Le Président de la République vient de nommer trois Préfet militaires à la tête de certaines régions de Côte d’Ivoire. Ces hommes sont des anciens militaires, chefs de guerre dans la rébellion armée de 2002. Parmis eux, Koné Messamba, le mythique chef de guerre de Korhogo devenu ministre. Il vient d’être nommé Préfet-militaire de la Région du Moyen-Cavally. Dans cette interview accordée à notre confrère Le Patriote, il exprime sa joie et se souvient de la Rébellion.
M le ministre, vous venez d’être nommé Préfet de région dans le Moyen-Cavally avec résidence à Guiglo, par le Président de la République. Quels sont les sentiments qui vous animent ?
C’est avec une grande joie et beaucoup d’humilité que je vis cette nomination au poste de Préfet de région. Les mots me manquent pour remercier le Président de la République, SEM Alassane Ouattara et son gouvernement, pour le choix et la grande confiance porté sur la modeste personne. Le pays ayant besoin de tous ses enfants pour sa reconstruction, pour ma part, le m’engage à le faire avec abnégation et dévouement. Aussi voudrai-je souligner que je tacherai d’être à la hauteur dans l’accomplissement de la mission que m’a confié le chef de l’Etat.
Quelle est cette mission ?
En plus de représenter le Président de la République, j’ambitionne de stabiliser cette zone, qui a payé un lourd tribut à la guerre, par le raffermissement des liens entre les citoyens et par le rapprochement des différentes communautés. En outre, nous allons administrer la région conformément aux idéaux du Président Alassane Ouattara, qui prennent ancrage sur le « vivre ensemble ».
Monsieur le Préfet, il y a dix ans éclatait la rébellion armée dont vous avez été un acteur majeur. Quels souvenirs, dix ans après ces évènements ?
Le souvenir est mitigé par des moments de joie et des périodes difficiles. Pour être positif, je ne garde que les moments de bonheur, notamment lorsque j’étais à la tête du siège à Korhogo, où nous avons passé des instants agréables. Le bonheur ne venant jamais seul, je précise que j’ai été ministre à partir de Korhogo, grâce à la bénédiction de nos alliés Sénoufo, qui m’ont initié aux pures et riches traductions.
Comment êtes-vous parvenu à conquérir la cité du Poro en 2002 ?
De prime abord, Korhogo est tombée grâce à la collaboration de nos parents, de leur hospitalité, de leur loyauté et de leur dignité d’homme de parole. Après avoir analysé et apprécié les raisons de notre combat, ils y ont adhéré sans retenue. Ensuite, il faut saluer le soutien total de la haute direction de notre mouvement, qui n’a pas lésiné sur les moyens, pour nous faciliter la tâche.
N’avez-vous eu pas peur de tenter cette aventure ?
Nous étions tellement convaincus de la justesse de notre lutte, qu’il n’y avait pas de place pour la peur et les émotions. Comme le dit l’adage, un homme digne meurt toujours pour la noblesse de sa volonté ».
Quels étaient les idéaux poursuivis par notre mouvement ?
Nous avons pris les armes pour les vertus de paix, de justice, de fraternité, d’égalité entre les filles et fils du pays et surtout pour l’instauration d’une démocratie om le dernier mot revient au peuple qui se choisit librement les dirigeants à même de la conduire au développement eu au bien être.
Depuis un bon moment, on ne vous voyait plus. Qu’avez-vous fait durant ces années de silences ?
Le ministre Messamba Koné est là, au service de la mère patrie et de son père chef, SEM Alassane Ouattara, je suis présent là où le devoir et la patrie m’appelle. Mais sachez que là discrétion à des périodes données, doit être au cœur de la vie d’un homme. Peut-être cela lui explique le sentiment que je n’étais pas visible. Je suis bel et bien là, aux cotés de autorités compétentes que je sers avec loyauté et engagement.
Comment sont vos rapport avec vos compagnons de l’ex-rébellion, notamment avec le Président Guillaume Soro ?
Les relations sont excellentes. Aucun nuage à l’horizon ne viendra noircir ces rapports. Parlant spécialement du Président de l’Assemblée Nationale, Guillaue Soro, nous sommes aux atomes crochus et parfaite symbiose. Il ne pouvait en être autrement. Après que nous avons mené une telle bataille. Sans répit ni repos. La main dans la main, nos rapports ne peuvent qu’être au bon fixe.
Pour vous qui avez connu la guerre, comment voyer-vous la côte d’ivoire demain ?
