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Politique Publié le mercredi 26 septembre 2012 | Le Patriote

Rencontre ministres – Populations Atchan d’Abobo / Hamed bakayoko : “Le temps des coups d’Etat est fini”

© Le Patriote Par DR
Attaques d`assaillants contre les positions des FRCI: sous la houlette du Gouverneur Mambé Beugré, les chefs Atchan échangent avec le Ministre Hamed Bakayoko et plusieurs membres du gouvernement
Mercredi 25 septembre 2012. Abidjan. Abobo-Baoulé, dans la commune d`Abobo. Suite aux attaques d`assaillants contre les positions des Forces républicaines (FRCI), les chefs Atchan de toute la région d`Abidjan échangent avec le Ministre d`Etat, Ministre de l`Intérieur, Hamed Bakayoko et plusieurs membres du gouvernement, à l`initiative du Gouverneur du District d`Abidjan, M. Robert Mambé Beugré
Le ministre de l’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, a rencontré hier les populations Atchan d’Abobo à Abobo-Baoulé pour parler réconciliation. Ci-dessous de larges extraits de son message.

Je voudrais vous dire ma joie de me retrouver encore une fois avec vous après notre rencontre du District. J’ai une nostalgie particulière à revenir ici à Abbo-Baoulé. Je me souviens que très jeune, je venais passer des vacances ici chez mon oncle Diomandé Yaké qui était directeur d’école. J’ai de grands souvenirs. Je profite de l’occasion pour rendre hommage à un doyen, le Maire N’koumo Mobio. Je voudrais saleur sa constance. Beaucoup d’hommes de la savent pas, c’est l’une des premières personnes qui m’a parlé du Président Alassane Ouattara. Nous étions des étudiants du PDCI en quête de savoir, de conseils auprès de nos ainés. Et très souvent, il nous recevait à la Mairie pour nous donner des conseils, pour nous orienter pour nous aider financièrement. Et une fois, on lui a posé des problèmes et il nous a dit : faites tout pour voir le Premier ministre Ouattara. On a estimé qu’on était trop petit. Mais il a dit : appelez, si vous appelé, c’et quelqu’un qui rappelle toujours. Même s’il ne peut pas vous recevoir, il va vous rappeler. Il est ceux qui nous ont fait voir qu’avec cet homme, on pouvait faire quelque chose. Je le salue et je lui exprime tout mon respect. Je salue aussi tous les doyens dont le doyen Ahouiné Firmin et tous ceux qui ont distraient leur temps pour venir à cette rencontre de fraternité et de paix. Je voudrais saluer le Gouverneur du District pour tous ses efforts pour aider à l’unité et à la paix dans le district d’Abidjan et particulièrement au sein du peuple Atchan. Je veux l’encourager. Je lui dire qu’il a la pleine confiance du Président de la République et nous savons qu’il va recevoir grâce à votre soutien. Je voudrais vous dire aussi que j’ai reçu votre message 5/5. Et que le message sera transmis au Président de la République. Je voudrais cependant me permettre quelques commentaires sur la situation et l’intervention de votre porte parole. Aujourd’hui, nous avons besoin de nous rassembler pour construire notre pays. Il y a le temps de sélections, il y a le temps de la guerre, il y a le temps des palabres et le temps de la construction. Tous les grands pays sont passés par là. L’Allemagne a fait une guerre plus violence que la nôtre. La France a fiat cette guerre. Les américains ont fait la guerre de sécession.

Mais à un moment donné tout le monde s’arrête et se demande on fait quoi pour nos enfants, pour notre pays. On décide de se mettre ensemble pour construire notre pays.
C’est à ce stade que nous sommes en Côte d’Ivoire. Si nous prenons plus de retard, nous allons passé tout notre temps à courir derrière le développement. Le développement est très compliqué. Quand vous cherchez des moyens pour votre développement, vous avez des problèmes de chômages que vous n’arrivez pas à résorber assez rapidement exposant vos jeunes à la délinquance et au banditisme. Donc il faut aller très vite de sorte que la confiance que cela engendre chez les investisseurs profite à tous. Si on ne fait pas cela, nous tournons en rond. Les crises vous rattrapent. Donc nous sommes au temps du développement. Et c’est l’engagement du Chef de l’Etat. Le pari du Président. Et Dieu merci, c’est quelqu’un qui est formé pour ça. C’est quelqu’un qui sait faire ça. C’est vrai, il n’est pas dans la politique du folklore. Il n’aime pas ce qui n’apporte rien concrètement. Mais il reste très concentré sur ce qui peut améliorer la santé des ivoiriens, l’éducation, l’économie du pays à travers la construction des routes, des ponts, des infrastructures économiques. Voilà son engagement. Les élections, c’est fini. Les palabres des élections, c’est fini. Vous êtes vous –mêmes des chefs. Quand votre temps est passé qu’un nouveau chef arrive, c’est lui qui gouverne. Si les partisans de l’ancien doivent chaque fois vous embêter, le village n’est pas en paix. Le village ne se développe pas. Un pays, c’est un ordre, c’st une discipline. Je vous demande de partager cette conviction et de la faire partager à vos enfants, à vos jeunes. Parce que les jeunes ont été embrigadés, ils ont été intoxiqués. En tant ministre de l’Intérieur, le ministre de la défense est à mes côtés, toutes ces attaques sont vaines. Ils ont une attitude de jaloux. Ils constatent que le pays est en train de repartir.

