnes en charge de leur sécurité», a noté le ministre Patrick Achi, député d’Adzopé.
Olivier Dion, envoyé spécial