Les jeunes d’Abobo et d’Anyama ont plusieurs préoccupations concernant leur emploi. De fait, selon Atsin Apollinaire, le consultant qui présentait le Plan local d’insertion jeunes (Plij), les jeunes éprouvent des difficultés de financement. Ils redoutent la lenteur et la lourdeur dans les démarches pour avoir de l’emploi. Pour les jeunes, il y a un manque de mesures plus incitatives et les actions d’insertion sont très faibles. Il y a un déficit d’informations par rapport aux structures d’insertion. Toutes ces informations ont été livrées, après 45 jours d’études, au siège de la Plate forme de services (Pfs), au marché d’Abobo, le mardi 25 septembre 2012. Les filières identifiées comme étant porteuses de revenus sont, entre autres, la collecte d’ordures, le commerce, l’artisanat, la restauration, l’agriculture. Atsin Apollinaire a recommandé de développer une communication sur les missions et activités des Pfs. « Il faut envisager la collaboration des chambres de métiers et de commerce pour la formation des jeunes, développer un fonds de formation, nouer des contacts d’apprentissage pour le suivi des jeunes avant leur insertion. Il faut créer des partenariats nationaux et internationaux pour écouler les produits. Il faut, avant tout, enrôler les jeunes et procéder à leur regroupement par domaine d’activité et dépolitiser les actions du Pfs », a-t-il proposé. Le coordonnateur du Plij, Assié Julien a expliqué que ce plan est un plan directeur qui doit permettre de créer des opportunités en Activités génératrices de revenus (Agr), en apprentissage et en emploi salarié jeunes. Feh Sundé, député élu à Abobo et adjoint au maire s’est réjoui de ce que cette étude pourra les orienter.
Dominique FADEGNON
Dominique FADEGNON