Le candidat ivoirien à la présidence de la CAF ne veut plus des présidents qui s’éternisent à la tête de l’instance faîtière du foot africain. Jacques Anouma, dans un entretien à la BBC, a fait savoir que «le football africain ne peut pas continuer à se présenter comme un domaine placé sous le contrôle d’un chef de village». Allusion faite au président sortant, le Camerounais Issa Hayatou qui, après 25 ans de gestion et malgré une santé très fragile, veut briguer un nouveau mandat de quatre ans. Membre des comités exécutifs de la FIFA et de la CAF, le dirigeant ivoirien propose en lieu et place une limitation de mandats. L’ancien président de la fédération ivoirienne de football (FIF) ne se fait aucun doute.
«Ce que quelqu’un ne peut pas faire en douze ans, il ne sera jamais capable de le faire, même si vous lui accordez plus de temps», a-t-il expliqué. Ainsi, pour éviter et ôter toute velléité aux personnes qui veulent s’éterniser à la tête de la CAF, il opte pour un mandat de quatre ans renouvelable deux fois. Pour le potentiel successeur d’Issa Hayatou, c’est clair. Il faut un mandat de trois fois quatre ans au président de la CAF. Avant le dépôt de sa candidature au plus tard le 20 octobre prochain, Anouma donne le ton de ce que sera l’institution sous son mandat. Une maison où seule la démocratie aura droit de cité. Une vision qui ne laissera certainement insensible les présidents de fédérations soucieux de se débarrasser de l’emprise de Hayatou dont les méthodes rappellent aisément un certain Kim Il-sung, fondateur et premier dirigeant de la Corée du Nord, resté au pouvoir pendant 46 ans (1948 – 1994), véritable adepte du culte de la personnalité avec des sobriquets du genre, «le grand leader, soleil de la nation». Et à la CAF, le dirigeant Camerounais ne s’offusque pas et se fait aisément appeler «le prince de Garoua».
Un «prince» assis sur le trône de la CAF et qui ne veut, en rien, entendre parler de départ. Une farouche volonté de conserver son fauteuil qui l’a amené à proposer l’amendement des textes où il est mentionné que «Tout candidat aux élections à la présidence de la CAF, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du comité exécutif de la CAF». Un texte voté presqu’à l’unanimité au dernier congrès extraordinaire de la CAF à Mahé aux Seychelles. Mais sans pour autant assurer le Camerounais dans sa volonté de se présenter en solo aux électeurs en mars 2013 à Marrakech (Maroc). Tout simplement parce que le candidat ivoirien est non seulement membre du comité exécutif de la CAF, mais sa candidature sera présentée avant l’entrée en vigueur de ce texte si restrictif (3 décembre 2012).
OUATTARA Gaoussou
«Ce que quelqu’un ne peut pas faire en douze ans, il ne sera jamais capable de le faire, même si vous lui accordez plus de temps», a-t-il expliqué. Ainsi, pour éviter et ôter toute velléité aux personnes qui veulent s’éterniser à la tête de la CAF, il opte pour un mandat de quatre ans renouvelable deux fois. Pour le potentiel successeur d’Issa Hayatou, c’est clair. Il faut un mandat de trois fois quatre ans au président de la CAF. Avant le dépôt de sa candidature au plus tard le 20 octobre prochain, Anouma donne le ton de ce que sera l’institution sous son mandat. Une maison où seule la démocratie aura droit de cité. Une vision qui ne laissera certainement insensible les présidents de fédérations soucieux de se débarrasser de l’emprise de Hayatou dont les méthodes rappellent aisément un certain Kim Il-sung, fondateur et premier dirigeant de la Corée du Nord, resté au pouvoir pendant 46 ans (1948 – 1994), véritable adepte du culte de la personnalité avec des sobriquets du genre, «le grand leader, soleil de la nation». Et à la CAF, le dirigeant Camerounais ne s’offusque pas et se fait aisément appeler «le prince de Garoua».
Un «prince» assis sur le trône de la CAF et qui ne veut, en rien, entendre parler de départ. Une farouche volonté de conserver son fauteuil qui l’a amené à proposer l’amendement des textes où il est mentionné que «Tout candidat aux élections à la présidence de la CAF, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du comité exécutif de la CAF». Un texte voté presqu’à l’unanimité au dernier congrès extraordinaire de la CAF à Mahé aux Seychelles. Mais sans pour autant assurer le Camerounais dans sa volonté de se présenter en solo aux électeurs en mars 2013 à Marrakech (Maroc). Tout simplement parce que le candidat ivoirien est non seulement membre du comité exécutif de la CAF, mais sa candidature sera présentée avant l’entrée en vigueur de ce texte si restrictif (3 décembre 2012).
OUATTARA Gaoussou