Le tribunal de OSU (Accra) a accordé la liberté provisoire le mardi 25 septembre 2012 au porte parole du président Laurent Gbagbo détenu à la Haye. Il s`agissait du dossier portant demande d`extradition de Katinan Koné Justin, ex-Ministre du Budget dans le Gouvernement AKE N`gbo,. Cette audience avait lieu à la suite d`une multitude de renvois consécutifs à l`incapacité du régime Ouattara à étayer les motifs pour lesquels la tête de ce cadre ivoirien est mis à prix à cause selon lui du braquage de la BCEAO au moment où il était ministre. Renvoyée donc à la demande insistante du régime Ouattara, cette audience devait être mise à profit par les nouvelles autorités d’Abidjan pour produire les prétendus éléments de preuves traduits en anglais. Le Ghana étant un pays anglophone Mais, à cette audience, Meme le Procureur Ghanéen, agissant par procuration pour le compte du régime Ouattara informait encore le tribunal que leurs éléments n`étaient pas encore traduits. Aussi demandait-elle que Katinan soit maintenue en prison et qu`il lui soit encore imparti jusqu`au 11 octobre 2012 pour traduire leurs éléments de preuves.
La parole étant revenue à la défense, celle-ci a mis en relief, non seulement l`incapacité de Ouattara à rapporter les preuves probantes de ses affirmations , mais aussi et surtout que l`entreprise de ce régime ne visait qu`à nuire tout simplement, c`est-à-dire, à priver une catégorie d`ivoiriens de leur liberté, même en exil. Poursuivant, la défense a réitéré sa demande tendant à voir M. Katinan recouvrer la liberté, fut-il sous caution. La parole étant une dernière fois revenue au Procureur pour ses observations sur les arguments de la défense, elle disait ne rien y opposer. Délibérant, le Juge qui a lu l`intégralité de sa décision rédigée sur place l`a motivée entre autres par le fait que le Ghana étant un pays de droit, toute demande d`extradition adressée à ses instances judiciaires, est soumise à la rigueur des règles applicables en la matière. Il a démontré que la Convention de Vienne sur les droits de l`Homme ratifié par le Ghana est conforme aux dispositions de sa constitution qui énoncent qu`aucune extradition ne peut être admise contre un refugié au Ghana pour des motifs purement politiques ou dont le caractère manifestement politique est difficilement détachable. Le Juge a poursuivi pour dire que lorsqu`il n`est pas saisi d`un dossier d`extradition consistant, il ne saurait éternellement priver quelqu`un de sa liberté. Aussi, a-t-il délibéré en ordonnant la libération de M. KATINAN sous la garantie de 50.000 Ghana cedis.
Il a renvoyé l`affaire au 11 octobre 2012 afin que le régime Ouattara produise enfin ses fameuses preuves qui n`arrivent jamais. Ainsi, le Ghana vient de démontrer encore qu`il demeure un Etat de droit, c`est-à-dire un pays ou il n`est pas loisible au régime Ouattara de faire extrader illégalement des réfugiés comme il l`a réussi avec le pays de Faure GNASSINGBE dans le cas LIDA. Pour la suite des choses, il n`y a aucune illusion à se faire, tant les motivations de la décision du mardi 25 septembre 2012 démontre à suffisance qu`au Ghana, la Constitution qui est sacrée est tant respecté du pouvoir exécutif que du pouvoir judiciaire. Aussi, le pouvoir judiciaire qui règle toute demande d`extradition dans tout Etat de droit comme le Ghana n`est pas prêt à piétiner sa loi fondamentale pour faire plaisir à M. Outtara. En tout état de cause, les ivoiriens non initiés aux règles de l`art ont d`ores et déjà pris acte qu`avec le Ghana, Ouattara n`a pas réussi son triomphe du non droit.
Félix Teha Dessrait
dessrait@yahoo.fr
La parole étant revenue à la défense, celle-ci a mis en relief, non seulement l`incapacité de Ouattara à rapporter les preuves probantes de ses affirmations , mais aussi et surtout que l`entreprise de ce régime ne visait qu`à nuire tout simplement, c`est-à-dire, à priver une catégorie d`ivoiriens de leur liberté, même en exil. Poursuivant, la défense a réitéré sa demande tendant à voir M. Katinan recouvrer la liberté, fut-il sous caution. La parole étant une dernière fois revenue au Procureur pour ses observations sur les arguments de la défense, elle disait ne rien y opposer. Délibérant, le Juge qui a lu l`intégralité de sa décision rédigée sur place l`a motivée entre autres par le fait que le Ghana étant un pays de droit, toute demande d`extradition adressée à ses instances judiciaires, est soumise à la rigueur des règles applicables en la matière. Il a démontré que la Convention de Vienne sur les droits de l`Homme ratifié par le Ghana est conforme aux dispositions de sa constitution qui énoncent qu`aucune extradition ne peut être admise contre un refugié au Ghana pour des motifs purement politiques ou dont le caractère manifestement politique est difficilement détachable. Le Juge a poursuivi pour dire que lorsqu`il n`est pas saisi d`un dossier d`extradition consistant, il ne saurait éternellement priver quelqu`un de sa liberté. Aussi, a-t-il délibéré en ordonnant la libération de M. KATINAN sous la garantie de 50.000 Ghana cedis.
Il a renvoyé l`affaire au 11 octobre 2012 afin que le régime Ouattara produise enfin ses fameuses preuves qui n`arrivent jamais. Ainsi, le Ghana vient de démontrer encore qu`il demeure un Etat de droit, c`est-à-dire un pays ou il n`est pas loisible au régime Ouattara de faire extrader illégalement des réfugiés comme il l`a réussi avec le pays de Faure GNASSINGBE dans le cas LIDA. Pour la suite des choses, il n`y a aucune illusion à se faire, tant les motivations de la décision du mardi 25 septembre 2012 démontre à suffisance qu`au Ghana, la Constitution qui est sacrée est tant respecté du pouvoir exécutif que du pouvoir judiciaire. Aussi, le pouvoir judiciaire qui règle toute demande d`extradition dans tout Etat de droit comme le Ghana n`est pas prêt à piétiner sa loi fondamentale pour faire plaisir à M. Outtara. En tout état de cause, les ivoiriens non initiés aux règles de l`art ont d`ores et déjà pris acte qu`avec le Ghana, Ouattara n`a pas réussi son triomphe du non droit.
Félix Teha Dessrait
dessrait@yahoo.fr