Je suis convaincu qu’une nouvelle Côte d’Ivoire est en train de naitre après années d’incompréhension et de guerre. Le temps de la guerre est passé, c’est maintenant celui de la paix, du pardon, de la réconciliation et du développement. Le Président de la République et son gouvernement nous donnent l’image de la nouvelle Côte d’Ivoire celle qui se construira dans le travail, la justice et à l’amour entre ses différentes et riches composantes.
M le ministre, vous venez d’être nommé Préfet de région dans le Moyen-Cavally avec résidence à Guiglo, par le Président de la République. Quels sont les sentiments qui vous animent ?
C’est avec une grande joie et beaucoup d’humilité que je vis cette nomination au poste de Préfet de région. Les mots me manquent pour remercier le Président de la République, SEM Alassane Ouattara et son gouvernement, pour le choix et la grande confiance porté sur la modeste personne. Le pays ayant besoin de tous ses enfants pour sa reconstruction, pour ma part, le m’engage à le faire avec abnégation et dévouement. Aussi voudrai-je souligner que je tacherai d’être à la hauteur dans l’accomplissement de la mission que m’a confié le chef de l’Etat.
Quelle est cette mission ?
En plus de représenter le Président de la République, j’ambitionne de stabiliser cette zone, qui a payé un lourd tribut à la guerre, par le raffermissement des liens entre les citoyens et par le rapprochement des différentes communautés. En outre, nous allons administrer la région conformément aux idéaux du Président Alassane Ouattara, qui prennent ancrage sur le « vivre ensemble ».
Monsieur le Préfet, il y a dix ans éclatait la rébellion armée dont vous avez été un acteur majeur. Quels souvenirs, dix ans après ces évènements ?
Le souvenir est mitigé par des moments de joie et des périodes difficiles. Pour être positif, je ne garde que les moments de bonheur, notamment lorsque j’étais à la tête du siège à Korhogo, où nous avons passé des instants agréables. Le bonheur ne venant jamais seul, je précise que j’ai été ministre à partir de Korhogo, grâce à la bénédiction de nos alliés Sénoufo, qui m’ont initié aux pures et riches traductions.
Comment êtes-vous parvenu à conquérir la cité du Poro en 2002 ?
De prime abord, Korhogo est tombée grâce à la collaboration de nos parents, de leur hospitalité, de leur loyauté et de leur dignité d’homme de parole. Après avoir analysé et apprécié les raisons de notre combat, ils y ont adhéré sans retenue. Ensuite, il faut saluer le soutien total de la haute direction de notre mouvement, qui n’a pas lésiné sur les moyens, pour nous faciliter la tâche.
N’avez-vous eu pas peur de tenter cette aventure ?
Nous étions tellement convaincus de la justesse de notre lutte, qu’il n’y avait pas de place pour la peur et les émotions. Comme le dit l’adage, un homme digne meurt toujours pour la noblesse de sa volonté ».
Quels étaient les idéaux poursuivis par notre mouvement ?
Nous avons pris les armes pour les vertus de paix, de justice, de fraternité, d’égalité entre les filles et fils du pays et surtout pour l’instauration d’une démocratie om le dernier mot revient au peuple qui se choisit librement les dirigeants à même de la conduire au développement eu au bien être.
Depuis un bon moment, on ne vous voyait plus. Qu’avez-vous fait durant ces années de silences ?
Le ministre Messamba Koné est là, au service de la mère patrie et de son père chef, SEM Alassane Ouattara, je suis présent là où le devoir et la patrie m’appelle. Mais sachez que là discrétion à des périodes données, doit être au cœur de la vie d’un homme. Peut-être cela lui explique le sentiment que je n’étais pas visible. Je suis bel et bien là, aux cotés de autorités compétentes que je sers avec loyauté et engagement.
Comment sont vos rapport avec vos compagnons de l’ex-rébellion, notamment avec le Président Guillaume Soro ?
Les relations sont excellentes. Aucun nuage à l’horizon ne viendra noircir ces rapports. Parlant spécialement du Président de l’Assemblée Nationale, Guillaue Soro, nous sommes aux atomes crochus et parfaite symbiose. Il ne pouvait en être autrement. Après que nous avons mené une telle bataille. Sans répit ni repos. La main dans la main, nos rapports ne peuvent qu’être au bon fixe.
Pour vous qui avez connu la guerre, comment voyer-vous la côte d’ivoire demain ?
Je suis convaincu qu’une nouvelle Côte d’Ivoire est en train de naitre après années d’incompréhension et de guerre. Le temps de la guerre est passé, c’est maintenant celui de la paix, du pardon, de la réconciliation et du développement. Le Président de la République et son gouvernement nous donnent l’image de la nouvelle Côte d’Ivoire celle qui se construira dans le travail, la justice et à l’amour entre ses différentes et riches composantes.