On voit des projets de 20 ans qui ne prennent forme que maintenant. Le pont Henri Konan Bédié, le pont de Jacqueville, on en parle depuis Yacé, ça va s’achever en 2013. Le pont de Bouaflé, on en parle depuis toujours, il va commencer et sera livré dans 14 mois. L’université, on a déterré tous les cadavres, on a assaini, on va en construire d’autres. On vous a dit que le Président Ouattara va vendre le pays. A-t-il construit ailleurs ? Parlez à vos jeunes. Quand nous écoutons les auditions des personnes arrêtées à l’occasion de ces attaques on se dit qu’on a un travail de sensibilisation. On fait croire beaucoup de choses fausses aux jeunes. C’est là où vous les chefs vous avez une grande responsabilité. Ne la minimisez pas. Il faut parler aux jeunes. On leur croire que dans 77 jours Gbagbo va revenir etc. mais ce temps là est fini. Il faut que les gens en soient convaincus. Si dans la salle, il y en a qui doute, je veux leur demander de se convaincre. Ce temps là est fini. Même lorsque tu le réussis, le monde entier te fait asseoir pour te dire que tu ne peux pas avancer. Regardez l’exemple du Mali. Plus personne ne veut composer avec ceux qui viennent au pouvoir par la force. Il faut attendre les élections. Arrêtons de laisser notre jeunesse aller se sacrifier dans des causes vaines de gens qui ne sont pas là. Je peux vous dire qu’ils les activent à partir de l’intérieur et de l’extérieur. Je n’ai aucun doute. C’est parce que le secret de l’instruction fait qu’on ne peut pas tout dire. Mais nous n’avons aucun doute, tout ça est commandé par des gens qui étaient proches de l’ancien président. Parce qu’ils sont nostalgiques. Ils disent qu’ils veulent leur revanche.

Mais au nom de quoi devons-nous sacrifier l’avenir de notre pays et celle de nos enfants ? Au moment justement où on parle de développement. Parce qu’il s’agit de la stabilité de votre pays, de vos villages. Le Gouverneur a parlé de beaucoup de choses. Nous sommes d’accord. Nous condamnons ces dérives et ces perquisitions. Mais quand c’set mélangé, c’est difficile de contrôler les choses. Nous devons anticiper, nous devons prévenir. Parce que quand on va dans les auditions, les agresseurs disent on était dans tel village, on nous voyait tourner, on a dormi là-bas trois mois. Mais dans le village, personne n’est venu dire qu’il y a des étrangers ou des gens suspects. Voilà, le chef de Noé, il a réagit. Je veux le saluer. C’est un exemple à suivre. Depuis hier il a dit que tout ceux qui sont impliqués dans le village seront bannis car ils sont contre l’intérêt du village. Le président est venu pour travailler pour vous. Il est venu pour travailler pour la Côte d’ivoire. Qu’on le laisser faire ses preuves. Les gens ont peur que ses preuves sortent. Car ils auront honte par rapport à tout qu’ils vont on dit depuis des années. C’est vous notre interface avec le village avec les jeunes. Parlez-leur. Nous allons faire notre part avec la prise en compte de vos recommandations. Vous savez lorsque des militaires sont lâchement sont lâchement abattus pendant qu’ils sont en poste et que leurs agresseurs fuient et rentrent dans un village à cet instant précis le ministre n’existe pas. C’est un reflexe de combat. Il pénètre dans le périmètre de celui qui l’a agressé. Avec tout ce qu’il y a comme délations on peut imaginer le début. Donc, aidez-nous.

