Le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, voit avec le président de la République, Alassane Ouattara, une Côte d’Ivoire grande et émergente à l’horizon 2020. En marge du lancement des travaux du pont de Bouaflé, il a expliqué la vision du chef de l’Etat, lors d’un concert gratuit qu’il a offert à ses parents.
Les grands chantiers de développement économique fusent de partout en Côte d’Ivoire. Le dernier en date, est le pont de Bouaflé qui sera construit sur le Bandama. Long de quelques 124 mètres, le nouveau pont de Bouaflé, contrairement à l’ancien, va assurer une circulation à double sens avec deux chaussées d’une voie chacune. Ce qui concourra à améliorer le trafic sur les itinéraires Yamoussoukro-Daloa et Daloa-Zuénoula. Les travaux de construction du nouveau pont, de réhabilitation de l’ancien pont ainsi que ceux du renforcement de la Voirie à Bouaflé, dureront 14 mois pour un coût total de 7 milliards FCFA. A Bouaflé, en marge du lancement des travaux par le président de la République de Côte d’Ivoire, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a affirmé que les populations de la Marahoué sont très satisfaites de bénéficier aussi d’un tel projet. « Cette chance est unique en son genre », a dit le ministre à ses parents. Il s’est réjouit de l’engagement du président de la République à faire du développement rapide du pays l’une de ses plus grandes priorités. Pour cela, Charles Koffi Diby a exprimé toute sa satisfaction de travailler au côté du président Alassane Ouattara. «C’est un honneur pour moi de collaborer avec ce grand homme, le président Alassane Ouattara. Il est soucieux du bien-être de la population ivoirienne», a dit l’argentier de l’Etat. A en croire, le ministre Diby, le président Ouattara s’est porté candidat pour œuvrer au bonheur de tous les fils et filles de ce pays. « Il s’est porté candidat pour œuvrer en votre faveur et non pour satisfaire ses propres besoins. Il a accepté d’être président pour vous offrir un avenir meilleur, à vous, population de Bouaflé ainsi que toute la nation ivoirienne. Moi, j’y crois fermement», a-t-il indiqué. Parlant des travaux du pont Henri Konan Bédié, le patron du portefeuille de l’Economie et des Finances a révélé que le président de la République a su jouer un grand coup. « Il était incertain qu’un pays, fraîchement sorti d’une crise, met en œuvre de grands projets. Notamment le pont Henri Konan Bédié. C’est aussi une grande première. L’acte le plus remarquable, est le décaissement d’un fonds de 50 milliards Fcfa pour débuter les travaux », a rappelé le ministre Charles Diby Koffi.
La Côte d’Ivoire a pris sa vitesse de croisière
Les travaux de réalisation du projet du pont Henri Konan Bédié sur l’axe Riviera-Marcory se poursuivent normalement. Interrompu il y a maintenant plus d’une dizaine d’années à cause des crises à répétition, le projet de réalisation de ce pont est dans sa phase active. Cette infrastructure longue de 1,6 Km sera un pont à péage assorti d’un échangeur à trois niveaux qui sera construit sur 27 mois et sera ouvert à la circulation au dernier trimestre de l’année 2014. Ce pont permettra d’améliorer la fluidité de la circulation routière à Abidjan au profit des usagers et générera 800 emplois sur deux années et 200 emplois permanents. Le coût du projet s’élève à 124,6 milliards FCFA hors taxe. Les partenaires au développement et les prêteurs contribuent à la réalisation de ce projet à hauteur de 20% pour la BAD, la BOAD et la BIDC (13%), AFC (5%), FMO (4%), et la BMCE (4%). Le montant mobilisé par l’Etat de Côte d’Ivoire a permis le démarrage anticipé dudit projet. En outre, l’Etat financera l’échangeur du boulevard Valery Giscard d’Estaing pour un montant total de 25 milliards FCFA. Tout ceci offre des perspectives heureuses en matière de mobilisation de ressources pour le financement du Plan National de Développement, devant contribuer à faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Pour Diby, le pays a emprunté sa vitesse de croisière avec le président Alassane Ouattara. Notamment avec les travaux de bitumage des routes Bouna-Doropo-frontière du Burkina Faso et Bondoukou-frontière du Ghana en fin d’année 2012. Parlant de ce chantier, les bailleurs de fonds sont connus. Il s’agit de la Banque ouest-africaine pour le développement (Boad), de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), du Fonds saoudien et du Fonds koweitien.
