Koné Yacouba était le candidat du Rassemblement des républicains (Rdr) aux législatives de novembre et des partielles de février derniers à Bonon. A nouveau candidat à la députation, le 3 février prochain, il demande au gouvernement de prendre toutes les dispositions sécuritaires.
Comment avez-vous accueilli la décision du gouvernement de reprendre les partielles à Bonon ?
J’ai bien accueilli la nouvelle que j’ai d’ailleurs acceptée avec fair-play. D’abord, parce je ne peux jamais m’opposer à une décision du gouvernement de mon pays. Ensuite, parce que l’organisation de cette élection vient combler un vide. Elle va doter l’Assemblée nationale de la présence d’un représentant des populations de Bonon, leur porte-voix et qui est à même d’exprimer leurs préoccupations à l’hémicycle.
Maintenez-vous votre candidature toujours sous la bannière du Rdr?
Bien sûr ! Je suis en mission pour mon parti, le Rdr. Quels que soient les circonstances et les obstacles, je suis prêt à défendre ses couleurs. Je suis un candidat qui doit respecter cet engagement. J’ai perdu cinq de mes militants lors des dernières partielles de février 2012. Alors je suis un candidat condamné à gagner ces élections pour non seulement donner ce siège à mon parti mais surtout pour honorer la mémoire de ces cinq militants sauvagement assassinés. Ces élections annoncées auront lieu un an après leur mort. Leurs âmes nous suivent et nous devons leur dédier cette victoire. Pour cela, il faut gagner. C’est un autre facteur déterminant qui vient s’ajouter à nos motifs de gagner encore ces élections. Je dis bien encore, parce que je suis convaincu que nous avons gagné les deux premières organisées en décembre 2011 et en février 2012. Et, qui ont été ternies par des évènements meurtriers orchestrés par les mauvais perdants.
Quelles dispositions comptez-vous prendre pour éviter que de telles situations se reproduisent ?
Il ne nous appartient pas en tant que parti de prendre des dispositions particulières. Notre rôle est de mobiliser et former nos militants pour gagner les élections dans les urnes. C’est ce que notre direction nous a enseigné pour gagner la présidentielle. La sécurité des populations, des militants et du vote, incombe à l’Etat de Côte d’Ivoire qui organise les élections. C’est pourquoi, je demande que l’Etat prenne toutes les dispositions utiles pour assurer la sécurité de ce vote. Nous continuons de pleurer nos militants. Nous ne voulons plus en perdre.
Entretien réalisé par Bayo Fatim à Daloa
Comment avez-vous accueilli la décision du gouvernement de reprendre les partielles à Bonon ?
J’ai bien accueilli la nouvelle que j’ai d’ailleurs acceptée avec fair-play. D’abord, parce je ne peux jamais m’opposer à une décision du gouvernement de mon pays. Ensuite, parce que l’organisation de cette élection vient combler un vide. Elle va doter l’Assemblée nationale de la présence d’un représentant des populations de Bonon, leur porte-voix et qui est à même d’exprimer leurs préoccupations à l’hémicycle.
Maintenez-vous votre candidature toujours sous la bannière du Rdr?
Bien sûr ! Je suis en mission pour mon parti, le Rdr. Quels que soient les circonstances et les obstacles, je suis prêt à défendre ses couleurs. Je suis un candidat qui doit respecter cet engagement. J’ai perdu cinq de mes militants lors des dernières partielles de février 2012. Alors je suis un candidat condamné à gagner ces élections pour non seulement donner ce siège à mon parti mais surtout pour honorer la mémoire de ces cinq militants sauvagement assassinés. Ces élections annoncées auront lieu un an après leur mort. Leurs âmes nous suivent et nous devons leur dédier cette victoire. Pour cela, il faut gagner. C’est un autre facteur déterminant qui vient s’ajouter à nos motifs de gagner encore ces élections. Je dis bien encore, parce que je suis convaincu que nous avons gagné les deux premières organisées en décembre 2011 et en février 2012. Et, qui ont été ternies par des évènements meurtriers orchestrés par les mauvais perdants.
Quelles dispositions comptez-vous prendre pour éviter que de telles situations se reproduisent ?
Il ne nous appartient pas en tant que parti de prendre des dispositions particulières. Notre rôle est de mobiliser et former nos militants pour gagner les élections dans les urnes. C’est ce que notre direction nous a enseigné pour gagner la présidentielle. La sécurité des populations, des militants et du vote, incombe à l’Etat de Côte d’Ivoire qui organise les élections. C’est pourquoi, je demande que l’Etat prenne toutes les dispositions utiles pour assurer la sécurité de ce vote. Nous continuons de pleurer nos militants. Nous ne voulons plus en perdre.
Entretien réalisé par Bayo Fatim à Daloa