Le chef de l’Etat, SEM Alassane Ouattara était le samedi 22 septembre 2012, en visite officielle dans la Marahoué, pour le lancement des travaux du pont de Bouaflé. Les populations sont sorties nombreuses pour réserver un accueil chaleureux au président de la République.
Pour cette visite du président de la République, Alassane Ouattara dans la région de la Marahoué, la mobilisation a été exceptionnelle, même si les populations sont passées naturellement par des moments de doute quant à sa venue, après les attaques perpétrées dans la nuit du jeudi à vendredi à Noé et à Port-Bouet. Dans la commune de Bouaflé comme dans les villages appartenant à la sous-préfecture, personne ne voulait se faire conter l’évènement. D’Aka-N’guessankro, à N’dènoukro en passant par Tibéita, Garango et même Pakouabo, les populations sont sorties pour réserver un accueil chaleureux au président Ouattara. «Il y a longtemps que nous prions pour la construction d’un nouveau pont et savoir aujourd’hui que nous aurons un nouveau pont dans 14 mois, ne peut que nous combler de joie. Surtout que ce nouvel ouvrage ajoutera un plus à la fluidité sur cette voie qui mène à Daloa», a fait savoir Koffi A., un ouvrier de la brasserie Solibra située juste après le pont, lors de notre passage pour le village de N’dènoukro. A quelques kilomètres de ce complexe, à Garango précisément, les tee-shirts, casquettes et visières à l’effigie du Président de la République montrent bien que SEM Alassane Ouattara ne vient pas du tout en territoire hostile. Les populations attroupées aux abords de la route attendent juste les minicars qui les mèneront sur le site. C’est le même constat que nous faisons à N’dènoukro, village où a eu lieu le premier meeting du député de Bouaflé sous-préfecture, Charles Diby Koffi. Pour les populations de ce village, composées majoritairement de Baoulés, il n’y a pas de raison de répondre absent à cette cérémonie. «Ce n’est pas toujours qu’un chef de l’Etat vient à Bouaflé. Pour nous, c’est un honneur.
Car au-delà du lancement des travaux du nouveau pont, c’est un honneur qui est fait à un de nos fils, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi», fait savoir un cadre dudit village. Quant aux populations de Pakouabo que nous rencontrons aux environs de 9heures, elles se réjouissent qu’en plus des travaux du pont de la Marahoué, le président de la République ait consenti des efforts importants pour la réalisation de 6 km de route bitumée à travers la ville de Bouaflé. M. Kouamé Kouassi que nous interrogeons pour avoir ses impressions, ne cache pas sa joie : « C’est à la télévision qu’on le voit chaque jour. Cette fois-ci, il sera devant nous. Si j’ai l’occasion, je lui dirai qu’il y a le lycée d’excellence sur cette voie (Axe Bouaflé-Zuenoula) à achever. Mais je suis sûr que des voix plus autorisées que la mienne le lui diront ». L'hélicoptère qui survole la ville, arrache des applaudissements aux personnes amassées aux abords du minicar en direction de Bouaflé. C'est la certitude, le président Alassane Ouattara est bel et bien venu lui-même, en personne, pour cette cérémonie.
K. Hyacinthe
Pour cette visite du président de la République, Alassane Ouattara dans la région de la Marahoué, la mobilisation a été exceptionnelle, même si les populations sont passées naturellement par des moments de doute quant à sa venue, après les attaques perpétrées dans la nuit du jeudi à vendredi à Noé et à Port-Bouet. Dans la commune de Bouaflé comme dans les villages appartenant à la sous-préfecture, personne ne voulait se faire conter l’évènement. D’Aka-N’guessankro, à N’dènoukro en passant par Tibéita, Garango et même Pakouabo, les populations sont sorties pour réserver un accueil chaleureux au président Ouattara. «Il y a longtemps que nous prions pour la construction d’un nouveau pont et savoir aujourd’hui que nous aurons un nouveau pont dans 14 mois, ne peut que nous combler de joie. Surtout que ce nouvel ouvrage ajoutera un plus à la fluidité sur cette voie qui mène à Daloa», a fait savoir Koffi A., un ouvrier de la brasserie Solibra située juste après le pont, lors de notre passage pour le village de N’dènoukro. A quelques kilomètres de ce complexe, à Garango précisément, les tee-shirts, casquettes et visières à l’effigie du Président de la République montrent bien que SEM Alassane Ouattara ne vient pas du tout en territoire hostile. Les populations attroupées aux abords de la route attendent juste les minicars qui les mèneront sur le site. C’est le même constat que nous faisons à N’dènoukro, village où a eu lieu le premier meeting du député de Bouaflé sous-préfecture, Charles Diby Koffi. Pour les populations de ce village, composées majoritairement de Baoulés, il n’y a pas de raison de répondre absent à cette cérémonie. «Ce n’est pas toujours qu’un chef de l’Etat vient à Bouaflé. Pour nous, c’est un honneur.
Car au-delà du lancement des travaux du nouveau pont, c’est un honneur qui est fait à un de nos fils, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi», fait savoir un cadre dudit village. Quant aux populations de Pakouabo que nous rencontrons aux environs de 9heures, elles se réjouissent qu’en plus des travaux du pont de la Marahoué, le président de la République ait consenti des efforts importants pour la réalisation de 6 km de route bitumée à travers la ville de Bouaflé. M. Kouamé Kouassi que nous interrogeons pour avoir ses impressions, ne cache pas sa joie : « C’est à la télévision qu’on le voit chaque jour. Cette fois-ci, il sera devant nous. Si j’ai l’occasion, je lui dirai qu’il y a le lycée d’excellence sur cette voie (Axe Bouaflé-Zuenoula) à achever. Mais je suis sûr que des voix plus autorisées que la mienne le lui diront ». L'hélicoptère qui survole la ville, arrache des applaudissements aux personnes amassées aux abords du minicar en direction de Bouaflé. C'est la certitude, le président Alassane Ouattara est bel et bien venu lui-même, en personne, pour cette cérémonie.
K. Hyacinthe