Bouna-Doropo-frontière du Burkina Faso, long de 91 km. Le coût de la réalisation est d’environ 40 milliards FCFA. Et Bondoukou-frontière du Ghana est de 11 km pour un coût de réalisation de plus de 6,2 milliards FCFA. Le montant total direct est donc de plus de 46 milliards FCFA. En y ajoutant les divers frais de consultance et d’imprévus, cela donne un coût global de 53,6 milliards FCFA. Les études des deux routes sont achevées depuis belle lurette. Le délai d’exécution des travaux a été fixé à 24 mois. Ce qui veut dire que dans deux ans et demi, ce sera désormais sur du bitume que les usagers rouleront pour rallier la Côte d’Ivoire au Burkina Faso, en passant par l’est du pays. Les nombreuses flaques d’eau et les profondes tranchées creusées dans la chaussée par les eaux de ruissellement seront des mauvais souvenirs pour les automobilistes qui empruntent non seulement cette voie, mais aussi celle de Bondoukou-Sampa (Ghana). Il s’agit, pour la Côte d’Ivoire, de multiplier les pôles de croissance économique, comme le veut le Président Alassane Ouattara. Ce n’est pas Abidjan qui sera le seul pôle. Le chef de l’Etat veut que des investissements soient faits partout sur le territoire. Dans la mesure où si la communication routière est facilitée, cela favorisera la réalisation d’hôpitaux et d’universités pour les populations environnantes. Les travaux de l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam sont lancés. Autres grandes œuvres, le démarrage des travaux d’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abidjan à partir de Bonoua. Notons que l’absence d’investissements pendant de nombreuses années dans le secteur, a créé un déficit de 30% à Abidjan et de 50% à l’intérieur du pays. Le gouvernement s’est alors donné pour mission de réhabiliter et de renforcer les équipements d’adduction d’eau potable à travers le programme présidentiel d’urgence. Le projet d’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abidjan vise à améliorer l’approvisionnement en eau potable des communes de Marcory, Koumassi, Treichville et Port-Bouët, par le captage de la nappe phréatique du Sud-Comoé et la desserte des localités situées sur tout le long du parcours.
BENJAMIN SORO
Les grands chantiers de développement économique fusent de partout en Côte d’Ivoire. Le dernier en date, est le pont de Bouaflé qui sera construit sur le Bandama. Long de quelques 124 mètres, le nouveau pont de Bouaflé, contrairement à l’ancien, va assurer une circulation à double sens avec deux chaussées d’une voie chacune. Ce qui concourra à améliorer le trafic sur les itinéraires Yamoussoukro-Daloa et Daloa-Zuénoula. Les travaux de construction du nouveau pont, de réhabilitation de l’ancien pont ainsi que ceux du renforcement de la Voirie à Bouaflé, dureront 14 mois pour un coût total de 7 milliards FCFA. A Bouaflé, en marge du lancement des travaux par le président de la République de Côte d’Ivoire, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a affirmé que les populations de la Marahoué sont très satisfaites de bénéficier aussi d’un tel projet. « Cette chance est unique en son genre », a dit le ministre à ses parents. Il s’est réjouit de l’engagement du président de la République à faire du développement rapide du pays l’une de ses plus grandes priorités. Pour cela, Charles Koffi Diby a exprimé toute sa satisfaction de travailler au côté du président Alassane Ouattara. «C’est un honneur pour moi de collaborer avec ce grand homme, le président Alassane Ouattara. Il est soucieux du bien-être de la population ivoirienne», a dit l’argentier de l’Etat. A en croire, le ministre Diby, le président Ouattara s’est porté candidat pour œuvrer au bonheur de tous les fils et filles de ce pays. « Il s’est porté candidat pour œuvrer en votre faveur et non pour satisfaire ses propres besoins. Il a accepté d’être président pour vous offrir un avenir meilleur, à vous, population de Bouaflé ainsi que toute la nation ivoirienne. Moi, j’y crois fermement», a-t-il indiqué. Parlant des travaux du pont Henri Konan Bédié, le patron du portefeuille de l’Economie et des Finances a révélé que le président de la République a su jouer un grand coup. « Il était incertain qu’un pays, fraîchement sorti d’une crise, met en œuvre de grands projets. Notamment le pont Henri Konan Bédié. C’est aussi une grande première. L’acte le plus remarquable, est le décaissement d’un fonds de 50 milliards Fcfa pour débuter les travaux », a rappelé le ministre Charles Diby Koffi.
