Le retour à la normalité en Côte d’Ivoire dans la gestion des finances publiques prend véritablement forme, à travers la saisine des parlementaires. Ceux-ci, dans un souci de transparence, entendent mettre fin à l’ancienne pratique qui avait cours depuis quelques années maintenant et qui consistait à adopter le budget de Finances en conseil des ministres. En tant qu’institution légalement constituée et exerçant en plein temps, le Parlement ivoirien avec à sa tête, Guillaume Soro, a décidé de reprendre les choses en main et jouer le rôle qui est le sien. A ce propos, à l’occasion de la séance solennelle d’ouverture de la deuxième session ordinaire pour l’année 2012 du Parlement, le mercredi 03 octobre 2012, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix de Yamoussoukro, Guillaume Soro et les siens, conformément à l’article 62 de la Constitution, auront à examiner le budget de l’Etat pour l’année 2013.
Et comme on le voit, c’est le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi qui sera appelé à ce grand exercice. Il s’agira pour lui, non seulement d’oral de défendre le budget 2013, mais en plus de justifier les différentes affectations. A l’ouverture de la première session, il s’est déjà essayé, en donnant aux députés, des informations sur les sept (07) projets de loi de règlement des années 2004 à 2010.
Cette session a été l'occasion pour les députés de réclamer du Gouvernement, le respect de toutes les dispositions constitutionnelles et légales qui encadrent la procédure d'adoption des lois de finances et des lois de règlement. «Je vous rappelle que la prochaine session, dite session budgétaire, qui s'ouvrira le premier mercredi d'octobre, devra nous permettre d'examiner le projet de loi de finances pour l'année 2013. Je vous exhorte donc à vous y préparer en recueillant auprès de votre base, les aspirations légitimes des populations afin de les faire connaitre aux gouvernants. Car, c'est dans cette transmission de l'information, du sommet vers la base et de la base vers le sommet, que réside toute notre légitimité», avait prévenu Guillaume Soro. A travers cette session, le Président de l’Assemblée nationale entend jouer pleinement le rôle qui est dévolu à son institution dans la mise en œuvre et l’adoption du budget de Finances censé financer les programmes économiques du chef de l’Etat.
HK
Et comme on le voit, c’est le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi qui sera appelé à ce grand exercice. Il s’agira pour lui, non seulement d’oral de défendre le budget 2013, mais en plus de justifier les différentes affectations. A l’ouverture de la première session, il s’est déjà essayé, en donnant aux députés, des informations sur les sept (07) projets de loi de règlement des années 2004 à 2010.
Cette session a été l'occasion pour les députés de réclamer du Gouvernement, le respect de toutes les dispositions constitutionnelles et légales qui encadrent la procédure d'adoption des lois de finances et des lois de règlement. «Je vous rappelle que la prochaine session, dite session budgétaire, qui s'ouvrira le premier mercredi d'octobre, devra nous permettre d'examiner le projet de loi de finances pour l'année 2013. Je vous exhorte donc à vous y préparer en recueillant auprès de votre base, les aspirations légitimes des populations afin de les faire connaitre aux gouvernants. Car, c'est dans cette transmission de l'information, du sommet vers la base et de la base vers le sommet, que réside toute notre légitimité», avait prévenu Guillaume Soro. A travers cette session, le Président de l’Assemblée nationale entend jouer pleinement le rôle qui est dévolu à son institution dans la mise en œuvre et l’adoption du budget de Finances censé financer les programmes économiques du chef de l’Etat.
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