Après les méfaits, le temps des regrets! Laurent Gbagbo serait pris de remords du fond de sa cellule de Scheveningen, à La Haye. L’information émane de notre confrère Francis Kpatindé.
Samedi 29 septembre 2012, sur le plateau de TV5, interrogé par Denise Epoté Durand, Francis Kpatindé ex-journaliste à Jeune Afrique a divulgué quelques confidences de sa rencontre avec trois anciens présidents africains. En l’occurrence Abdoulaye Wade, Amadou Toumani Touré, et bien sûr Laurent Gbagbo.
Notre confrère a pu rencontrer l’ex-chef d’Etat ivoirien dans sa cellule. C’était le 14 juin 2012. Au terme des quelques moments passés en compagnie du plus célèbre des détenus ivoiriens à l’étranger, le journaliste a pu se faire une nette idée de ses conditions de détention et ses états d’âme. Au cours de l’émission de TV5, samedi après-midi, le journaliste a livré d’autres informations qu’il n’avait pas communiquées en juin dernier aux médias. Il a par exemple détaillé aux téléspectateurs les mesures qui lui ont été imposées lors de cette visite, pas comme les autres. A savoir se débarrasser de toutes sortes d’objets qui pouvaient lui permettre de prendre des notes ou d’immortaliser le tête-à-tête. Et de ne garder que des pièces de Un Euro (655,957 FCFA) pour s’offrir du café au distributeur installé probablement dans les environs de la cellule. En outre, il a clairement indiqué que l’ex-président ivoirien a affirmé avoir des remords en évoquant avec son hôte la crise qui a ravagé son pays durant ces dernières années. Le journaliste n’en dira pas plus sur les faits qui fondent ces remords. Toutefois, il révèle que Laurent Gbagbo se rend compte qu’il n’avait pas forcément les bonnes personnes autour de lui. Certains membres de son entourage lui inspirent sans nul doute du dégoût aujourd’hui, en prenant du recul. Enfin, l’ancien président du Front populaire ivoirien (Fpi), loin du pouvoir apprécie qui sont ses réels soutiens dans le passage à vide qu’il connaît. D’après les confidences faites au journaliste, seuls quelques responsables de pays anglophones ont clairement proposé d’accueillir M. Gbagbo au cas où la Cpi venait à lui accorder une liberté provisoire ou définitive. Aucun chef d’Etat de l’Afrique francophone ne lui aurait tendu cette perche. Enfin, au plan santé, Francis Kpatindé nous apprend que Laurent Gbagbo se porte bien, même s’il a « pris un coup de vieux » dû vraisemblablement à la vie quotidienne dans l’univers carcéral. Le témoignage de notre confrère reste l’un des rares à être rendu public. Les personnes que le natif de Mama a pu recevoir n’ont pu donner autant d’informations détaillées. Comme ce fut le cas de Miaka Ouretto qui lui avait rendu également visite. Sur ATT, il dira que ce dernier, en exil aujourd’hui à Dakar a pris de l’embonpoint. L’ex-président malien ne semblerait pas affecté par sa chute brutale et imprévue. Quant à Me Abdoulaye Wade, ce dernier coulerait des jours heureux dans sa résidence de Versailles (France). Il passe, selon Francis Kpatindé, ses journées à faire du rangement et à mijoter son retour sur la scène africaine. Pour Abdoulaye Wade, il y a une vie après l’exercice du pouvoir. L’ex-président sénégalais réfléchirait à une contribution au développement socioéconomique de son continent sous une forme qu’on attend de connaître. Trois chefs d’Etat, trois destins différents et opposés. Celui de Laurent Gbagbo doit susciter aux deux autres de la commisération.
M. Dossa
Samedi 29 septembre 2012, sur le plateau de TV5, interrogé par Denise Epoté Durand, Francis Kpatindé ex-journaliste à Jeune Afrique a divulgué quelques confidences de sa rencontre avec trois anciens présidents africains. En l’occurrence Abdoulaye Wade, Amadou Toumani Touré, et bien sûr Laurent Gbagbo.
Notre confrère a pu rencontrer l’ex-chef d’Etat ivoirien dans sa cellule. C’était le 14 juin 2012. Au terme des quelques moments passés en compagnie du plus célèbre des détenus ivoiriens à l’étranger, le journaliste a pu se faire une nette idée de ses conditions de détention et ses états d’âme. Au cours de l’émission de TV5, samedi après-midi, le journaliste a livré d’autres informations qu’il n’avait pas communiquées en juin dernier aux médias. Il a par exemple détaillé aux téléspectateurs les mesures qui lui ont été imposées lors de cette visite, pas comme les autres. A savoir se débarrasser de toutes sortes d’objets qui pouvaient lui permettre de prendre des notes ou d’immortaliser le tête-à-tête. Et de ne garder que des pièces de Un Euro (655,957 FCFA) pour s’offrir du café au distributeur installé probablement dans les environs de la cellule. En outre, il a clairement indiqué que l’ex-président ivoirien a affirmé avoir des remords en évoquant avec son hôte la crise qui a ravagé son pays durant ces dernières années. Le journaliste n’en dira pas plus sur les faits qui fondent ces remords. Toutefois, il révèle que Laurent Gbagbo se rend compte qu’il n’avait pas forcément les bonnes personnes autour de lui. Certains membres de son entourage lui inspirent sans nul doute du dégoût aujourd’hui, en prenant du recul. Enfin, l’ancien président du Front populaire ivoirien (Fpi), loin du pouvoir apprécie qui sont ses réels soutiens dans le passage à vide qu’il connaît. D’après les confidences faites au journaliste, seuls quelques responsables de pays anglophones ont clairement proposé d’accueillir M. Gbagbo au cas où la Cpi venait à lui accorder une liberté provisoire ou définitive. Aucun chef d’Etat de l’Afrique francophone ne lui aurait tendu cette perche. Enfin, au plan santé, Francis Kpatindé nous apprend que Laurent Gbagbo se porte bien, même s’il a « pris un coup de vieux » dû vraisemblablement à la vie quotidienne dans l’univers carcéral. Le témoignage de notre confrère reste l’un des rares à être rendu public. Les personnes que le natif de Mama a pu recevoir n’ont pu donner autant d’informations détaillées. Comme ce fut le cas de Miaka Ouretto qui lui avait rendu également visite. Sur ATT, il dira que ce dernier, en exil aujourd’hui à Dakar a pris de l’embonpoint. L’ex-président malien ne semblerait pas affecté par sa chute brutale et imprévue. Quant à Me Abdoulaye Wade, ce dernier coulerait des jours heureux dans sa résidence de Versailles (France). Il passe, selon Francis Kpatindé, ses journées à faire du rangement et à mijoter son retour sur la scène africaine. Pour Abdoulaye Wade, il y a une vie après l’exercice du pouvoir. L’ex-président sénégalais réfléchirait à une contribution au développement socioéconomique de son continent sous une forme qu’on attend de connaître. Trois chefs d’Etat, trois destins différents et opposés. Celui de Laurent Gbagbo doit susciter aux deux autres de la commisération.
M. Dossa