Le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative a lancé, depuis le 10 septembre 2012, l’opération d’identification des fonctionnaires. A quelques jours de la fin de cette opération (elle s’achève ce mois), le ministre Gnamien Konan, est revenu sur les enjeux de cette opération et a indiqué ce que courent les agents de l’Etat qui ne se feront pas identifier. C’était le jeudi 27 septembre 2012 à la salle de conférence dudit ministère.
«A l’issue de cette opération, un fonctionnaire non identifié verra son salaire mis sous contrôle», avertit Gnamien Konan. Entendez par mis sous controle, précise le ministre de la Fonction publique et de la Reforme administrative, le salaire de l’agent de l’Etat sera retenu et « on vous attendra pour des explications. Le cas échéant, on va vous faire identifier afin de pouvoir percevoir votre salaire ». Pour l’heure, ce sont plus de 135 000 fonctionnaires identifiés sur un effectif d’environ 140 000. Soit près de 5 000 agents de l’Etat qui n’ont pas encore pris part à cette opération. Cette réforme qui se fait à travers le Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat (SIGFAE) vise, a déclaré Gnamien Konan, à avoir des statistiques fiables sur l’effectif des fonctionnaires par région, par département, par emploi, par direction, etc. « C’est un outil révolutionnaire qui gère de bout en bout les fonctionnaires et agents de l’Etat depuis le recrutement jusqu’à la sortie de carrière, en passant par l’évaluation ou la notation et le traitement de tous les actes administratifs intermédiaires », a-t-il soutenu. Puis d’ajouter que désormais, le fonctionnaire n’aura plus à se déplacer pour accomplir une formalité administrative. « L’objectif à terme est de parvenir à une administration « zéro déplacement, zéro papier » », a appuyé Gnamien Konan. Avant d’annoncer que du 15 octobre au 30 novembre 2012, sous leurs responsabilités administratives et juridiques, successivement, les présidents d’institution, les ministres, les directeurs, les chefs de services et autres chefs d’établissement devront confirmer cette identification par la notation individuelle des fonctionnaires et agents de l’Etat placés directement sous leur autorité. Ce processus d’informatisation des actions dans l’administration publique, a-t-il révélé, fait gagner par an plus de 10 milliards de FCFA à la Côte d’Ivoire. « Une administration publique sans racket et sans corruption n’est plus un rêve impossible », a rassuré Gnamien Konan.
R. Dibi
«A l’issue de cette opération, un fonctionnaire non identifié verra son salaire mis sous contrôle», avertit Gnamien Konan. Entendez par mis sous controle, précise le ministre de la Fonction publique et de la Reforme administrative, le salaire de l’agent de l’Etat sera retenu et « on vous attendra pour des explications. Le cas échéant, on va vous faire identifier afin de pouvoir percevoir votre salaire ». Pour l’heure, ce sont plus de 135 000 fonctionnaires identifiés sur un effectif d’environ 140 000. Soit près de 5 000 agents de l’Etat qui n’ont pas encore pris part à cette opération. Cette réforme qui se fait à travers le Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat (SIGFAE) vise, a déclaré Gnamien Konan, à avoir des statistiques fiables sur l’effectif des fonctionnaires par région, par département, par emploi, par direction, etc. « C’est un outil révolutionnaire qui gère de bout en bout les fonctionnaires et agents de l’Etat depuis le recrutement jusqu’à la sortie de carrière, en passant par l’évaluation ou la notation et le traitement de tous les actes administratifs intermédiaires », a-t-il soutenu. Puis d’ajouter que désormais, le fonctionnaire n’aura plus à se déplacer pour accomplir une formalité administrative. « L’objectif à terme est de parvenir à une administration « zéro déplacement, zéro papier » », a appuyé Gnamien Konan. Avant d’annoncer que du 15 octobre au 30 novembre 2012, sous leurs responsabilités administratives et juridiques, successivement, les présidents d’institution, les ministres, les directeurs, les chefs de services et autres chefs d’établissement devront confirmer cette identification par la notation individuelle des fonctionnaires et agents de l’Etat placés directement sous leur autorité. Ce processus d’informatisation des actions dans l’administration publique, a-t-il révélé, fait gagner par an plus de 10 milliards de FCFA à la Côte d’Ivoire. « Une administration publique sans racket et sans corruption n’est plus un rêve impossible », a rassuré Gnamien Konan.
R. Dibi