La Côte d’Ivoire a pris sa vitesse de croisière
Les travaux de réalisation du projet du pont Henri Konan Bédié sur l’axe Riviera-Marcory se poursuivent normalement. Interrompu il y a maintenant plus d’une dizaine d’années à cause des crises à répétition, le projet de réalisation de ce pont est dans sa phase active. Cette infrastructure longue de 1,6 Km sera un pont à péage assorti d’un échangeur à trois niveaux qui sera construit sur 27 mois et sera ouvert à la circulation au dernier trimestre de l’année 2014. Ce pont permettra d’améliorer la fluidité de la circulation routière à Abidjan au profit des usagers et générera 800 emplois sur deux années et 200 emplois permanents. Le coût du projet s’élève à 124,6 milliards FCFA hors taxe. Les partenaires au développement et les prêteurs contribuent à la réalisation de ce projet à hauteur de 20% pour la BAD, la BOAD et la BIDC (13%), AFC (5%), FMO (4%), et la BMCE (4%). Le montant mobilisé par l’Etat de Côte d’Ivoire a permis le démarrage anticipé dudit projet. En outre, l’Etat financera l’échangeur du boulevard Valery Giscard d’Estaing pour un montant total de 25 milliards FCFA. Tout ceci offre des perspectives heureuses en matière de mobilisation de ressources pour le financement du Plan National de Développement, devant contribuer à faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Pour Diby, le pays a emprunté sa vitesse de croisière avec le président Alassane Ouattara. Notamment avec les travaux de bitumage des routes Bouna-Doropo-frontière du Burkina Faso et Bondoukou-frontière du Ghana en fin d’année 2012. Parlant de ce chantier, les bailleurs de fonds sont connus. Il s’agit de la Banque ouest-africaine pour le développement (Boad), de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), du Fonds saoudien et du Fonds koweitien.
Bouna-Doropo-frontière du Burkina Faso, long de 91 km. Le coût de la réalisation est d’environ 40 milliards FCFA. Et Bondoukou-frontière du Ghana est de 11 km pour un coût de réalisation de plus de 6,2 milliards FCFA. Le montant total direct est donc de plus de 46 milliards FCFA. En y ajoutant les divers frais de consultance et d’imprévus, cela donne un coût global de 53,6 milliards FCFA. Les études des deux routes sont achevées depuis belle lurette. Le délai d’exécution des travaux a été fixé à 24 mois. Ce qui veut dire que dans deux ans et demi, ce sera désormais sur du bitume que les usagers rouleront pour rallier la Côte d’Ivoire au Burkina Faso, en passant par l’est du pays. Les nombreuses flaques d’eau et les profondes tranchées creusées dans la chaussée par les eaux de ruissellement seront des mauvais souvenirs pour les automobilistes qui empruntent non seulement cette voie, mais aussi celle de Bondoukou-Sampa (Ghana). Il s’agit, pour la Côte d’Ivoire, de multiplier les pôles de croissance économique, comme le veut le Président Alassane Ouattara. Ce n’est pas Abidjan qui sera le seul pôle. Le chef de l’Etat veut que des investissements soient faits partout sur le territoire. Dans la mesure où si la communication routière est facilitée, cela favorisera la réalisation d’hôpitaux et d’universités pour les populations environnantes. Les travaux de l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam sont lancés. Autres grandes œuvres, le démarrage des travaux d’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abidjan à partir de Bonoua. Notons que l’absence d’investissements pendant de nombreuses années dans le secteur, a créé un déficit de 30% à Abidjan et de 50% à l’intérieur du pays. Le gouvernement s’est alors donné pour mission de réhabiliter et de renforcer les équipements d’adduction d’eau potable à travers le programme présidentiel d’urgence. Le projet d’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abidjan vise à améliorer l’approvisionnement en eau potable des communes de Marcory, Koumassi, Treichville et Port-Bouët, par le captage de la nappe phréatique du Sud-Comoé et la desserte des localités situées sur tout le long du parcours.
BENJAMIN SORO
