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Politique Publié le mercredi 26 septembre 2012 | Le Patriote

Ghana/ Un mois après son arrestation au Ghana : Katinan paie 13 millions de FCFA pour sa liberté conditionnelle

© Le Patriote
Justin Koné Katinan
Katinan paie 13 millions de FCFA pour sa liberté conditionnelle
Koné Katinan, le porte-parole de Laurent Gbagbo peut à nouveau humer l’air frais de la liberté. Hier après plusieurs reports, la justice ghanéenne a décidé de le libéré sous caution dans l’affaire de son extradition, souhaitée depuis son arrestation le 24 août dernier, par les autorités ivoiriennes, qui l’accusent de crimes économiques. Une liberté provisoire sous condition. Pour retrouver la liberté, le présumé casseur de la BECEAO à dû payer une caution de 20.000 Euro, soit un peu plus de 13 millions de FCFA. Le juge Aboagye Tandoh a justifié sa décision, en indiquant « qu’il est très probable que la procédure (d`extradition) soit retardée et par conséquent je vais accorder à l`accusé la liberté sous caution ». Katinan reste toutefois à la disposition de la justice ghanéenne, comme l’indique ses avocats, qui révèlent que son passeport restait entre les mains de la sécurité nationale ghanéenne.

Ce qui implicitement voudrait dire qu’il ne peut quitter le territoire ghanéen jusqu’au verdict final. Déjà, sa prochaine audience est fixée pour le 11 octobre prochain. Ancien ministre du budget sous Gbagbo, pendant la crise postélectorale, Koné Katinan s’était montré très actif, au moment où Laurent Gbagbo avait décidé de nationaliser toutes les banques installées en Côte d’Ivoire. C’est lui qui avait réquisitionné les banques, pendant que leurs directions demandaient leur fermeture. Koné Katinan et ses hommes étaient allés plus loin en braquant plusieurs banques dont la Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest, où plusieurs milliards de FCFA ont été emportés. C’est ce qui lui vaut d’être poursuivi par les autorités ivoiriennes pour crime économique. Pour échapper à la justice de son pays, Koné Katinan s’est exilé au Ghana. De son exil, selon plusieurs sources, il s’est montré très actif en tant que principal argentier dans le financement des activités subversives menées depuis le Ghana par les déstabilisateurs de la Côte d’Ivoire. Il a été arrêté le 24 août dernier, au Ghana en provenance de Johannesburg.

Contre lui, les autorités ivoiriennes avaient lancé un mandat d’arrêt international. C’est dans l’exécution de ce mandat qu’il avait été arrêté. La procédure de son extradition s’est alors ouverte, quand contre toute attente, elle a été arrêtée. Le dossier a alors été transmis à la Haute cour de justice, qui s’est dit incompétente à juger l’affaire. Finalement, le dossier a été confié à un tribunal ordinaire, qui est allé de report à report de sa décision, jusqu’à hier, où il a décidé de la mise en liberté provisoire du collaborateur de Gbagbo contre le paiement de 13 millions de Koné Katinan. En attendant le 11 octobre, la prochaine date de son audition, l’homme reste toujours à la disposition des autorités judicaires du pays, qui lui interdisent de quitter leur pays. Si le FPI se réjouit de sa libération conditionnelle, au niveau du gouvernement aucun commentaire n’a été fait jusqu’au moment où nous mettions sous presse. Les Ivoiriens, dans leur ensemble, eux souhaitent que Koné Katinan réponde de ses actes devant la justice ivoirienne, pour que la lumière soit faite sur les évènements de la crise postélectorale avec ses 3000 morts.

Thiery Latt
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