Frontière ivoiro-ghanéenne / Après les attaques du poste de Noé : Le Gal Bakayoko remonte le moral des troupes

Le général de corps d’armée, Soumaïla Bakayoko, en sa qualité de chef d’Etat-major général s’est rendu le vendredi 28 septembre 2012, au poste frontière de Noé. Il s’est agi pour lui d’aller s’assurer des dispositions sécuritaires mises en place, après les attaques perpétrées dans la nuit du 20 au 21 septembre dernier.

Apprécier le moral des troupes afin d’accroître la capacité opérationnelle de la compagnie basée à Noé, encourager les braves soldats face au danger permanent de déstabilisation des institutions de la République. Ce sont, entre autres, les raisons de ce déplacement du chef d’Etat-major Général, Soumaïla Bakayoko à Noé. C’est au lieutenant Amadou Koné alias Sampayo, commandant du détachement militaire de cette localité, qu’est revenu la charge d’exposer sur les dispositions sécuritaires mises en place pour que pareille attaque ne puisse se reproduire en terre ivoirienne. Il a fait savoir au chef d’Etat- major général que les assaillants ont trouvé leur salut dans leur débandade, en se réfugiant à Nougoua, petit village ghanéen situé non loin de Noé. Saluant à son tour la promptitude des éléments du lieutenant Sampayo, le général de corps d’armée, Soumaïla Bakayoko, leur a conseillé plus de discipline. Cependant, face aux velléités d’attaques et rumeurs persistantes de troubles à l’ordre public à Tiapoum et ses environs, le chef d’Etat-major général a donné des instructions fermes pour un renforcement de la Compagnie par des éléments des Forces terrestres et de la Marine nationale. A la dernière étape de cette visite, le CEMG a rendu une visite de courtoisie à la chefferie traditionnelle de Noé. Qui l’attendait sur la place publique dudit village jouxtant avec le plan d’eau de la rivière Tanoé, frontière naturelle entre le Ghana et la Côte d’Ivoire. Au cours des échanges de civilités, la notabilité de Noé a exposé au chef d’Etat-major général, quelques préoccupations aux fins de recherche de solutions pacifiques à la reprise des activités de cet espace économique profitable à tous.

K. Hyacinthe, source BIPA