Aidez-nous. Ça peut permettre d’éviter beaucoup de situations. Ce peut est ancré aujourd’hui dans des fondements solides de la démocratie. Parce que le monde entier a été témoin de sa crise. Le monde entier a été témoin de sa sortie de crise. Le monde entier a été témoin de ses élections. La conviction des ivoiriens et du monde entier est faite. On n’a pas dit que le Président Ouattara à eu 100%. Tout le monde n’a pas voté pour lui. Mais c’est à lui de les convaincre par son travail. Mais on ne veut pas le laisser travailler. On va aller a la SIR, on va aller attaquer tel central thermique etc. eh bien, nous les suivons. Ils savent qu’ils ne peuvent pas renverser la situation mais il faut gêner. Ce sont des gens qui n’aiment pas le pays. Vous avez eu dix ans. Vous n’avez rien fait pour le pays. Nous sommes allées de crise en crise. Maintenant laissez les ivoiriens respirer. Les enfants de côte d’ivoire en ont droit comme ceux du Sénégal. Quelqu’un qui a 40 ans n’a jamais entendu de coups de feu à Dakar. Pourquoi un enfant du Sénégal a droit à cela et nous pas. Eh bien il a droit parce qu’il a eu des leaders responsables. Là où Abdoulaye Wade après dix ans de pouvoir peut prendre son armée pour résister a pris son téléphone pour féliciter Macky Sall. Cela a évité au pays 3000 morts. Et voilà le Sénégal avance. Les investisseurs vont préférer le Sénégal à cause de la stabilité. Ils vont dire en Côte d’ivoire, il y a une amorce mais les gens ne s’entendent toujours pas.

Et ce sont les enfants de Côte d’Ivoire qui perdent. (…) je vous demande de vous imprégnez de ce message et sensibiliser vos enfants. C’est important. C’est ce que le Président attend de vous. Vous êtes le prolongement du pouvoir. Nous allons vous renforcer. Le Président nous a donné des instructions pour travailler sur le statut des chefs pour que les chefs soient renforcés. Qu’on ne voit plus toutes ces déstabilisations autour de petite querelles. Mais vous aussi travaillez pour que le pays soit en paix, qu’il se développe. Et vous pouvez le faire. Ne ménagez aucun effort. Il faut faire des rencontres pour parler tous les jours. J’ai bien ciblé que c’est un problème de sensibilisation. Je voulais tellement bien comprendre que je suis allé écouter certains jeunes qu’on a entrainés dans ces affaires. Ils disent : on nous a dit celui qui a gagné il est à la Haye et celui qui a perdu les blancs l’ont imposé etc. et on va de morts en morts. Vraiment je vous demande de prendre conscience de la situation. On parle de réconciliation. Vous savez bien que beaucoup d’entres vous n’ont pas besoin de se réconcilier tellement ils n’ont aucun problème entre eux. Ce sont les politiques qui ont un problème. C’est la manipulation politicienne qui vient créer un problème. Sinon vous vivez bien en communauté. Avec le ministre de la défense, j’ai pris bonne note de vos problèmes. Nous allons voir avec le commandant supérieur de la gendarmerie, avec le Chef d’Etat-major de l’armée et le directeur de la Police pour décliner vos préoccupations en orientation et directive pour que les gens ne vous embêtent pas inutilement. Parce qu’effectivement il y a des brebis galeuses qui profitent de la situation pour voler sous prétexte que c’st la sécurité. (…) vraiment la Côte d’ivoire va se développer. Personne ne pourra arrêter cela. La Côte d’ivoire va avancer. Personne ne pourra déstabiliser durablement ce pays. Personne ne pourra pendant plus d’une journée un espace de notre territoire. Il tire ça et là ils disparaissent. Tout ça c’est du sabotage. Je crois qu’on n’est passé de la refondation au sabotage.

C’est une réalité. Il y a certains parmi eux qui ne sont pas concernés qui admettent qu’ils ont fait campagne et ont perdus. Mais d’autres qui disent, ce n’est pas fini. On n’a pas perdu. On doit prendre notre revanche. Vous ne devez pas accepter ça. Vous devez dire non à ca. Le Président m’a demandé de vous dire qu’il compte sur vous. (…) vous savez que près de 50 000 miliciens qui avaient été recrutés et formés. Des armes ont été distribuées ça et là tous les jours. On en retrouve. Nous avons fait du chemin. Mieux que des pays comme la Lybie, le Rwanda qui ont connu la même situation. Nous avons pu rétablir globalement l’autorité de l’Etat. C’est vrai, il y a des poches. Mais tous les jours nous traitions avec engagement et sérieux ces cas. On le fait pour le pays, pour le peuple. On a besoin de votre collaboration. Je vous demande de ne pas laisser les mauvais grains, les complices prospérer dans les villages. Chers chefs, je voulais vus parler avec mon c?ur. Parce que je pense qu’on est sincères les uns envers les autres. Quand on se parle sincèrement on peut avancer.

Propos recueillis par KI.
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