Le Parlement ghanéen a invité le gouvernement de son pays, par l’entremise de William Kwasi Aboah, le ministre de l’Intérieur, à se présenter à l’hémicycle le mardi 2 octobre, pour lui faire un état de la gestion de la crise frontalière, qui prévaut entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. La formulation de cette demande s’explique par la non-saisie du Parlement, depuis que les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer leur frontière avec le Ghana. Les élus du peuple profiteront de l’audition du ministre William Kwasi Aboah pour connaître les raisons de la fermeture prolongée de la frontière d’avec la Côte d’Ivoire. Cette situation, faut-il le rappeler, pénalise de nombreux citoyens, commençants et voyageurs, qui se trouvent bloqués au poste frontalier ghanéen d’Elubo. Parmi les nombreux voyageurs en attente de la réouverture de la frontière ivoirienne de Noé, figurent des élèves ivoiriens partis passer leurs vacances au Ghana et au Togo. Peu nantis pour regagner la Côte d’Ivoire par voie aérienne, ces élèves patientent toujours, alors que les cours battent leur plein, quelques jours après la réouverture des classes. Depuis le 21 septembre, suite à une attaque armée par des assaillants, la frontière ivoiro-ghanéenne a été fermée par le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara. Elle a été brièvement rouverte le 24 septembre aux piétons, avant d’être à nouveau fermée. Des informations font état d’une tentative de certaines personnes à emprunter des voies non autorisées pour se rendre au Ghana, et vice-versa. Cela a conduit à l’instauration d’une patrouille mixte, police-militaire, à Noé et le long de la frontière ghanéenne. Les éventuels clandestins ont été prévenus qu’ils seront arrêtés et poursuivis en justice, en cas d’arrestation.
P.N
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