Dans cet entretien qu’il nous a accordé, le chef des chefs traditionnels d’Issia explique le sens de son soutien au président Alassane Ouattara.
Vous avez récemment rendu hommage au chef de l’Etat pour la promotion de vos enfants. Qu’est-ce qui a motivé cette cérémonie ?
Notre fille Trazéré Olibé a bénéficié d’une discrimination positive parce qu’elle se trouve être la première femme du département et de notre région à avoir été promue à un poste aussi prestigieux que celui de vice-présidence de l’Assemblée nationale. Mais cela ne doit pas passer sous silence son propre mérite. Il faut noter qu’après la crise postélectorale, Issia a été politiquement décapitée avec les décès de plus de cinq de ses hauts cadres parmi lesquels les ministres Tagro et Bohoun Bouabré et le Pr Tapé Gozé. Il nous fallait quelqu’un pour nous consoler. Le président Ouattara, qui l’a si bien compris, a porté son choix sur notre fille Trazéré. Nous sommes fiers d’elle. Même le ministre Amadou Soumahoro qui représentait le chef de l’Etat a publiquement reconnu le leadership de notre fille Trazéré et l’a vivement félicitée.
Issia a compté de hauts cadres sous Laurent Gbagbo. Pourquoi la cité du Rocher n’en a pas profité pour amorcer son décollage ?
Issia n’a pas connu de développement en raison de la division qui a prévalu entre les cadres issus du même parti à savoir le Fpi. Ils ont passé leur temps à se tirer dessus, à saboter les actions des uns et des autres, à se faire des palabres. Et, nous ne voulons pas qu’il en soit ainsi sous Alassane Ouattara. Ici, à Issia, chaque camp du même parti politique avait son chef, son guide religieux, son siège, ses femmes et ses jeunes, etc. Comment peut-on faire le développement dans ces conditions ? Sinon, Issia est la première localité qui a été visitée par le colon et c’est à partir d’ici que se sont construites les autres villes du pays Bété que sont Daloa et Soubré. Les palabres entre les cadres souvent issus du même bord politique ont entravé son développement.
Que voulez-vous que les Ivoiriens retiennent de votre soutien aux institutions de la République ?
C’est dans la fraternité, la paix et le développement que tous les compromis sont possibles. Et non en fomentant des coups d’Etat, en s’engageant dans des actions subversives contre le pouvoir en place. Les Ivoiriens dans leur écrasante majorité ont besoin de paix, de bonheur, de bien-être. Pardonnons-nous sincèrement et ouvrons avec le président Alassane Ouattara cette page nouvelle de la fraternité et du développement pour laisser aux futures générations en héritage une Côte d’Ivoire émergente.
Que des chefs célèbrent le président de la République, n’est-ce pas une incursion dans l’arène politique ?
Nous sommes certes apolitiques mais nous avons le devoir d’apporter notre pierre à la construction du pays. Mieux, quand une société est en proie à des troubles, il revient aux chefs de montrer la voie à suivre. Et la voie qui s’impose aujourd’hui pour notre pays, c’est le développement dont le président Ouattara trace avec admiration les sillons. Il ne s’agit pas là de politique mais de développement donc de bien-être des populations.
Entretien rélisé par Marc Dossa
Vous avez récemment rendu hommage au chef de l’Etat pour la promotion de vos enfants. Qu’est-ce qui a motivé cette cérémonie ?
Notre fille Trazéré Olibé a bénéficié d’une discrimination positive parce qu’elle se trouve être la première femme du département et de notre région à avoir été promue à un poste aussi prestigieux que celui de vice-présidence de l’Assemblée nationale. Mais cela ne doit pas passer sous silence son propre mérite. Il faut noter qu’après la crise postélectorale, Issia a été politiquement décapitée avec les décès de plus de cinq de ses hauts cadres parmi lesquels les ministres Tagro et Bohoun Bouabré et le Pr Tapé Gozé. Il nous fallait quelqu’un pour nous consoler. Le président Ouattara, qui l’a si bien compris, a porté son choix sur notre fille Trazéré. Nous sommes fiers d’elle. Même le ministre Amadou Soumahoro qui représentait le chef de l’Etat a publiquement reconnu le leadership de notre fille Trazéré et l’a vivement félicitée.
Issia a compté de hauts cadres sous Laurent Gbagbo. Pourquoi la cité du Rocher n’en a pas profité pour amorcer son décollage ?
Issia n’a pas connu de développement en raison de la division qui a prévalu entre les cadres issus du même parti à savoir le Fpi. Ils ont passé leur temps à se tirer dessus, à saboter les actions des uns et des autres, à se faire des palabres. Et, nous ne voulons pas qu’il en soit ainsi sous Alassane Ouattara. Ici, à Issia, chaque camp du même parti politique avait son chef, son guide religieux, son siège, ses femmes et ses jeunes, etc. Comment peut-on faire le développement dans ces conditions ? Sinon, Issia est la première localité qui a été visitée par le colon et c’est à partir d’ici que se sont construites les autres villes du pays Bété que sont Daloa et Soubré. Les palabres entre les cadres souvent issus du même bord politique ont entravé son développement.
Que voulez-vous que les Ivoiriens retiennent de votre soutien aux institutions de la République ?
C’est dans la fraternité, la paix et le développement que tous les compromis sont possibles. Et non en fomentant des coups d’Etat, en s’engageant dans des actions subversives contre le pouvoir en place. Les Ivoiriens dans leur écrasante majorité ont besoin de paix, de bonheur, de bien-être. Pardonnons-nous sincèrement et ouvrons avec le président Alassane Ouattara cette page nouvelle de la fraternité et du développement pour laisser aux futures générations en héritage une Côte d’Ivoire émergente.
Que des chefs célèbrent le président de la République, n’est-ce pas une incursion dans l’arène politique ?
Nous sommes certes apolitiques mais nous avons le devoir d’apporter notre pierre à la construction du pays. Mieux, quand une société est en proie à des troubles, il revient aux chefs de montrer la voie à suivre. Et la voie qui s’impose aujourd’hui pour notre pays, c’est le développement dont le président Ouattara trace avec admiration les sillons. Il ne s’agit pas là de politique mais de développement donc de bien-être des populations.
Entretien rélisé par Marc Dossa