Quelle histoire. A peine les responsables encore en liberté du parti de Laurent Gbagbo ont fini de saluer la mise en liberté provisoire du porte-parole de ce dernier, que la justice ghanéenne l’a encore repris. Pour le garder en détention, cette fois pour crimes de sang.
Des crimes dont personne n’a encore entendu parler en Côte d’Ivoire. Parce que jusque-là, les infractions reprochées à Koné Katinan ne portaient que sur l’expédition qu’il avait conduite au plus fort de la crise post-électorale, dans les locaux de l’Agence principale de la BCEAO à Abidjan. Les nouvelles autorités le soupçonnaient donc d’avoir favorisé à cette occasion, la fuite vers des cieux plus cléments, de plusieurs centaines de milliards. Et c’est pour cette raison qu’un mandat d’arrêt avait été lancé contre lui.
Et voilà qu’après avoir mis l’accusé en liberté, la justice ghanéenne se rétracte et inculpe à présent Koné Katinan pour «crimes de sang».
Sans doute sur l’autel des rapports de bon voisinage entre la Côte d’Ivoire et le Ghana.
DS
Des crimes dont personne n’a encore entendu parler en Côte d’Ivoire. Parce que jusque-là, les infractions reprochées à Koné Katinan ne portaient que sur l’expédition qu’il avait conduite au plus fort de la crise post-électorale, dans les locaux de l’Agence principale de la BCEAO à Abidjan. Les nouvelles autorités le soupçonnaient donc d’avoir favorisé à cette occasion, la fuite vers des cieux plus cléments, de plusieurs centaines de milliards. Et c’est pour cette raison qu’un mandat d’arrêt avait été lancé contre lui.
Et voilà qu’après avoir mis l’accusé en liberté, la justice ghanéenne se rétracte et inculpe à présent Koné Katinan pour «crimes de sang».
Sans doute sur l’autel des rapports de bon voisinage entre la Côte d’Ivoire et le Ghana.
DS