Le Premier responsable de la sécurité, le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, a rencontré le peuple Atchan, hier, pour lui dire de ne pas encourager la déstabilisation de la Côte d’Ivoire.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, était sans état d’âme, hier 25 septembre, face au peuple Atchan, au Palais de l’unité d’Abobo-Baoulé. Lors de cette rencontre organisée par les communautés Ebriés et Atchiés pour débattre des questions sécuritaires qui les inquiètent, Hamed Bakayoko n’est pas allé du dos de la cuillère. Le sécurocrate ivoirien a dit vertement que les chefs des villages Atchan d’Abidjan et sa banlieue, venus en grand nombre, sont «fautifs» de certains actes qui ne les honorent pas. Il a relevé que «la plupart des jeunes, pro-Gbagbo, qui ont été arrêtés à travers des actions de déstabilisation, ont dit qu’ils étaient logés dans des villages et dans des cases. Cela est prouvé par des photos, des vidéos, et le nombre de jours qu’ils ont passé dans ces lieux avant d’être servis en armes». Et de s’interroger : «comment comprendre que des individus ouvrent le feu sur des militaires, en poste, et rentrent dans des villages pour se cacher ?». Or, à en croire le ministre d’Etat, aucun des chefs de village n’a, une fois, osé dénoncer les actions de subversion dans leur village. Il a salué l’exemple du chef du village de Noé, Nanan Assi Atchan II, qui, après les récentes attaques à la frontière ghanéenne, a déclaré la guerre à tous ceux qui seraient complices des assaillants. Pour Hamed Bakayoko, toutes les têtes couronnées, sans exception, doivent passer à la phase de sensibilisation de leurs enfants, manipulés et endoctrinés. Car, ajoutera-t-il, le processus actuel est irréversible et la prétendue «guerre de 77 jours» annoncée est aussi impossible. Et de poursuivre en déclarant que rien ne pourra renverser le régime des Houphouëtistes, parce que le monde entier a été témoin des élections, de la sortie de crise et du redécollage de la Côte d’Ivoire. «Il est temps pour vous de penser au développement. C’est dans ce sens que le président Alassane Ouattara s’est inscrit. Depuis des années, des projets annoncés n’ont jamais vu le jour. Mais depuis qu’il est arrivé au pouvoir, vous voyez bien que tous ces projets sont en train de devenir réalité. N’acceptez pas que des gens viennent gâcher la vie et l’avenir de vos enfants », a martelé le ministre de l’Intérieur, à l’endroit des chefs Atchan. Il s’est offusqué du comportement des caciques de l’ancien régime, qui n’ont rien fait pour la côte d’Ivoire, en 10 ans. Mais qui continuent de manipuler les jeunes. Pourtant, « ce sont plus de 50.000 jeunes qu’ils ont recrutés comme miliciens », a déploré le 1er flic, avant de demander aux chefs traditionnels de ‘‘prendre conscience’’. Hamed Bakayoko s’est dit disposé à travailler sur le statut des chefs et rois, à condition que ces derniers l’aident à aider le président de la République dans sa tâche. Il a offert, au nom du président Alassane Ouattara, cinq millions de Fcfa à tous les chefs qui ont pris part à cette rencontre. Avant lui, le porte-parole du peule Atchan, Robert Beugré Mambé, Gouverneur du District autonome d’Abidjan, a rassuré le ministre de l’Intérieur de ce que les Atchan et les Atchiés ont fait le deuil des évènements de la crise post-électorale. Il a suggéré au premier responsable de la sécurité une coopération entre les forces de sécurité et les chefs de villages, en vue de mettre fin à certaines incompréhensions. L’ancien président de la Cei a encouragé ses parents à dénoncer tous les mouvements suspects dans leur cité, sans calomnier d’innocentes personnes.
F.B.I
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, était sans état d’âme, hier 25 septembre, face au peuple Atchan, au Palais de l’unité d’Abobo-Baoulé. Lors de cette rencontre organisée par les communautés Ebriés et Atchiés pour débattre des questions sécuritaires qui les inquiètent, Hamed Bakayoko n’est pas allé du dos de la cuillère. Le sécurocrate ivoirien a dit vertement que les chefs des villages Atchan d’Abidjan et sa banlieue, venus en grand nombre, sont «fautifs» de certains actes qui ne les honorent pas. Il a relevé que «la plupart des jeunes, pro-Gbagbo, qui ont été arrêtés à travers des actions de déstabilisation, ont dit qu’ils étaient logés dans des villages et dans des cases. Cela est prouvé par des photos, des vidéos, et le nombre de jours qu’ils ont passé dans ces lieux avant d’être servis en armes». Et de s’interroger : «comment comprendre que des individus ouvrent le feu sur des militaires, en poste, et rentrent dans des villages pour se cacher ?». Or, à en croire le ministre d’Etat, aucun des chefs de village n’a, une fois, osé dénoncer les actions de subversion dans leur village. Il a salué l’exemple du chef du village de Noé, Nanan Assi Atchan II, qui, après les récentes attaques à la frontière ghanéenne, a déclaré la guerre à tous ceux qui seraient complices des assaillants. Pour Hamed Bakayoko, toutes les têtes couronnées, sans exception, doivent passer à la phase de sensibilisation de leurs enfants, manipulés et endoctrinés. Car, ajoutera-t-il, le processus actuel est irréversible et la prétendue «guerre de 77 jours» annoncée est aussi impossible. Et de poursuivre en déclarant que rien ne pourra renverser le régime des Houphouëtistes, parce que le monde entier a été témoin des élections, de la sortie de crise et du redécollage de la Côte d’Ivoire. «Il est temps pour vous de penser au développement. C’est dans ce sens que le président Alassane Ouattara s’est inscrit. Depuis des années, des projets annoncés n’ont jamais vu le jour. Mais depuis qu’il est arrivé au pouvoir, vous voyez bien que tous ces projets sont en train de devenir réalité. N’acceptez pas que des gens viennent gâcher la vie et l’avenir de vos enfants », a martelé le ministre de l’Intérieur, à l’endroit des chefs Atchan. Il s’est offusqué du comportement des caciques de l’ancien régime, qui n’ont rien fait pour la côte d’Ivoire, en 10 ans. Mais qui continuent de manipuler les jeunes. Pourtant, « ce sont plus de 50.000 jeunes qu’ils ont recrutés comme miliciens », a déploré le 1er flic, avant de demander aux chefs traditionnels de ‘‘prendre conscience’’. Hamed Bakayoko s’est dit disposé à travailler sur le statut des chefs et rois, à condition que ces derniers l’aident à aider le président de la République dans sa tâche. Il a offert, au nom du président Alassane Ouattara, cinq millions de Fcfa à tous les chefs qui ont pris part à cette rencontre. Avant lui, le porte-parole du peule Atchan, Robert Beugré Mambé, Gouverneur du District autonome d’Abidjan, a rassuré le ministre de l’Intérieur de ce que les Atchan et les Atchiés ont fait le deuil des évènements de la crise post-électorale. Il a suggéré au premier responsable de la sécurité une coopération entre les forces de sécurité et les chefs de villages, en vue de mettre fin à certaines incompréhensions. L’ancien président de la Cei a encouragé ses parents à dénoncer tous les mouvements suspects dans leur cité, sans calomnier d’innocentes personnes.
F.B.I
